chutes non retrouvées, météores, chutes douteuses… (6)

XXe siècle

2001, mars, Nancy (Meurthe-et-Moselle). Le journal L’Est Républicain du 6 mars 2001 annonçait qu’une météorite était tombée à Nancy. La pierre fut expertisée par Marc Chaussidon au CRPG ; il ne s’agissait finalement pas d’une météorite.

2001, mai, Jura. Au cours d’une ballade, un chasseur de météorites découvre une pierre pesant 2,80 g d’une forme intéressante. Après l’avoir coupée, il observe au milieu d’une matrice bien claire de petites particules de métal. La couche externe épaisse d’un millimètre ressemble à de la croûte de fusion mais est 
très oxydée. Une analyse permettrait de dire 
s’il s’agit ou non d’une météorite…

2001, 1er juillet, La Cadière d’Azur (Var). Fabrice Kessler déclare avoir découvert une météorite près de la Cadière d’Azur, plus précisément 
près du moulin de Saint-Comes. En juillet 
2001, ce collectionneur de météorites découvre sur un chemin une roche curieuse. Il annonce le 22 Septembre 2001 sur un forum qu’il est probable que cette pierre soit une météorite martienne. Une première analyse indiquait 
bien qu’il s’agissait d’une météorite (un verre d’impact d’après une analyse rapide au MEB) et excluait l’origine terrestre. Pourtant, le doute subsista pendant plusieurs années, jusqu’à ce que, en 2005, des analyses réalisées par l’Université de Californie concluèrent définitivement à une origine terrestre de la pierre. 

2001, 5 juillet, vers minuit, entre Derval et 
Chateaubriand (Loire-Atlantique). Six personnes 
observent un météore se déplaçant d’est en ouest et plongeant vers le sol. Enfin, il se désagrège.

2001, 24 octobre, Morne-à-l’Eau (Guadeloupe). Le standard de la gendarmerie de la section Lorger s’est trouvé saturé le dimanche 24 octobre 2001 en fin de matinée, par les appels de la population de la commune de Morne-à-l’Eau, située en Grande-Terre, entre Pointe-à-Pitre et le Moule. En effet, une boule 
de feu a traversé le ciel pour aller exploser dans une cour, près de deux habitations. Dès lors, les appels téléphoniques ont fusé et les gendarmes en alerte se sont rendus aussitôt sur les lieux.Après avoir relevé plusieurs témoignages, il est plausible que ce soit une météorite. Un témoin raconte : “J’ai vu une boule rougeoyante dans le ciel comme dans les films”. Des fragments de poussières ont été prélevés pour être analysés, afin d’élucider ce mystère. Source : Radio Média Tropical.

2001, novembre, la Balme-de-Sillingy (Haute-Savoie). En 2001, un grand-père et son petit-
fils, partis à la chasse, ont assisté en direct à la chute d’une météorite. Ils retournèrent sur les lieux le lendemain et ramassèrent les fragments d’une roche qu’ils prirent alors pour l’objet céleste. Les fragments pesant au total un kilogramme n’attirent pas l’aimant et ne présentent aucune croûte de fusion. 

2001, 23 décembre, 16 h 30, l’Agasse (Doubs). Le 23 décembre 2001 à 16 h 30, plusieurs témoins dont les membres d’un club d’astronomie de l’est de la France voient un météore “tomber” vers le sol pendant quelques secondes. En croisant les témoignages de plusieurs personnes, on arrive à déterminer la zone de chute. Après quelques journées de prospection, une masse de fer de 30,9 g est découverte le 24 mars 2003 dans un bois, au lieu-dit l’Agasse, entre Etupes et Dampierre-les-Bois. Un doute 
subsiste : S’agit-t’il d’une météorite de fer et 
si oui, est-ce l’objet céleste tombé le 23 décembre 2001 ?

2002, près de Pissay (Vaucluse). Deux fragments pesant au total 9,81 g ont été trouvés par un prospecteur plutôt intéressé par les 
objets antiques… Des experts ont indiqué qu’il pourrait s’agir d’une météorite mixte. Le test du nickel est positif… Ce pourrait être également un résidu de fonderie, très courant dans nos campagnes. Une analyse chimique nous le 
dirait. 

2002, 7 février, Quins (Aveyron). Un météore est observé pendant une seconde par un habitant de Quins. Il en parle en ces 
termes : “Je sortais pour vérifier qu’il n’y ait pas de verglas sur le chemin avant que ma petite-fille n’aille à l’école. Et en regardant le ciel entre le hangar et la maison, j’ai vu cette boule rouge, ou orange foncé, avec une petite traînée derrière. C’était à huit heures moins cinq, l’heure à laquelle je vais relever les données météorologiques, comme je le fais tous les jours depuis trente-neuf ans. D’habitude, je sors par l’arrière de la maison pour aller jusqu’au poste et à la station météo, et je fais le tour pour entrer par la porte de devant. Or, ce matin, j’ai inversé mon chemin. Un pur hasard qui m’a permis de voir cette chose bizarre. Tout s’est passé très vite. Moins d’une seconde en fait. Cette chose se déplaçait dans le sens sud-est sud-ouest, parallèlement au sol. Et je suis sûr que ce n’était pas une comète ou une étoile filante”. Il faut noter que le témoin, Monsieur Raymond Gibelin, est membre du cercle des observateurs aveyronnais de Météo-France et qu’il connaît bien les phénomènes célestes. L’objet a été aperçu à la même heure à Rodez. Source : 
La Dépêche du Midi.

2002, 6 avril, Flacey (Côte-d’Or). “Un habitant de Marsanny-le-Bois a observé vers 22 h 40 un météore en train de tomber. Aucune explosion n’a été entendue. On pensait alors que la chute avait eu lieu près de Flacey. Des recherches ont rapidement été conduites par les pompiers et les gendarmes entre Flacey et Viévigne, avec de gros moyens dont un hélicoptère mais rien n’a été trouvé.” Source : le Journal de Saône-et-Loire. 
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Le quotidien régional Le Bien Public rapporte dans son édition du 10 avril 2002 que dans la même nuit, de très nombreuses personnes ont assisté au même phénomène en Bavière, et qu’une explosion a été entendue : “Dans nos éditions des 8 et 9 avril, nous avons publié les témoignages de plusieurs Côte d’Oriens
à propos d’une mystérieuse boule de feu ayant traversé le ciel dans la nuit de samedi, vers 22 h 40. Bien qu’à la base aérienne de Dijon-Longvic, on n’indiquait qu’aucun vol d’aéronef, qu’aucun autre objet ou phénomène particulier - météo notamment - n’avaient été signalés, plusieurs témoignages confirmaient la chute, en suivant une trajectoire courbe, de cette étrange boule orangée et vert fluo. Alertés, les pompiers et les gendarmes, rappelons-le, avaient mené des recherches sur un périmètre assez large, incluant notamment les secteurs de Viévigne et de Flacey, l’objet ayant pu tomber sur territoire de cette dernière commune, selon l’appel du premier témoin de Marsannay-le-Bois. La zone avait même été survolée par un hélicoptère de la gendarmerie. Sans résultat. Hier, on apprenait que de mystérieux phénomènes lumineux avaient été également observés,
au cours de cette même nuit de samedi à dimanche, dans le ciel du sud de la Bavière. Des phénomènes dus, avec une certitude quasi absolue à une météorite, a indiqué Peter Staettmayer, dirigeant de l’Institut des astronomes à Munich. Il s’agit avec quasi certitude de l’explosion d’une météorite et en aucun cas d’un morceau de satellite ou de débris d’une station spatiale, contrairement à certaines affirmations, a assuré un expert de l’Institut géologique de Munich.
Certains habitants du sud de la Bavière avaient déclaré avoir entendu un bruit d’explosion après plusieurs éclairs dans le ciel. Des fenêtres ont même tremblé, indiquait un porte-parole de la police locale. Selon le ministère régional de l’Intérieur, jusqu’à 100 000 personnes auraient assisté à ces phénomènes lumineux.
Un troisième spécialiste avait estimé la veille qu’il s’agissait d’une pluie d’étoiles filantes d’une forte masse. Aujourd’hui, tout laisse à penser que le phénomène lumineux qu’ont pu observer des témoins, cette même nuit dans le ciel côte-d’orien, serait bien dû à l’explosion d’une météorite.” 
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Une météorite a donc survolé la Bourgogne avant d’aller 
éclater au-dessus du sud de l’Allemagne, à des centaines de kilomètres plus à  l’est. On sait que la chute de la météorite de Neuschwanstein (en Bavière) a été observée dans la nuit du 6 au 7 avril 2002, à la même heure. Il est fort probable que le “météore de Flacey” soit le météore associé à la météorite de Neuschwanstein.

2002, 19 septembre, île de la Réunion. “Une météorite dans le ciel de la Réunion.
Il était un peu plus de 20 h hier soir. Le phénomène a été observé depuis toute la côte Ouest, de Saint-Denis jusqu’à Saint-Pierre. Il ne s’agissait pas d’une illusion d’optique, mais très vraisemblablement d’une météorite qui a traversé le ciel de l’île, sans doute avant d’aller se perdre dans l’océan. Témoignages.

Pierre, un abonné du Journal de l’île originaire de La Possession nous a appelés hier soir : “Je revenais de Saint-Paul, me dirigeant vers la rivière des Galets en voiture. Il était environ 20 h 15. Ma femme m’a prévenu qu’il y avait quelque chose de bizarre dans le ciel. Je me suis arrêté dans la grande courbe de Sans-Souci. Sur le bord de la route, deux autres automobilistes avaient fait de même. Je ne sais pas ce que c’est mais ça ressemblait à une comète avec une grande traînée. Elle se désagrégeait, laissant échapper comme des morceaux, en se dirigeant vers le Sud. Il n’y a avait pas de bruit. C’était vraiment impressionnant. J’étais médusé. Le phénomène a dû durer un peu plus d’une minute à mon avis”. Notre lecteur a été surpris par l’intensité du phénomène : “C’était d’une beauté, je n’ai jamais vu cela de ma vie même si vers 1977-1978, j’avais assisté à un événement semblable”.

“Un feu d’artifice”. Direction le Sud de l’île maintenant, où Thierry, 31 ans, a été témoin de ce spectacle extraordinaire. Hier soir, il boit un verre dans le patio d’un restaurant saint-pierrois pour fêter l’anniversaire d’un collègue. Encore parfaitement à jeun à ce moment-là, nous rassure-t-il pour parer à tout commentaire dubitatif, il a observé le passage de ce dont Michel Vignand, de l’Association astronomique de La Réunion, pense qu’il s’agit d’une météorite. “Un ami m’a interpellé en me disant : “Regarde dans le ciel, il y a un feu d’artifice ! En un dizième de seconde, nous nous sommes aperçu que c’était complètement impossible. Vu le mouvement, qui s’est déroulé de façon longiligne, nous avons compris que c’était, je pense, une pluie de météorites. En tout cas, ça n’avait pas l’air d’être une simple étoile filante. J’ai bien vu le phénomène car mon champ de vision était assez large. “C’était vraiment magnifique ! Et en plus, le ciel dégagé et clair a permis de vraiment bien voir la scène. J’ai aperçu, je pense, entre sept, huit, dix petites boules de feu, suivant toutes la même trajectoire, avec de longues traînées incandescentes derrière. J’ai vraiment eu l’impression qu’elles se déplaçaient en escadrille, à une vitesse assez importante. Plus rapides qu’un satellite ou un avion et surtout très proches de la Terre. J’ai suivi, assis dans mon fauteuil, le défilé pendant environ une dizaine de secondes. Quand le champ de vision ne m’a plus permis d’assister au spectacle, je suis sorti du bar en courant. Et là, plus rien. J’ai, en fait, eu l’impression que les météorites ont plongé dans l’Océan. Réunionnais d’origine, jamais je n’ai vu un tel spectacle dans le ciel.”

En avoir le cœur net Le phénomène, on s’en doute, a suscité de nombreux appels téléphoniques, à la rédaction du Journal de l’île notamment, chaque témoin voulant en avoir le cœur net. En revanche, excepté les pompiers du Codis, les autres services officiels de secours tels que police ou gendarmerie n’auraient pas été trop dérangés par l’apparition de la comète. Si on en croit le commissariat central de Saint-Denis, la soirée a été calme, au moins en ce qui concerne les bombardements stellaires. De même pour la gendarmerie dont les Réunionnais savent que les bolides ne sont pas de sa compétence quand ils accélèrent plusieurs milliers de kilomètres au-dessus du sol...

Michel Vignand : “Exceptionnel”. Interrogé hier soir, Michel Vignand (Association astronomique de La Réunion, observatoire des Makes) dont nous publions chaque mois la chronique du ciel austral, n’a pas vu la météorite. S’il confirme que le phénomène “n’est pas rare à La Réunion”, en revanche, souligne-t-il, il est exceptionnel qu’elle ait été observée par autant de personnes et de manière aussi distincte. Lorsque nous l’avons contacté, Michel Vignand s’est souvenu avoir été témoin de ce même phénomène à deux reprises. “La première fois, c’était il y a environ vingt-cinq ans. J’étais sur mon balcon et j’ai vu une grosse boule de feu venant du noir. La seconde fois, c’était il y a moins de dix ans, à l’occasion d’une nuit des étoiles. Il était 1 heure du matin. La météorite avait plongé dans l’océan”, se souvient-il. Un cratère de 240 m à Madagascar en 1977La météorite d’hier soir s’est vraisemblablement perdue dans l’océan Indien quelque part dans le sud de La Réunion. Espérons en tout cas qu’elle a épargné les Kerguelen... Les météorites sont des corps arrachés, par collision, à des astéroïdes gravitant dans l’espace interplanétaire ; attirés par la Terre quand ils passent à proximité, ils pénètrent dans l’atmosphère à une vitesse variant entre 40 000 et 290 000 km/h. Le frottement de l’atmosphère les rend incandescents vers 120 km d’altitude jusqu’à 60 km (source : Quid). À noter que l’une des chutes de météorite les plus importantes et les plus récentes s’est produite à Madagascar (près de Fianarantsoa) le 30 juillet 1977. Elle a provoqué la formation de deux cratères dont l’un de 240 m de diamètre.” Source : Clicanoo du 20 septembre 2002.

2002, 6 octobre, entre Braine-l’Alleud 
(Belgique) et Amiens (Somme). Vers 6 h 50 
du matin, un météore est observé dans 
plusieurs pays européens (Pays-Bas, Grande-Bretagne, Belgique et France). Grâce aux différents témoignages recueillis, on a pu déterminer que le corps céleste a fini sa course à environ vingt kilomètres à l’est-nord-est d’Amiens, à une altitude de 80 kilomètres. (coordonnées : ~ 49°08’N, ~ 2°06’E).

2002, 8 octobre, Dijon (Côte-d’Or). Vers 22 h 15, deux personnes dont le président de la Société Astronomique de Bourgogne, ont observé le même phénomène dans le ciel, en direction du soleil couchant. Les témoins parlent d’une 
boule de feu avec une traînée incandescente, suivie d’une seconde. Il pourrait s’agir de la rentrée d’une ou plusieurs météorites dans l’atmosphère. Sources : Le Bien Public, 
20 octobre 2002 et Le Journal de Saône-et-Loire.

2003, 3 juin, entre Montjean et Laval (Mayenne). Je recevais en juin 2003 le message suivant : “Une jeune femme m’a appelée aujourd’hui pour nous informer qu’une météorite est tombée hier en Mayenne. Le bolide était très lumineux de couleur bleue-jaune, de la taille d’un CD (en diamètre). Il est tombé dans un champ, à une vingtaine de mètres d’elle alors qu’elle conduisait : elle était sur la route de Laval à MONTJEAN, juste avant le grand rond point. Pour ceux qui connaissent un peu Montjean... la récolte peut être intéressante.” 
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Puis, quelques temps après, un second message complétant le premier : “Je vous donne des nouvelles de la météorite qui est tombée le mardi 3 juin dernier, juste avant la commune de Montjean. Lionel H., son fils Benjamin et moi avons été sur le site où la jeune femme a vu le bolide tomber. Elle avait un doute entre plusieurs champs. Nous avons essayé de prospecter. Il y avait comme des trous dans un champ de blé ou d’avoine?, le blé semblait couché. Mais la surface était trop grande, et nous n’avions pas vraiment le droit d’y pénétrer. Lionel a eu l’idée de repérer les lieux en avion. Quelques jours après, nous avons donc pris un petit avion (piloté par une femme, quand même!). Malheureusement aucune trace d’impact. Nous avons remarqué qu’il y avait une grande surface boisée, il y aurait donc un fort risque pour que le bolide ait disparu dedans, s’il est tombé dans le secteur ! Car rebondissement aujourd’hui : Christine m’a appelée pour me dire qu’elle avait vu le bolide tomber, alors qu’elle était en voiture le même soir à Entrammes ! Les descriptions faites par Christine et la femme sont identiques. Un bolide important est donc bien tombé. Nous avons cherché dans un secteur trop petit à Montjean pour le trouver. L’impact n’est pas loin.
Si vous connaissez des habitants (notamment des agriculteurs) entre Entrammes et Montjean, demandez-leur s’ils n’auraient pas entendu parler ou vu quelque chose.”

2003, 24 juillet, Provence. Vers 21 h 50, un habitant de Cavillargues, dans le Gard, a 
observé un météore. Passionné d’astronomie, ce témoin indique qu’il était de magnitude supérieure à celle de Vénus. Puis le météore s’est fragmenté en plusieurs morceaux. Trois détonations ont été entendues. La trajectoire était quasiment horizontale, venant de l’ouest et se finissant dans le Scorpion. Une autre observatrice, demeurant rue Henri Fabre à Avignon, vit entre deux arbres du parc situé au sud de sa rue, à une hauteur de 10 
à 15 degrés, le même météore, se déplaçant du 
sud sud-ouest vers le sud et se fragmentant en trois parties. Le météore a également été observé au nord-est de l’Italie.

2003, 27 novembre, Annecy (Haute-Savoie). Une énorme explosion a retenti autour d’Annecy en fin d’après-midi. En fait, elle a été ressentie sur une zone de 100 km sur 50 km, centrée sur cette ville. Bien que le ciel soit très nuageux, des dizaines de témoins ont aperçu un météore d’un rouge intense traverser le ciel. Les capteurs sismologiques ont enregistré deux vibrations espacées de 7 secondes, mais provenant d’une explosion en altitude. L’hypothèse d’une météorite ayant explosé à une altitude relativement faible est privilégiée. Les recherches n’ont pas abouti. On situe l’épicentre du phénomène près de Dingy-Saint-Clair. 
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Le Dauphiné du 28 novembre 2003 indique : “HAUTE-SAVOIE-AIN. Entendue du bassin annécien à Bellegarde et à Rumilly, une explosion sourde a ébranlé toute la région vers 16 heures hier.
Les appels ont afflué sur les Codis et la gendarmerie.
On en est réduit aux hypothèses.
Il était 16 heures hier, quand une déflagration sourde, lourde, a fait sursauter les habitants de plusieurs bassins, trembler les vitrages, sans troubler les flocons de neige pour autant.
On pensait le phénomène circonscrit à Annecy. Mais si des appels commençaient à affluer au Codis de Meythet et au centre opérationnel de la gendarmerie d’Annecy, où l’on avait entendu l’explosion, on restait perplexe.
Pas d’immeuble soufflé par une explosion de gaz, comme on l’a pensé à Poisy, pas de crash aérien signalé, le parc des pétroles toujours intact à Vovray. Envoyer des reconnaissances, certes, mais où ? Le souvenir d’une nuit de tempête et d’une explosion, restée inexpliquée sur la Tête du Parmelan, revient en mémoire.
Il y a quelques années, une intense lueur avait illuminé le ciel. Mais hier, rien, nada. Pas de quoi éclairer notre lanterne.
En Haute-Savoie, le 18 recevait des appels d’Héry-sur-Alby, Saint Ours, Saint Félix, Rumilly, Seyssel, Frangy, du bassin annécien évidemment.
Les stationnaires du Sdis étaient alors contactés par leurs collègues de l’Ain, en proie à la même interrogation.
Sur Bellegarde, où l’explosion aurait été particulièrement forte, sapeurs-pompiers et gendarmes partaient en reconnaissance sur les sites à risques, pour tenter de recueillir des témoignages plus précis, après des appels reçus même de Collonges ! Leurs recherches sont restées vaines.
Des vérifications élémentaires ont été conduites. Le réseau Sismalp basé sur Grenoble n’a enregistré aucune secousse tellurique sur ses capteurs. Sur Annecy-Cran, on s’est assuré que le 27e BCA n’avait effectué aucun tir à l’arme lourde sur Vieugy - le Rescue Coordination Center de Lyon, pouvait assurer qu’aucun avion n’était signalé perdu ou crashé.
Mais les techniciens évoquaien l’hypothèse d’un passage du mur du son, par un gros aéronef. Le problème est qu’il n’y a pas eu de double bang et le rayon de propagation bien étendu supposera une altitude très importante.
On en était, hier soir, bien réduit parler d’un phénomème atmosphérique particulièrement sonore et totalement... inconnu du vulgus pecus que nous sommes.
Une sorte de point d’interrogation météorologique. Mais il faut bien admettre qu’en réalité, on savait en tout et pour tout ce que ce n’était pas. Madame Irma étant sur répondeur, il faut bien un début à tout.
Gilles MOREL“
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Toujours dans le Dauphiné, du 29 novembre, on peut lire : “ANNECY. Lueur, éclair, boules... Orange, rouge ou bleu, les témoignages divergent parfois mais sont d’accord sur un point : il s’est passé quelque chose jeudi ! 
Suivi de silences les plus mystérieux (un avion ? la foudre ? une météorite ?) le phénomène continue d’interpeller. Jeudi après-midi, une cascade de micro-événements a fait suite à une énorme et sourde déflagration ressentie du Pays de Gex à Faverges, de Rumilly à Annemasse... Aux craintes les plus folles (crash d’un avion, explosion d’un dépôt de carburants, secousse sismique, etc.) les services de secours comme les autorités préfectorales n’ont pu que répondre : On ne sait pas. Dans ce monde qui a réponse à tout, pas facile d’entretenir ce trou béant d’ignorance mais au moins peut-on se consoler : de drame il n’y a pas eu !
Quelques interrogations tout au plus que quelques-uns ont bien voulu nous confier. Un faisceau d’impressions et d’observations se dégage des coups de fils reçus hier après notre appel de la veille. Le plus consistant est sans aucun doute celui de Daniel, un Ancylevien occupé sur les flancs du mont Veyrier à consolider un pavillon de chasse avec des amis empêtrés dans la neige. « Il était aux alentours de 17 heures, je suis formel, quand un flash a zébré la forêt. Puis un autre... C’était dans la direction du Parmelan et cette lueur orange intense a été suivie d’un bruit sourd. » Sa casquette fluo sur la tête, l’homme s’est demandé s’il délirait : « Il neige à plein temps et il y a de l’orage ! » La suite est plus terre-à-terre : il a fallu extraire de la neige, la voiture embourbée faute d’équipement adapté. Là-dessus, notre homme n’y a pas plus pensé que ça. C’est la lecture de son journal et la succession d’infos radio et télé qui le poussent à raconter sa vision sur le mont Veyrier.
Tout comme cette dame de Saint-Girod qui apporte son écho à l’événement : « La fenêtre était ou-verte, je faisais mes carreaux quand j’ai entendu un énorme bruit, j’ai pensé qu’un avion avait franchi le mur du son... » Les autorités n’accréditent pas ce “ bang ’’, il faut chercher ailleurs...
Peut-être un peu de lumière du côté de Naves ? Vétraz-Monthoux ? Au pied du Parmelan, Fanny a 12 ans. Rentrant du collège (elle est en 5e) elle est à la maison avec son frère. Il est 17 h 15, affirme-t-elle, quand à trois reprises le défilé de Dingy se colore d’une lueur rouge à quelques secondes d’écart. « Puis il y a eu un bourdonnement et une coupure de courant... » Coupures de courant aussi à Vétraz-Monthous où, vers 21 h 30, mère et fille ont eu le même “sentiment bizarre”. Un grondement qui leur a fait penser à un tremblement de terre alors que l’homme de la maison avait aperçu des “ boules bleues ” à l’horizon en direction de Monnetier... L’écran de télévision a sursauté, « J’ai été inquiète, intriguée » confient mère et fille se voulant rationnalistes. Le week-end passé, les services rouverts et leurs observations relevés et complétés, on aura peut-être un complément d’information. De passage au journal, un spécialiste d’astronomie plaidait en faveur de la chute d’une météorite. « Elle se disloque à 80 kilomètres de la Terre. Pour en retrouver des traces dans les lapiaz du Parmelan... » Le bruit entendu à la ronde restera la rumeur du jeudi 27 novembre. Point...
A. B.”
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Le 30 novembre, le Dauphiné évoque l’hypothèse d’une météorite : “Déflagration mystérieuse : peut-être une météorite.
Les capteurs de Sismalp ont enregistré deux vibrations, mais elles ne sont pas d’origine tellurique. Les hypothèses aériennes restent à examiner après la déflagration qui a secoué jeudi à 16 heures, une bande de terrain d’environ 100 km de long sur 50 de large, le champ des hypothèses se resserre. On sait que toutes les autres possiblités avaient été écartées jeudi soir, par les services concernés. Nous versons deux témoignages à ce dossier. Ils pourraient être liés au phénomène acoustique et ajouteraient un peu d’image au son. Au moment de l’explosion, un témoin sur Sevrier a rapporté à la gendarmerie, avoir vu une boulé d’un rouge intense, au-dessus de la Tournette. II pense à un coup de foudre spectaculaire. Une heure plus tard, une automobiliste progresse péniblement sur la route entre le rond-point d’Annecy-le-Vieux et Nâves-Parmelan. J’avais passé le pont et pris quelques virages, quand sur ma droite, j’ai vu deux “explosions” énormes, rouges ». Selon ce témoin, il était environ 17 heures et il a eu le temps d’ouvrir sa vitre droite avant la seconde “explosion”. Répondant à nos questions, cette automobiliste, qui a eu peur au point d’appeler son père, reconnaît qu’elle n’a entendu aucun bruit. Plutôt qu’une explosion, il s’agit donc de flashes lumineux importants et intenses. Ils auraient pu avoir lieu dans un secteur compris entre le Parmelan et la Tournette. S’agit-il d’amorçages dus à la neige, sur les lignes électriques à haute tension ? Si l’un de nos lecteurs a remarqué quelque chose de semblable, notre téléphone et notre discrétion lui sont assurés.
Ces deux observations sont à mettre en parallèle avec l’analyse des relevés effectués par Sismalp, l’organisme scientifique grenoblois, chargé de la surveillance sismique du bassin, Sismalp dispose de données de comparaison, car depuis samedi dernier, de très faibles secousses ont été enregistrées sur le bassin annécien.
Or à 16 heures jeudi, le réseau installé au pied de la Mandallaz à Bromines, Frangy, Rumilly, Épagny et Poisy, a gardé la trace de deux vibrations, survenues à 7 secondes d’intervalle. La première bien plus forte que la seconde, cette dernière mieux notée sur les capteurs de Rumilly et de Poisy. Les sismologues sont formels, il ne s’agit pas d’un phénomène tellurique, mais de vibrations engendrées par un phénomène aérien violent.
Étant donné la surface sur laquelle cette onde s’est propagée, les scientifiques de Sismalp évoquent l’hypothèse d’une chute de météorite. Explosant sur les couches denses de l’atmosphère, l’objet céleste aurait provoqué cette onde de choc, en s’éparpillant peut-être avant d’arriver au sol. Au Centre national d’études spatiales de Toulouse, ce cas de figure n’apparaît pas impossible, mais on réserve au spécialiste des rentrées atmosphériques, absent hier, la primeur d’une vérification peut-être possible. Nous reviendrons donc prochainement sur le sujet.
Gilles MOREL “
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Pour finir, le Dauphiné du 1er décembre propose cet article et suggère une zone de chute entre Parmelan et Tournette : “La déflagration : sans doute un bolide.
En procédant par élimination, il ne reste plus beaucoup d’hypothèses à proposer pour expliquer la déflagration de jeudi dernier. La plus plausible reste celle d’un bolide céleste |ui s’est désintégré dans l’atmosphère et dont quelques morceaux sont retombés entre Parmelan et Tournette .
Décidement, la déflagration de jeudi 16 heures, fait beaucoup parler d’elle. Il est vrai que pour être sans doute naturel, |e phénomène reste enrobé d’un mystère propre à interroger l’intellect. De nouveaux témoignages nous sont encore parvenus hier. De Rumilly, où le bruit a été suivi d’une véritable secousse due à l’onde choc, un témoin nous dit avoir entendu immédiatement après, un avion. D’une part la proximité de l’aéroport de Chambéry peut expliquer un passage normal, d’autre part, l’Armée de l’Air, contactée par la gendarmerie nationale de l’Ain, affirme qu’elle n’avait pas d’appareil dans le secteur à ce moment là.
Dans le Chablais, sur la route Thonon-Fessy pour l’un, Douvaine-Fessy pour l’autre, deux témoins ont vu des lueurs “bleu-vert”, au-dessus des Voirons, mais aux environs de 22 h 30. Un troisième témoin, plus tard dans la nuit, de Fessy même, mentionne une “lueur jaune”. Autre hypothèse à vérifier, à partir du témoignage de Sevrier, au moment de l’explosion, comme « un coup de foudre » sur la Tournette. Avec amabilité, Stéphane Schmitt de Météorage (Pau), filiale de Météo France, a effectué pour nous, des recherches d’impacts de foudre sur un rayon de 50 km aurour de Talloires. « Il apparaît qu’il n’y a eu aucune activité orageuse entre le 26 et le 28 novembre ».
Restait l’amas des Léonides, qui sont en novembre, ce que sont les Perséides au mois d’août.. Au Centre Nationale d’Études Spatiales de Toulouse, Fernand Alby est un spécialiste des rentrées spatiales “mécaniques”, (débris de satellites, étages de fusées etc...). Selon lui, ni l’heure, ni la date, ne concordent avec cette possibilité. Les plus grosses “averses” des poussières éjectées en 1533 par la comète 55P Temple-Tuttle, (comète repérée en 1867 par Le Verrier qui découvrit Neptune par calcul), était prévue pour le 17-18 et 19 novembre, bien plus tard dans la nuit. Les courants baptisés 736 et 636, les 22 et 23 novembre. Mais M. Alby indique que le “flux de fond” des météorités est quotidien. A son avis, la déflagration de jeudi provient d’un bolide, « de plusieurs kilos », qui s’est désintégré sur les couches denses de la haute atmosphère et dont des morceaux calcinés sont retombés dans le secteur en offrant un feu d’artifice aux rares témoins.
Plusieurs centaines de tonnes retomberaient chaque jour sur terre, mais sous forme de minuscules éléments ou de poussières microscopiques. En France, les bolides de plus de cinq kilos sont peu fréquents. En avril 1997, un objet d’environ 1,5 kg était tombé sur une voiture. Mais il s’est avéré après analyse, qu’il s’agissait d’un canular ou d’une tentative presque réussie d’incendie volontaire, avec un vulgaire produit chimique.
Incidemment, on repense à l’incident sur la Tête du Parmelan, survenu en 1995 un soir de tempête, en novembre justement. Une explosion, un flash lumineux et puis plus rien ! Il ne faut pas se plaindre. En 1920 en Namibie, le bolide pesait 60 tonnes !
Billes MOREL”

2003, nuit du 22 au 23 décembre, vers 2 h 30, 
sur la route d’Aix-les-Bains à Genève. Un 
conducteur observe un objet ayant une 
apparence de météorite : une boule de feu émettant une gerbe de flammes. Le phénomène se dirigeant du nord vers le sud ne produit 
aucun bruit et a la taille relative d’un ballon de handball.

2004, 8 février, 18 h 44, Villeneuve-la-Garenne. 
Un témoin raconte: “Ce dimanche 8 février 2004 à 18h44, en présence de ma mère et de mes 
enfants (...) sur les quais de Seine, le long du 
parc départemental des Chanteraines à 
Villeneuve-la-Garenne, les yeux machinalement 
tournés vers le ciel, j’ai vu ce que j’ai pris 
immédiatement pour un objet entrant dans 
l’atmosphère compte tenu de l’effet comète (...) ; 
toutefois, la couleur était inattendue (...) et 
l’altitude estimée très basse  (...). J’ai estimé 
l’altitude entre 7000 et 8000 pieds, par rapport 
à celle des nuages car il y a eu un éclair 
énorme à hauteur des nuages au niveau de 
Paris (...). Ma mère n’a perçu que l’éclair, mes 
enfants n’ont rien vu. (...)”

2004, 10 mars, Mont-sur-Meurthe (Meurthe-et-Moselle). 2 fillettes ont vu tomber “une boule ronde de couleur” suivie d’un choc. Fanny et Yvana, âgées chacune de 11 ans, nettoyaient leurs vélos mercredi dernier vers 16 heures en bordure des bois de Mont-sur-Meurthe. Soudain, elles ont vu tomber du ciel une boule ronde noire ou marron avec de la fumée dans son sillage. “Puis nous avons senti le sol trembler” affirment-elles. Ce que la mère d’Yvana confirme: “J’étais à la maison. J’ai entendu comme un coup de 
canon et j’ai aussitôt appelé les sapeurs-pompiers”. Les gendarmes sont alors venus interroger les 2 petites filles qui ont renouvelé leur témoignage. Il y avait des manœuvres militaires ce jour-là dans la région. Il pourrait s’agit d’un missile tombé d’un avion par accident, ou d’une météorite. En tout cas, les gendarmes restent silencieux sur le résultat des recherches entreprises. Source : France 3 Lorraine-Champagne-Ardenne.

2004, Orbey (Haut-Rhin). En 2004, on apporte au Planétarium de la MJC Belle Etoile à Epinal plusieurs morceaux de fer ramassés sur un 
chemin dans le Val d’Orbey. Didier Mathieu, responsable du Planétarium, décide de les 
conserver dans sa collection de pseudo-
météorites. En février 2005, le passage d’un 
bolide au-dessus des Vosges relance l’intérêt du public pour les météorites. M. Mathieu décide d’envoyer une équipe sur place pour récupérer d’autres morceaux de métal. Denis Leypold, conservateur du musée minéralogique de Strasbourg et spécialiste notamment de sidérurgie ancienne, s’intéresse à ce lot d’objets ferreux. Beaucoup sont des morceaux 
de métal forgés, liés à une activité humaine 
médiévale ou plus ancienne encore, mais aussi 
des douilles. Mais l’un d’eux s’avère être une 
météorite de fer de 14,9 g, tombée il y a 
quelques années seulement (au plus quelques décennies) comme en témoigne sa faible oxydation. Il s’agit peut-être de la première hexahédrite française si son origine géographique est confirmée ; elle ressemble à la météorite de Sikhote-Alin.
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Voici l’article paru le 26 novembre 2005 dans le Républicain Lorrain.
“Un caillou céleste rarissime
Un simple caillou ferreux appartenant au planétarium de la MJC Belle Etoile d’Epinal, s’est révélé être une météorite très rare.
EPINAL. - « Quand je pense que je présentais ce caillou comme un faux, pour faire comprendre aux visiteurs la différence avec de vraies météorites », explique Didier Mathieu, responsable du planétarium de la MJC Belle Etoile à Epinal en tournant entre ses doigts les 14,9 grammes de sédérite d’hexahédrite trouvés en 2004, avec d’autres échantillons ferreux, dans le Val d’Orbey près de Colmar.
« Une personne nous avait contactés. Elle avait trouvé d’étranges morceaux ferreux dans un chemin. Une équipe était s’était rendue sur place et nous avions fait analyser un échantillon. Ce n’était pas une météorite. Nous avions gardé le caillou un peu par hasard. »
Mais le 18 février, un objet céleste, une sorte de grosse boule lumineuse embrase le ciel vosgien et relance l’attrait pour les météorites. « Beaucoup de personnes nous ont apporté des échantillons trouvés dans leur jardin pendant cette période et nous avons décidé de faire une exposition de pseudo-météorites. J’ai pris quelques échantillons, dont un particulièrement joli trouvé en 2004, pour les montrera Denis Leypold, conservateur du musée minéralogique de Strasbourg. »
L’une d’elles retient l’attention du conservateur qui l’analyse. « Deux jours après, j’avais la réponse. Ces 14,9 grammes trouvés dans le Val d’Orbey sont célestes et des plus rares. La météorite est indiscutablement d’origine extra-terrestre », précise le responsable du planétarium, qui n’en revient toujours pas.
Cette météorite d’un diamètre de 20 millimètres est à ranger dans la catégorie des hexahédrites qui contiennent moins de 6 % de nickel, un type extrêmement rare qui n’avait encore jamais été trouvé sur le territoire français.
La dernière découverte de météorite date de 1492 en Alsace. De plus, celle du Val d’Orbey qui restera à la MJC Belle Etoile, est la première de ce type en France. « Je ne connais pas sa valeur. Cela dépend de beaucoup de facteurs. Je sais simplement que si les plus communes s’achètent quelques euros, certaines vont jusqu’à 1.500 € le gramme. Celle-ci pèse 14,9 g. »
Pascal Najean” (Article reproduit avec l’aimable accord du Républicain Lorrain : http:// www.republicain-lorrain.fr)
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Denis Leypold, conservateur du musée 
minéralogique de Strasbourg, nous parle de cette découverte : “Le Ge a été rencontré lors des analyses en microscopie électronique à Strasbourg (MEB du Centre de Géochimie de la Surface, CNRS) mais a été interprété plutôt comme “pollution” locale ! 
Par contre, la teneur en Ni est plutôt stable et constitue une moyenne plutôt équilibrée : 5,62-5,65%. C’est cette teneur qui nous a poussé à la classer parmi les hexahédrites. La petite surface traitée ayant été utilisée pour les analyses n’a 
pas montré la moindre figure ; pas de Neumann en vue. La sidérite est très belle 
et présente de superbes et petites regmaglyptes, c’est un petit bijou unique – 
pour l’instant peut-être. Pour la petite histoire, l’objet m’a été apporté le 24 septembre dernier par Didier Mathieu, responsable et animateur du Planétarium d’Epinal, à l’occasion du retour de météorites appartenant au Musée de 
minéralogie précédemment exposé au Planétarium (je suis en contact avec cette 
équipe dynamique depuis de nombreuses années). Il se trouvait avec d’autres objets métalliques issus de la métallurgie selon toutes les apparences, ramassés sur un chemin (que je connais moi-même fort bien) à l’occasion d’une promenade sur le ban communal de la ville d’Orbey, proche de Colmar, Haut-Rhin.”
Dimensions : L : 27,2 mm, l : 17,3 mm, épaisseur maximale : 10 mm et une masse de 14,9 g.

2004, 17 mars, Rumilly (Haute-Savoie). Un 
jeune garçon découvre une roche assez curieuse au pied d’un arbre, dans un champ. Sa masse est de 1840 grammes, elle réagit faiblement à l’aimant. Son aspect est celui d’un bloc de métal argenté avec 
un bout cassé. Ce qui ressemble à la croûte de fusion est en partie oxydée. Il y a de forts doutes quant à l’origine météoritique de l’objet.

2004, 1er avril, Ceillac (Queyras). Les habitants de ce village ont été réveillés vers 4 h 30 du matin par un sifflement aigu suivi d’une violente explosion. Quelques heures après, on annonçait aux habitants que le clocher de l’église Sainte-Cécile avait disparu, emporté par une météorite. Bien sûr, tout ceci n’était qu’un poisson d’avril… Mais certaines personnes racontent dans le village qu’une habitante, Madame Catrinot, aujourd’hui décédée, aurait découvert une météorite dans les clapiers sous la Saume - probablement le nom d’une 
montagne avoisinante - dans les années 1990. On a perdu la trace de cette pierre. A moins que toute cette histoire ne soit également qu’un canular, 1er avril oblige ?

2004, 20 mai, Nord-Pas de Calais. Le 20 mai 2004 peu avant minuit, un énorme météore traverse le ciel belge et éclate au-dessus du nord de la France.  Des sismographes enregistrent le phénomène ; malgré l’heure tardive, de nombreux témoignages sont collectés par un collectionneur de météorites belge, Vincent Jacques, qui réalise avec minutie une étude de l’évènement. Malgré cela, les recherches sur le terrain sont restées vaines. 
Vincent Jacques relate de manière précise les faits. “Le 20 mai 2004 à 23h56, un gigantesque bolide ayant la forme d’une flèche lumineuse a été largement observé au-dessus de la Belgique et du nord de la France, malgré les nuages et la météo orageuse. Imaginez vous, dehors en Belgique ou dans le département du Nord, en train de regarder vers le nord… Pour la première fois depuis deux semaines, la nuit est nuageuse, et il pleut.  Plus au nord, un front orageux se développe et envahit la moitié nord de la Belgique. Tout à coup, un point lumineux apparaît lentement et ensuite semble prendre de la vitesse, devient aussi gros que la pleine Lune et se pare d’une luminosité exceptionnelle.
Son intense luminosité verte fluorescente évolue rapidement en une clarté aveuglante, éclairant  une région de plusieurs milliers de km² d’une lumière blanche et bleutée intense, aussi lumineuse que la lumière du jour. Les témoins semblent unanimes : il y a deux masses sombres au cœur de la boule de feu. Le ciel paraît bleu, les nuages sont différenciés les uns des autres, largement éclairés par le bolide. Soudain, la plus grosse masse sombre explose en un nuage luminescent aussi gros qu’un ballon de football tenu à bout de bras. La luminosité va persister quelques secondes dans le ciel. Quant à la seconde masse sombre, elle se fragmente en trois morceaux incandescents qui s’éteignent brutalement, replongeant la région dans la nuit.
Quelques secondes plus tard, une onde de choc extrêmement puissante, similaire à un craquement bref et sec, réveille les habitants et fait vibrer les maisons dans un rayon de 30 kilomètres autour du point d’explosion. Cette onde de choc s’est propagée le long du front orageux et également vers l’est sur plus de 120 kilomètres. Elle a été captée par trois stations sismiques du réseau de sismographie belge. C’est la première fois, tant en France qu’en Belgique, que le passage d’un bolide météoritique est enregistré par une station sismique !! L’étude de la propagation du son a permis de définir le point exact de l’explosion du bolide dans le ciel, à une altitude d’environ 20 kilomètres, le long de la frontière franco-belge.
De nombreux témoignages ont été collectés par Vincent Jacques, ainsi que par l’Observatoire Royal de Belgique. Ces témoignages émanent de toutes les couches de la population, mais aussi de personnes habituées à observer le ciel, comme les astronomes amateurs ou les pilotes de ligne aux commandes de leurs avions. Plusieurs dizaines de témoignages ont été analysés avec beaucoup d’attention. Les données relatives à la lumière, aux fragmentations observées, aux sons entendus et aux trajectoires observées ont été longuement étudiées et affinées. Elles ont permis de retracer le comportement exact du bolide tout au long de sa chute. Par ailleurs, les témoignages “lointains”, issus d’Allemagne, du sud de Paris, du nord des Pays-Bas, de Suisse et de Grande Bretagne, ont permis de confirmer la pente assez importante du bolide. En effet,  il semble qu’il soit tombé avec un angle supérieur à 60°, ce qui explique qu’il ait été observé de très loin, mais aussi pendant une durée exceptionnellement longue  - plus de 5 secondes -  
au-dessus de la Belgique.
Des investigations complémentaires ont été menées en Belgique auprès des réseaux de surveillance aérienne tant civiles et militaires, qui, malgré les moyens mis en œuvre, n’ont pu déceler la trace du bolide.  De même, les enregistrements d’écoutes infrasons du ciel effectués à partir des Pays-Bas et de la France sont restés infructueux à cause des nombreux orages qui ont saturé l’enregistrement. Par malchance, le réseau de surveillance photographique, établi en Allemagne, n’a pas enregistré le passage du bolide…
Néanmoins, toutes les données connues à ce jour montrent de manière indubitable qu’un corps météoritique, riche en métal, est tombé dans une région agricole du nord de la France, située entre Cambrai et Lille, le 
20 mai 2004 à 23h56. Il est possible que plusieurs masses importantes soient tombées et se soient enfoncées très profondément dans le sol à cause de la raideur de l’angle d’impact. D’autre part, il est parfaitement envisageable que ces masses éventuelles remontent au fil du temps et réapparaissent quelque part dans un champ, dans plusieurs années.”

2004, fin juin, nord de la France, vers 6 h du matin. 
Des personnes ont observé sur la ligne d’horizon au sud, 
un météore en train d’exploser. On suppose qu’il est tombé 
dans le nord de la France.

2004, 9 août, 21 h 45, Camaret (Finistère). Un homme venu admirer le coucher de soleil sur la Pointe de Pen-Hir a vu passer dans le ciel une grosse boule de couleur verte, suivie d’une courte trainée blanche/jaune. Elle suivait un axe nord-ouest vers sud-est, c’est-à-dire qu’elle semblait se diriger vers la Pointe du Raz, avec une inclinaison d’environ 45°. L’observation a duré une dizaine de secondes, avant que le phénomène ne s’éteigne. 
Le témoin du phénomène relate les faits suivants : 
“Bonjour, je vous communique une observation que j’ai faite le lundi 9 août dernier vers 21h45. J’étais allé voir le coucher du soleil sur la superbe Pointe de Pen-Hir (Camaret, Finistère) lorsque, après le coucher du soleil, je vis comme une grosse boule verte, lumineuse, traverser le ciel au dessus de la mer, du NO vers le SE, c’est-à-dire en provenance de l’île d’Ouessant en direction de la Pointe du Raz. Cette “boule verte” était très lumineuse et était suivie d’une courte trainée blanche/jaune, trainée qui disparut un peu avant que la boule elle-même ne s’éteigne. L’observation a duré environ 10 secondes et la trajectoire était 
rectiligne, horizontale, rapide, aucunement incurvée ou courbée. Il n’y avait pas d’avion visible (ni audible) à ce moment là et l’observation se fit sans bruit. La “boule” était à environ 45 degrés par rapport à l’horizon. A un moment , on aurait dit une boule de feu verte. Comme beaucoup de personnes étaient venues voir le coucher du soleil, il y a eu pas mal de témoins, dont deux amis qui m’accompagnaient et qui ont vu exactement la même chose. Le vent venait du SE ce soir là. […]”

2004, 10 décembre, entre Mimet et Plan-de-Cuques (Bouches-du-Rhône). Vers 10 h, un homme contacte le standard du bataillon de marins-pompiers de Marseille et leur indique avoir vu quelque chose tomber dans un massif montagneux situé au nord de Marseille, le Massif de l’Etoile. Dans le même temps, un appel de détresse est intercepté par le relais radio du massif de l’Etoile. La préfecture met alors en œuvre le plan SATER. Toute la matinée, un hélicoptère survole le massif montagneux et boisé tandis que des policiers et une quinzaine de gendarmes ratissent la zone. Les contrôleurs du ciel de Lyon n’ont pour leur part perdu aucun engin volant dans le secteur. On évoque un 
temps l’accident d’un ULM, engin qui ne nécessite pas le dépôt d’un plan de vol. Mais aucun club n’en déplore la perte. Les moyens de recherche sur le terrain s’intensifient ;  des randonneurs  enfin n’ont entendu aucun avion dans le massif à l’heure de la chute. Le 
dispositif est levé à la tombée de la nuit. L’hypothèse de la chute d’une météorite peut alors être suggérée. 
Le quotidien La Provence du 11 décembre 2004 publie une enquête plus détaillée : “Chasse à l’Ovni dans le Massif de l’Etoile. Toute la journée, sapeurs-pompiers, marins-pompiers, gendarmes et policiers ont recherché un objet qui serait tombé entre Mimet et Plan-de-Cuques.
Tout a commencé hier sur les coups de 10 heures, avec l’appel, au standard du bataillon de marins-pompiers de Marseille d’un homme prétendant avoir vu - d’assez loin il est vrai - 
quelque chose tomber dans une zone qui correspondait au massif de l’Etoile. Cette chaîne montagneuse du nord de Marseille offre des paysages magnifiques, mais balafrés de nombreuses lignes électriques à haute tension. Dans le même temps, il est dit que le relais radio du massif de l’Étoile situé entre Mimet et Simiane-Collongue aurait intercepté un appel de détresse dans le secteur.
Aussitôt la préfecture met en œuvre le plan SATER - sauvetage aéro-terrestre. Toute la matinée, un hélicoptère survole le massif, 
tandis que marins-pompiers au nord de Marseille, sapeurs-pompiers, dans les communes avoisinantes, des policiers et une quinzaine de gendarmes ratissent leur zone.
Les contrôleurs du ciel de Lyon Mont-Verdun, qui coordonnent les vols dans tout le quart Sud-Est sont formels : on ne leur a pas transmis de plan de vol dans le secteur concerné, et ils n’ont pas détecté de balise, hormis celle d’un hélicoptère d’EDF, qui a survolé la zone, mais est rentré au bercail.
L’hypothèse d’un ULM (ultra léger motorisé) est alors évoquée ; ce type d’aéronef ne nécessite pas le dépôt d’un plan de vol. Mais aucun club d’ULM des environs ne déplore la perte d’un de ses appareils.
Sur le terrain, les sapeurs-pompiers ont installé leur PC mobile, commandé par le capitaine Inès, sur le meilleur site possible : la vigie directrice du Grand Puech utilisée pour détecter les feux de forêts. Située au point culminant de la chaîne de l’Étoile (781 mètres), sur la commune de Mimet, elle offre un champ de vision exceptionnel d’un bout à l’autre du département des Alpilles, au nord-ouest, jusqu’à la Sainte-Baume, au sud-est, en pas¬sant par le massif de Sainte-Victoire. 
Et bien sûr sur l’Étoile. De là sont dirigés la trentaine de sapeurs-pompiers, les cinq véhicules tout-terrain et l’ambulance mobilisés.
À quelques kilomètres de là, près du col Sainte-Anne, quatre randonneurs hochent la tête : « Les gendarmes nous ont dit qu’ils recherchaient un avion ou un ULM. Ils nous ont demandé si nous avions vu ou entendu quelque chose. Non. Rien du tout… »
Au fil des heures, et tandis que l’information selon laquelle le relais radio du massif de l’Etoile avait intercepté un appel de détresse, une autre hypothèse prend le dessus : celle d’un météorite... Pourquoi pas ? Comme me l’explique l’officier de garde au standard opérationnel des sapeurs-pompiers. « Après l’incendie de 97, la végétation n’a pas suffisamment repoussée pour cacher un avion ou même un ULM. » Le dispositif de recherche a été levé à la tombée de la nuit.”

2004, 25 décembre, Saint-Geniez (Alpes-de-Haute-Provence). Un retraité du village de Saint-Geniez, M. Marcel Palomba, remarque en fin de matinée un trou d’une douzaine de centimètres de diamètre et d’une profondeur de vingt centimètres entre la citerne de gaz et sa maison. Il pense d’abord à la chute d’un morceau de satellite ou d’une pièce d’avion. Pour en avoir le cœur net, il téléphone à un ami qui suggère la chute d’une météorite. Il appelle la gendarmerie qui relate les faits aux scientifiques de Saint-Michel-l’Observatoire. Une équipe de pompiers du site de Cadarache se rend alors sur les lieux mais ne trouve aucun fragment de météorite dans le trou. La chute (si météorite 
il y a eu) se serait produite entre le 19 et le 23 décembre.

2005, 18 février, dans les Vosges. Une météorite serait tombée non loin de Chaumont ce soir-là. Dès le lendemain, des centaines d’appels ont afflué à l’Observatoire d’Epinal. Le météore a été aperçu au-dessus des Vosges et se déplaçait d’est en ouest. Le travail de recoupement des témoignages par les scientifiques situe la zone de chute autour de la entre Epinal et Chaumont. Ils évaluent la taille de la météorite à celle d’un ballon de football et sa masse à une dizaine de kilogrammes. Le bolide a également été photographié et filmé. Fragmentation possible.
***
Le Républicain Lorrain du 14 avril 2005 publie 
un article assez complet sur le phénomène.
“A la recherche d’une météorite.
Une grosse boule lumineuse a été aperçue dans le ciel vosgien par des centaines de personnes le 18 février dernier. Depuis, l’équipe du planétarium d’Epinal est en quête d’une météorite tombée dans la forêt.
Quelque 700 témoignages ont été recueillis par téléphone, par courrier ou e-mail depuis le 18 février quand, à 22h25, automobilistes, promeneurs et même pompiers en intervention ont été témoins du phénomène. D’Epinal à Baccarat en passant par Gérardmer, Saint-Dié et Vittel, jusqu’en Alsace et même à Dijon, certains ont vu ce soir-là “une forte luminosité bleutée envahir la nature”, d’autres disent avoir assisté à “une éclipse à l’envers”.
“Nous avons reçu des témoignages très poétiques de gens émerveillés qui ont eu le sentiment d’avoir vécu quelque chose de grandiose”, raconte Didier Mathieu, animateur scientifique du planétarium de la Belle Etoile à Epinal qui coordonne les recherches. “Ils ont vu tout à coup “la nature comme en plein jour”; certains disaient avoir été “noyés dans une rivière de diamants”. Une personne nous a même envoyé un échantillon de tulle bleu ciel pour décrire ce qu’elle avait vu”, ajoute-t-il.
Depuis, il ne se passe pas une semaine sans que le planétarium soit contacté pour venir identifier un caillou suspect. Car désormais, l’équipe de passionnés d’astronomie de l’unique planétarium de Lorraine recherche désespérément la météorite dont la trajectoire et le lieu de chute sont difficiles à apprécier. Les sismographes de Strasbourg ont réagi aux ondes sonores de l’objet qui a émis un “bang” comme un avion franchissant le mur du son, mais n’ont pas enregistré d’impact au sol. Par défaut, il en a été déduit que le caillou n’était pas plus gros qu’une balle de handball.
Il serait tombé dans un triangle situé entre Vittel, Neufchâteau et Bourdons-sur-Rognon, aux confins de la Haute-Marne et des Vosges, admet avec difficulté le responsable du planétarium qui préférerait décourager les curieux. Il a déjà mené trois expéditions avec une dizaine d’astronomes amateurs pour évaluer “des cratères suspects” qui se sont avérés, là, un effondrement de galerie, ailleurs, un terrier de blaireaux. Déception supplémentaire, la vaste zone de recherche est “à 90% de la forêt quasiment impénétrable depuis la tempête de 1999”.
“Malgré tout, on la cherche. Si on peut apporter cette pierre -un résidu de formation de planète de 4,5 milliards d’années-à tous ceux qui ont pu la voir, on aura fait notre métier !”, lance Didier Mathieu. Même si chaque jour il tombe des météorites sur la terre, la dernière en date dans les Vosges remonte à 1822, à La Baffe.
Depuis février, les journaux locaux ont rapporté au moins trois fois des témoignages de visions de boules vertes ou lumineuses dans la région. “C’est normal. Il suffit d’en parler et tout le monde regarde le ciel”, diagnostique le responsable du planétarium d’Epinal. “Vous savez, au siècle dernier, il y avait moins de pollution lumineuse et pas de télévision, on voyait beaucoup plus de météorites”, note-t-il.”
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Les Dernières Nouvelles d’Alsace (20 février 2005) indique : “Dans la soirée de vendredi à samedi, vers 22h30, un phénomène lumineux a été observé dans le ciel haut-rhinois et dans les Vosges par de nombreux témoins. Plusieurs personnes des environs de Mulhouse, Guebwiller et Colmar ont décrit des faits similaires au centre opérationnel de la gendarmerie. Les témoins ont assuré qu’une lumière se déplaçait à vive allure dans le sens Allemagne-Vosges. Alors que les radars de la base aérienne 901 de Drachenbronn n’ont rien détecté, des pilotes de ligne ont également observé le phénomène. Les gendarmes des brigades de Ribeauvillé, Blodelsheim et Guebwiller ont aussi été mis en alerte. Des recherches ont été entreprises afin de localiser le lieu d’un possible crash d’une météorite. Celles-ci se sont achevées dans la nuit sans la moindre découverte.” 
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L’Est Républicain du 18 mars 2005 publie un témoignage et une photographie du bolide en question : “Météorite : séance de rattrapage.
Des adolescents de Saint-Loup ont pu prendre des photos de la boule de feu qui a traversé les Vosges le 18 février. Grâce à leur téléphone portable !
Quand l’image est apparue sur l’écran de son ordinateur, au planétarium d’Epinal, Didier Mathieu n’en a pas cru ses yeux. Comment un témoin aurait-il eu le temps de photographier un phénomène aussi fugace qu’une météorite filant dans le ciel à huit kilomètres par 
seconde ? Johann et Cédric n’avancent qu’une explication : le coup de chance. Les deux adolescents de Saint-Loup-sur-Semouse, en Haute-Saône, étaient sortis fumer une cigarette ce fameux vendredi 18 février, à 
22 h 24, lorsque le ciel vosgien s’est enflammé (lire nos précédentes éditions). « On jouait 
avec le téléphone portable de Johann, on se prenait en photo en train de faire des grimaces. 
Et puis j’ai vu un point blanc dans le ciel », 
raconte Cédric Misslin, 15 ans. « Johann a 
braqué son portable dessus et a pris des photos en rafale. On ne savait pas ce que c’était. »
Pas un gag
Comme d’autres témoins, les deux jeunes gens ont dû affronter les sourires dubitatifs et les remarques sarcastiques de leurs camarades, le lendemain. Jusqu’à ce que leur copain 
François tombe sur un article consacré à l’événement dans L’Est Républicain et entre 
en contact avec le planétarium d’Epinal.
L’animateur scientifique de la MJC Belle-Etoile a naturellement pris les documents transmis par Internet avec toute la circonspection qui s’imposait. « On s’attendait à une photo floue car l’objet est rapide », explique-t-il. « Le gag n’était pas exclu. » Les clichés ont donc été analysés par un ancien étudiant en imagerie numérique d’Epinal, désormais installé à Sydney. Il s’agissait bien de photos originales.
Sur la trajectoire « On a quand même douté jusqu’à ce que les cinq cents témoignages recueillis nous permettent d’affiner la trajectoire du bolide », ajoute Didier Mathieu. La météorite venait de Mulhouse, elle se dirigeait vers Vittel ; 
à l’extrême nord de la Haute-Saône, les ados de Saint-Loup ont donc bien vu une boule arriver de face et non une traînée lumineuse de côté.
« L’appareil numérique d’un téléphone portable n’est pas un instrument de mesure scientifique, mais nous pouvons dire à 95 % qu’il s’agit bien des photos de notre météorite », conclut le spécialiste après deux semaines de vérifications. « Ce sont des images fabuleuses. » L’enquête qui se poursuit pour retrouver les fragments du corps céleste dans la Plaine des Vosges l’est aussi. Elle avance d’ailleurs à grands pas. « On se rend vraiment compte de la puissance de la technologie et d’Internet. Les gens se sentent impliqués, on peut travailler en réseau avec des particuliers. Il y a dix ou vingt ans, cela aurait été impossible. »
Johann et Cédric avaient le bon outil en main au bon moment. « C’est tellement beau qu’on veut en faire profiter les autres », assurent-ils. Les milliers de témoins frustrés par la rapidité de l’événement ne les en remercieront jamais assez. Baptiste BIZE”

2005, 25 mars, dans le Haut-Rhin, les Vosges et en Côte d’Or. Sur les forums d’astronomie, on a pu lire le message suivant : “Suis-je le seul à avoir vu un bolide traverser le ciel d’Est en Ouest hier soir à 23h36 (heure locale). Ma position: sous le Grand-Ballon (68). L’objet a commencé sa course à la verticale d’Altkirch (68) et l’a terminé 2 ou 3 secondes plus tard à la verticale de Remirmont (88). Traînée verte, boule surtout blanche à l’avant mais d’autres couleurs étaient présentes (rouge, violet). La traînée principale est restée 1 seconde après la disparition de la boule blanche. Rien entendu (j’avais un bonnet). Je peux essayer de sortir la trajectoire avec carte du ciel.” A ce premier message répond rapidement un autre message de la Société Astronomique de Bourgogne dont l’observatoire est situé à Corcelles-les-Monts : “Nous sommes quatre à l’avoir vu depuis l’observatoire de la SAB (Enfin le parking parce que ceux qui étaient dedans n’ont rien vu...). Sinon, idem que toi pour les couleurs, mais pour nous une orientation SE-NO, donc ça colle ! Paralaxe ! Je rajoute aussi, avec beaucoup de réserve un bruit sourd, 4/5 Min après (soit entre 80 et 100 Km de dist).”

2005, 9 août, Ile de la Réunion. “Le 9 août 2005, une météorite survole la Réunion. Sera-t-il un jour confirmé que le phénomène observé hier matin dans le ciel réunionnais correspond bien au passage d’une ou plusieurs météorites ? 
En l’attente d’éventuelle certitude, on peut d’ores et déjà affirmer que c’est parfaitement possible. Tout simplement parce qu’il y a des précédents en la matière. Le dernier épisode de ce type remonte à un an exactement. Le 9 août 2005, un peu après 18 h 30, des milliers de personnes ont observé le passage dans l’azur d’un bolide céleste, suivi d’une longue traînée lumineuse. Au même moment, une onde de choc était enregistrée par les capteurs sismiques de la plupart des stations de l’observatoire volcanologique du piton de la Fournaise. Pour autant, aucune trace d’impact des éventuels débris de l’astéroïde n’a été découverte. Le croisement des données relevées par les appareils de l’observatoire laisse penser que la collision avec le sol, ou le bang supersonique lié à son entrée dans l’atmosphère, s’est produite dans la zone des pitons de Fourche, sur le flanc sud du volcan, à environ 1 600 mètres d’altitude. Ce secteur forestier dense ne dispose d’aucun sentier d’accès. [...]” Source : Clicanoo du 10 août 2006.

2005, 29 août, Châteauneuf-sur-Cher (Cher). Un unique observateur déclaré  (situé au point GPS 46° 51’ 4” N et 2° 18’ 42” E.) a vu un météore traverser le ciel à 22h30. La durée du phénomène n’a été que de deux secondes, il y a eu fragmentation mais aucun bruit. La trajectoire était est-ouest.

2005, 22 décembre, Digne (Alpes-de-Haute-Provence). “J’habite sur Digne-les-bains, et dans la nuit du Jeudi 22 Décembre 2005 entre 19h et 19h30, j’ai observé un étrange phénomène : J’ai d’abord pensé à une comète très proche de notre planète, se détruisant en partie dans l’atmosphère. Mais après je me suis aperçu qu’en plus de sa taille imposante, elle avait une trajectoire en chute libre. Je l’ai regardé depuis le quartier du sud de la ville disparaître derrière des HLM, en direction Nord-Est. Juste avant de disparaître, une couleur verte est apparue à l’intérieur de l’objet enflammé, semblant montrer la trajectoire d’un morceau qui ce serait détaché. Sa taille était toujours très importante au moment de disparaître, se qui me fait penser qu’elle aurait du se crasher. Pourtant aucun bruit ne put le faire penser ! Mon beau-frère qui rentrait, lui, d’Aix en voiture, et se trouvant à cet instant sur la voie rapide dans la zone industrielle, put me décrire exactement la même chose, alors que je n’avais pas encore eu le temps de lui en parler.”

2006, 26 septembre, 21 h 30, nord de la France. Un phénomène lumineux a été observé dans le Nord en France le 26 septembre 2006 à 21 h 30, par plusieurs habitants de la région de Landrecies et de Marbaix. Les gens ont d’abord entendu un “bruit assourdissant”. Selon l’AFP, les gendarmes ont recueilli des témoignages, une personne aurait décrit “un espèce de flamme, de fusée” et une autre “une grande lumière.” L’AFP dit avoir interrogé Nadine Duchesne, de Landrecies, qui a parlé d’une “grosse boule orangée” qui a surgi d’un champ puis s’est stabilisée “à quelques centimètres du toit de sa grange”, pour se diriger ensuite “extrêmement lentement vers la maison de sa voisine.” Elle s’est “séparée en deux” deux ou trois secondes plus tard, en faisant “un bruit terrible” qui a effrayé les gens 
et les a fait penser à un tremblement de terre. Nadine Duchesne pense qu’il s’agissait “d’une météorite.” Plusieurs personnes auraient indiqué avoir perçu une “très forte odeur de brûlé, voire de soufre” et avoir découvert le lendemain matin “une substance blanchâtre” sur les routes et chemins. Selon la gendarmerie, qui aurait rassuré la population le surlendemain, ce serait l’effet du survol de ce secteur par trois avions de chasse utilisant la post-combustion. La substance blanche trouvée au sol serait sans rapport avec ce survol et l’AFP indique que la gendarmerie l’explique comme “une réaction chimique due à un changement de température”, ajoutant que “la nuit, tous nos repères sont faussés, de distance, de sensation.” L’AFP indique que la base aérienne de Cambrai a confirmé la présence d’avions dans la zone, mais a précisé que “leur configuration ne leur permettait pas de déclencher la post-combustion.” La nouvelle a été diffusée également pas la chaîne TV TF1. Plus tard, le journal régional La Voix du Nord a ajouté que c’était le mari de la dame qui est le témoin principal qui a trouvé la substance blanchâtre le lendemain matin. Le journal parle d’une substance blanchâtre et fibreuse dans les chemins et près dans le sillage de l’OVNI.

2008, 25 janvier, Hérault. Le 25 janvier 2008 
vers 18 h 15, de nombreux Français, en particulier dans le sud du pays, sont témoins d’une 
rentrée atmosphérique impressionnante : un 
météore en trajectoire descendante,  suivi d’une 
traînée lumineuse et d’une extinction quelques 
secondes après. Les médias en font leur Une rapidement et suscitent l’intérêt du public. Ils 
indiquent une trajectoire Sud-Est Nord-Ouest et 
un point de chute probable dans la région de 
Bourges ; d’ailleurs, la tour de contrôle de l’aéroport de la Bourges certifie que la météorite est tombée dans l’axe de la piste, à 1,5 kilomètres de là,  et plus précisément à la Fosse-Berthaud comme l’indique un article du Figaro du 28 janvier 2008 : “Contrôleur aérien de garde à l’aéroport de Bourges, Jérôme Cotte était dans la tour de contrôle lorsqu’à 18h15, le bolide a surgi du ciel. “J’attendais un avion qui avait du retard. Je regardais face au sud, quand tout à coup : une météorite. C’était une lumière très intense, basse sur l’horizon. Une boule de feu incandescente, orange, 
avec une importante gerbe d’étincelles, suivi 
d’une lumière bleu-vert”, a décrit ce passionné d’astronomie à l’Agence France Presse. Selon lui, la boule de feu a ensuite explosé à une centaine de mètres au-dessus du sol”. Des recherches sont entreprises, sans succès autour de Trouy. 
Dominique Caudron, un astronome amateur du 
Nord de la France dément rapidement cette évaluation et indique que la trajectoire est sans 
doute assez verticale avec un point de chute 
dans la région d’Albi. La météorite de Bourges devient celle d’Albi.
Après un appel à témoins dans La Dépêche du 
Midi et Le Figaro (dans un article de Pierre 
Lagrange) près de 200 témoignages sont 
parvenus au GEIPAN. En parallèle, le 
professeur Albert Jambon lance un appel à 
témoins sur une radio du sud de la France. 
Toujours au même moment, le forum Futura-Sciences lance un sujet sur cette chute et les témoignages et estimations de trajectoires affluent. Les choses deviennent sérieuses. 
Au fil des messages et des témoignages, une carte se dessine. La météorite serait tombée sur une zone allant de Lodève au nord, Béziers au sud, Pézenas à l’est et Olargues à l’ouest. La probabilité de chute la plus élevée se situe entre Clermont-l’Hérault et Bédarieux. La région est vaste, difficile d’accès, 
peu urbanisée et couverte d’une végétation dense et persistante.
***
Voici quelques notes prises par moi-même et Vincent Lejeune, un ami chasseur de météorites, lors de nos recherches sur place en 2008 et 2009. 
“Après avoir centralisé les données du GEIPAN, et celles de quelques chercheurs internautes sur le forum Futura-Sciences, nous avons effectué deux campagnes de prospections sérieuses en septembre 2008 et août 2009 sous l’ellipse théorique de la chute et donc aux alentours du lac du Salagou dans le nord de l’Hérault. Le terrain est très propice aux fouilles car dégagé et avec une géologie très dépaysante. 
Nous avons pu prospecter à vue sans le recours à aucun accessoire de type détecteur de métaux, en choisissant les zones les moins couvertes en végétations. Nous avons dû exclure les zones de maquis denses, fréquentes dans le secteur sud autour du cirque de Mourrèze vers Clermont l’Hérault, car trop difficiles d’accès et sans aucune visibilité au sol…
La première campagne a eu lieu au mois de mars dernier et a duré 5 jours, avant que la végétation et surtout les sarments de vignes ne 
repoussent : On pouvait ainsi scruter cinq rangées de pieds simultanément et donc balayer rapidement les cultures à un moment de faible activité agricole. Malheureusement, aucune découverte n’a eu lieu.
Nous y sommes retournés cet été au mois d’Août, un peu rassurés par l’absence de végétation sauvage dans les zones qui restaient non explorées lors de la première campagne de recherche. Là encore, quatre journées de recherches infructueuses dans la vallée et autour du lac ont mis fin à nos espoirs de retrouver des fragments de cette chute. Elle a dû s’éteindre à une altitude supérieure à 30 km, ce qui laisse peu de chances aux derniers morceaux de parvenir jusqu’au sol.
L’autre éventualité est que quelques fragments soient tombés dans le lac ou le maquis, et soient donc définitivement perdus… 
Peut-être une découverte fortuite aura-t-elle lieu un jour par un randonneur, un VTTiste ou un agriculteur ? Mais quoiqu’il en soit, nous n’aurons pas de regrets car l’événement aura quand même occupé du monde une bonne partie de l’année 2008.”
***
Témoignages collectés par le GEIPAN (reproduits avec leur autorisation).
X01 Je suis domiciliée à AIXE SUR VIENNE (87), lieu dit le mas neuf. Ce jour-là je me trouvais dehors vers 18h05 et j’ai vu une “grosse boule” verte orangée tomber au delà de la forêt voisine. J’ai pensé que c’était un avion ou hélico et je m’attendais à voir des flammes et entendre des secours... J’espère que mon témoignage vous permettra d’affiner vos données par rapport à ce phénomène.
X02 A 19H10, j’ai observé au dessus de mon domicile une sphère importante (à haute altitude), suivi d’une seconde plus petite, puis encore en arrière d’une troisième décallée sur la droite en direction de l’est. Nous avons pu observé un avion de ligne régulière (vers Paris) qui se dirigait vers Paris “croiser” la direction prise par ces “lumières”. Nous avons pris un cliché, où malheureusement 
on ne peut distinguer que la plus importante sphère lumineuses. 37370 : Bueil En Touraine.
X03 Vendredi soir vers 18h je roulais sur le plateau de Carrendier, commune de SAINT-ANTONIN NOBLE VAL, à la limite du Tarn et garonne et du Tarn, lorsque j’ai 
vu une traînée eblouissante qui émettait des 
étincelles en se vrillant verticalement. Elle a “plongé” me semble t-il à quelques kms de là dans la vallée de l’Aveyron ou sur la Grésigne (?) La proximité de l’objet enflammé nous a même fait craindre un incendie ! 81400 CARMAUX
X04 Dans la nuit du 24 janvier 2008 à 1h15 du matin, un bruit très fort et persistant (du type mirage effectuant un survol à basse altitude) m’a fait sortir de chez moi. J’habite la campagne à 1000 m d’altitude, le ciel était clair et étoilé, une nuit de pleine lune. Au-dessus de mon jardin et très haut dans le 
ciel, une lumière blanche du type de celle d’une grosse étoile décrivait dans le ciel un cercle parfait, une lumière continue, accompagnée d’un grondement. Elle a décrit deux cercles puis a disparu, le bruit également. C’était impressionnant. Les avions, à ma connaissance, ne peuvent pas décrire des cercles de cet ordre.
X06 Nous sommes dans le Tarn aux barrières plus precisement et nous avons vu la la boule de feu. Adresse Les barrières - 81310 - Lisle sur Tarn.
X07 J’ai ete témoin de ce phénomène aux alentours de 17h45 sur l’autoroute venant de Mulhouse et me dirigeant vers Besançon à environ 15 km avant cette ville j’ai vu cette météorite tomber sur ma droite comme si elle tombait sur la forêt située à cet endroit. De couleur jaune orangée, c’etait magnifique mais cela n’a duré qu’un bref instant.
X08 J’ai le plaisir de vous transmettre copie en pièce jointe du résumé que j’ai fait par tph au central de la gendarmerie de NICE ; lors de ma première 
transmission je faisais état d’un survol de la base aérienne du Mont Agel, je souhaite vous apporter la précision que la dite base est une base de surveillance radar qui pourrait éventuellement avoir enregistré quelque chose à l’heure que je vous ai signalé.
X09 Ce vendredi 25 janvier j’ai vu la météorite entre Revel (HAUTE GARONNE) et Sorèze (TARN) ; c’était une trace de feu qui s’est arrêtée au niveau des arbres (des platanes) à 5 mètres du sol environ, j’étais en train de conduire je n’ai rien vu tomber au sol ni entendu 
aucun bruit. Je vous certifie que mon témoignage 
n’est pas une blague mais très sérieux.
X10 J’habite à PEPIEUX (AUDE). Le 25 Janvier 2008 
à 18h10 j’ai observé la chute d’une boule de feu (quelques dixièmes de secondes) suivi d’une trainée blanche. Angle de descente, environ 40/45 degrés sur un axe PEPIEUX-BEDARIEUX (HERAULT).
X11 Nous étions sur l’aire d’autoroute de Carcassonne (direction Perpignan) et mon amie a vu la météorite “atterrir” à droite de la cité de Carcassonne derrière la montagne (direction en bleu). Cela confirme vos tracés. 31170 Tournefeuille
X12 J’habite à proximité de Montauban. Le 25 janvier entre 17H30 et 18H une boule avec une queue de couleur blanche venant du nord et allant vers le sud est pendant environ 3 à 4 secondes. Ce que j’ai vu ressemble à la photo de la dépêche du 30 janvier.
X13 Moi aussi j’ai aperçu cette météorite avec ma fille 
le jour dit à Carcassonne. Si cela vous intéresse, je pourrais vous donner le lieu exact ainsi que son sens de déplacement.
X14 Moi aussi j’ai aperçu le météorite vendredi 
25 janvier vers 18 heures chez moi à Brassac dans le Tarn-et-Garonne (82190).
X15 Nous vous indiquons que mon fils et moi avons vu cette météorite (trainée lumineuse d’une seconde environ) à notre droite alors que nous circulions sur l’autoroute TOULOUSE direction ALBI aux alentours de 18 heures.Elle se dirigeait vers la gauche. J’ai dit à mon fils que cela ressemblait à une étoile filante ou 
une météorite mais que c’était tout de même 
surprenant à cettte période de l’année et de jour. 
81120 SIEURAC.
X16 Je réside à Laburgade, près de Cahors. J’ai effectivement vu la météorite dans la direction est - sud -est (donc en direction du Tarn). En complément de 
ce que j’ai pu lire dans la Dépêche, j’ajoute que j’ai d’abord entendu une détonation. Dans un premier temps, cela m’a fait penser à un pétard de feu d’artifice qui entamait sa descente... sans provoquer le bouquet. J’ai vu la traînée descendre pendant 2 secondes puis disparaître. Contrairement aux récits de personnes d’autres départements, la trainée a cessé pour moi d’être visible “très nettement au-dessus du sol”.
X17 Depuis le 25/01/08 j’ai ramassé près d’une cinquantaine de fragments de météorites allant de la taille d’un gros oeuf à celui d’un petit bouton de chemise, répartis sur une superficie de 100 à 150 m2, ce n’est peut-être pas le résultat du phénomène du 25/01/08 à 17 heures 30, mais j’habite non loin de la ville d’Albi dans le Tarn.
X18 Ce jour 25 janvier, vers 17h45, habitant le Var, j’ai observé un “objet entrant dans l’atmosphère” exactement comme une étoile filante, en direction de l’ouest. Mais la clarté du jour et la dimension du phénomène font que j’aimerais juste savoir, pour information, de quoi il s’agissait.
X19 Aperçu ce soir un phénomène de couleur verdâtre (astéroide) ??? entre 18h00 & 18h20 dans un axe approximatif ouest-est. 
X20 J’ai 10 ans et j’ai remarqué ce soir une lumière 
dans le ciel à l’Est qui est bizarre quand je l’ai photographié.
X21 J’ai vu cette objet dans le ciel, j’étais devant l’entrée du bâtiment de TNT à Blagnac proche de l’ancienne aérogare et je regardais face au pont qui passe au dessus de la rocade, pour moi l’objet venait du nord-est et se dirigeait vers le sud-est et donnait l’impression de tomber vers l’est de Toulouse.
X22 Mon aide ménagère et moi-même , nous avons vu la météorite 18h13 - 18h15 maxi !!! Une grosse boule de feu avec une longue traînée blanche ! En quelques secondes, elle a disparu comme si elle explosait et tombait aux environs de chez nous ! Cela ressemblait 
à un crash d’avion à réaction sans aucun bruit ! Ouest-Est ! J’ai pensé à une météorite, l’arc d’apparition 
étant très court ! Il m’est arrivé d’observer la station 
spatiale la nuit d’après la direction qu’en a donné la presse.
X23 Le vendredi 25 janvier à environ 18h10, je regardais par la fenêtre de mon salon dans ma maison à Blagnac, quand j’ai vu une sorte d’avion qui tombait. J’ai dit à ma mère « Maman ! il y a un avion qui va s’écraser ! » puis elle est venue voir, mais la chose n’était plus là. 
Au début j’ai également pensé que c’était une petite fusée qu’on utilise à nouvel an, j’ai vu dans le journal, qu’une météorite était tombée le vendredi 25 janvier. Elle était assez grosse, mais elle ne faisait pas de 
bruit je sais pas si c’est normal , il n’y avait pas non 
plus de fumée. L’heure correspond à celle indiquée dans le journal.
X24 J’habite dans l’Hérault et je marchais dans la 
zone industrielle de Fréjorgues en banlieue de Montpellier, quand j’ai vu l’engin rentrer dans l’atmosphère et se désintégrer. Je ne suis pas sûr de l’heure, le jour tombait rapidement, je pense donc qu’il était 18H environ ou un peu plus. J’ai tout de suite pensé à une météorite ou un satellite, car l’objet se déplaçait trop vite et trop haut pour un avion. L’objet s’est désintégré : une grosse boule extrêmement lumineuse qui dégageait des morceaux plus petites 
et moins lumineux, une traînée de fumée assez 
longue. Les différents article que j’ai lu depuis ont mis mon sens de l’orientation à l’épreuve : D’après le Midi Libre de Dimanche et Lundi, on parlait d’un déplacement en direction Nord-Nord-Ouest.
X25 J’ai vu sur un très court instant un “objet” prendre feu. La trainée produite était très courte et le tracé 
était quasi vertical en direction du sol. Depuis l’emplacement ou je me trouvais, l’orientation était Nord-Sud mais je n’ai pas d’ordre d’idée de la distance 
à laquelle se situait le phénomène. Il me semble toutefois que ca ne pouvait être proche d’Albi dans la mesure ou j’en habite assez loin. Cela est arrivé par ciel totalement dégagé. Il ne semble pas y avoir eu d’impact
puisque le tracé incandescent s’est interrompu subitement dans le ciel. D’après mes souvenirs cela a dû se produire aux environs de 18h15.
X26 Le vendredi 25 janvier à 17 heures 58 (heure de l’horloge de ma voiture), alors que j’étais au volant accompagné de mon épouse, roulant sur la D20 sens Cépet direction le rond-point de la RN 88. Une importante traînée verte (à mes yeux), oblique à 45° environ, sens Nord- Sud, est apparue aux trois-quarts gauche du pare-brise, lueur disparue en atteignant le milieu de la vitre, une demi-seconde, une seconde après. Tellement surpris et émerveillé à la fois, j’ai mémorisé l’heure mais hélas pas le lieu précis où nous nous trouvions à cet instant. Je me garderai bien d’affirmer que cette météorite est tombée dans la région d’Albi (je n’en ai pas les moyens) mais cela est beaucoup plus plausible que dans la région de Bourges, ou bien ce sont deux fragments différents.
X27 Je viens de recueillir le témoignage de deux personnes qui ont vu le 25 janvier à 18h15 toutes les deux une météorite s’écraser devant eux dans un champ à Rieupeyroux. Mais à deux endroits bien distincts de quatre ou cinq kms, une à l’entrée du 
bourg, l’autre à la sortie.
X28 Sur l’autoroute entre St Hermine et Niort le 
vendredi 25 février dernier, vers 18h15, nous avons 
vu une boule de feu allant de gauche à droite à vitesse très rapide et qui semblait s’écraser. J’ai pensé à un avion qui s’écrasait, mon ami à une météorite. J’ai ralenti brusquement pour tenter de voir quelque chose au loin dans les champs. En vain. C’est en écoutant la radio le lendemain que j’ai fait le rapprochement.
X29 Suite à votre article sur la Dépêche du jeudi 31janvier, je vous fais parvenir les deux photos que j’ai pu prendre au niveau de la forêt de Montech sur l’autoroute A62.
X30 J’ai vu la météorite le 25 janvier, il était 18H15 à peu près, c’était à la tombée de la nuit, je me promenais dans la garrigue et j’ai vraiment été surprise de voir une boule de feu, très rapide ; environ 5 minutes après j’ai entendu un bruit difficile à décrire (comme l’explosion dans une carrière), est-ce la météorite qui est tombée? J’habite dans le Gard.
X31 Il était 17h50 ou 18h10 je ne sais plus si les 10 minutes étaient avant ou après. Dans mon jardin, immobile à guetter les travaux d’une taupe infatigable. Un instant de répit je lève la tête et je vois comme 
une fusée de feu d’artifice tombant lentement. 
Quelques étincelles s’écartant du faisseau central, couleurs feu, argent/jaune, retombant en forme de parapluie dans la même direction que la chute, et non dans sa traînée. Le phénomène s’est brusquement éteint au-dessus des arbres à 500m de chez nous. Je pense que cet objet non identifié tombé du ciel, devrait se retrouver peut-être à 2 km de mon habitation. “120° est” après relevé du point d’observation. 81990 Puygouzon.
X32 J’ai eu le plaisir d’observer la météorite vers 18H05-15, le 25/01. J’étais à Saint-Florent-des-Bois, je rentrais chez moi. Point A : à l’arrêt pour laisser passer un piéton, au moment de l’observation. Point B : la 
chute s’est terminée sur le bord gauche de l’arbre après chez Mr ...
X33 Le 25/01/08 vers 18h, M. était sur la route de Revel et allait vers St-Félix-de-Lauragais, a aperçu un objet lumineux de la taille d’un ballon de handball, noir, avec une flamme rouge et une fin de queue jaune et dont la vitesse semblait être celle d’une étoile filante. Pas de bruit. Le témoin l’a vu tomber à environ 200m de lui.
X34 J’ai vu passer un point lumineux vert ressemblant 
à une fusée de feu d’artifice et j’ai un instant pensé qu’elle avait été tirée de l’aéroport pour effrayer des oiseaux. Mais ces fusées font du bruit et une lumière blanche au moment de l’explosion, c’est donc très différent. Ce point vert filait sur une trajectoire grossièrement Nord-Sud de ma position, et je l’ai vu sous un angle d’environ 30 degrés au-dessus de l’horizon. Je suis pilote et je survole souvent la région, je peux donc affirmer que le point a dépassé Albi en latitude. C’est à dire que de ma position, la météorite aurait dépassé la ligne que je pourrais tirer entre Albi et Blagnac. Mon impression était que la lumière a disparu dans une direction qui correspondrait plutôt à une ligne Blagnac-Castres. Je n’ai pas pu estimer de distance, car la vitesse de ce point lumineux donnait une impression de proximité, mais aucun repère n’aurait pu m’aider à le positionner en distance par rapport à moi. Voici la description de mon collègue: Je ne me souviens pas de l’heure exacte, il faisait encore bien jour, il n’avait pas encore d’assombrissement crépusculaire notable. Je venais 
de passer le Mac Donald d’Aucamville et j’ai vu le phénomène se produire dans le ciel un peu à droite des
établissements et dans un plan moyen d’une trentaine de degrés. Compte tenu de ma position à ce moment là et de mon évaluation de la position du phénomène par rapport à des repères sol, un petit calcul trigo me permet d’estimer le phénomène sur une route un peu inférieure à 70º par rapport à moi. La trajectoire du phénomène était proche de la verticale mais avec une composante de vitesse horizontale vers ma droite, l’angle fait par rapport à la verticale était un peu inférieur à une vingtaine de degrés. L’impression de distance entre moi et le phénomène semblait être de l’ordre de 500 à 800 mètres. L’impression de vitesse est comparable à celle d’une fusée de feu d’artifice. Le phénomène était trés lumineux de couleur rose pâle violacé avec du blanc, 5 à 7 fois plus long que large et la longueur orientée suivant la trajectoire. Initialement j’ai pensé à une grosse fusée de feu d’artifice tirée vers le bas par quelque chose d’invisible (ou que je n’ai pas vu) situé en l’air. Cependant la flamme était plus crépitante que fusante et de couleur non homogène, ça faisait davantage penser à un phénomène électrique qu’à une combustion de poudre. Le phénomène s’est produit intégralement dans le ciel sans passer devant quelque chose de plus éloigné. À l’issue du phénomène j’ai été très surpris de ne pas entendre de bruit de collision ou d’explosion, ça a renforcé l’aspect bizarre de la chose.
X35 Le 02 février, à 10h, le nus informe de leur intervention sur un objet non identifié qui serait tombé dans une mare, lieu-dit « Senevas », commune de St-Romain-en-Jarez (42-ZGN). Le vendredi 25 janvier 2008 vers 17h15, un témoin aurait vu « une météorite » 
tomber. Il a effectué des recherches et a découvert, hier, une mare dont l’eau bouillait. Il en a informé ce matin les pompiers. Une patrouille de la brigade de la Grand 
Croix, dépêchée sur place, a constaté ce phénomène. L’eau bouillonnait légèrement et de la vase remontait à la surface. Les pompiers ont asséché la mare et n’ont rien découvert d’anormal. Sur place, aucune trace permettant de confirmer qu’un objet quelconque soit tombé dans la mare, n’a été découverte. Les officiers 
de permanence groupement et compagnie se sont rendus sur place ainsi que la maire de la commune et le secrétaire général de la Préfecture. Présence de 
2 journalistes de la Tribune et le Progrès.

D’autres témoignages.
1. J’ai observé le phenomène aux coordonnées suivantes : Lat: 44°49’4.8’’N - Long : 0°40’18.79”W - Direction Sud Est - Angle de chute: 30° par rapport à la verticale, sens trigo. Lueur blanche accompagnée d’étincelles vertes et rouge orangé - Durée de la chute : 
moins de 3s. PJ: Carte Google avec l’observation d’un autre temoin, les directions convergent vers Albi. (Astronome amateur) -
2. J’ai été témoin de la chute le vendredi 25 janvier vers 20h - Lieu d’observation : Saint-Jeure-d’Andaure en Ardèche, depuis une voiture sur la D276 - Lieu : 45.0475° ; 4.475° - orientation supposée et estimée : 
environ cap 200° -à 20° au-dessus de l’horizon, trajectoire globalement de haut en bas - .
3. Nous venions de prendre l’autoroute A61 à Toulouse en direction de Montpellier. Il devait être environ 18h15 et nous étions aux alentours de l’échangeur qui va vers
Pamiers (A66). Mon mari conduisait, j’étais donc côté passager et c’est en me tournant vers lui pour lui parler que j’ai vu à travers sa vitre comme une étoile filante. Pour moi cela venait de ma gauche et allait vers ma droite avec une légère inclinaison vers le sol (nord-ouest vers sud-est...) aucune trace n’est restée visible dans l’atmosphère (pas de trace de fumée) cela a disparu aussi vite que c’est apparu, pas d’impact vu ou entendu.
4. Il était 18 heures 15 lorsque j’apercus pendant quelques secondes une sphère suivie d’une traînée lumineuse survolant la commune de st Lizier dans l’Ariège dans le sens nord-ouest sud-est.
5. Je circulais sur la route reliant Montjoie à mon domicile à Audinac-les-Bains (Ariège) lorsque j’ai vu une énorme comète : une longue traînée blanche et très large, à son extrémité une grosse boule orangée et 
verte, qui se dirigeait du nord à l’ouest, et s’est désintégrée en plongeant dans le pré au-dessous de la route. J’ai trouvé la ressemblance à une comète et un gros feu d’artifice. Cela a duré très peu de temps -
Audinac-les-Bains - 09200 Montjoie-en-Couserans.
6. Je me trouvais à ce moment là au Troc près de 
Rodez à environ 2 km au nord (longitude 2°31.32E : latitude 44°.22.53N système géographique WGS84). Il était aux alentours de 17h45 et 18h, après 15 minutes obligatoire d’échauffement avant de commencer notre séance de touches et de mélées pour le lendemain : donc je peux penser qu’il était plus de 18h30 comme certain l’on dit. C’est alors qu’en tapant une chandelle j’ai aperçu la fameuse météorite ou un fragment de cette dernière car il m’a vraiment semblé qu’elle tombait très proche de moi. J’étais à ce moment là tourné vers le Sud-Ouest (vers Albi) et le spectacle a duré 5 à 10 secondes, puis l’espèce de boule de feu s’est éteinte, laissant pendant quelques secondes derrière elle un nuage de fumée (comme sur la photo de La Dépêche). Le lieu où je me trouvais est situé à 2 km de l’aeroport de Rodez-Marcillac peut être pourrez-vous voir avec les radars si rien n’est tombé à Rodez, peut être cela n’était qu’un effet d’optique, mais j’ai vraiment cru quelle tombait tout proche de moi. C’est le lendemain, en voyant sur les journaux les témoignages, que j’ai pensé que j’avais moi aussi vu la météorite.
7. J’ai aperçu, le 25/01/08 entre 18h et 18h30 sur le plateau du Larzac, commune de Larroque-Sainte- Marguerite un objet lumineux, de couleur blanc-jaune avec traînée et fumée. Cet objet est apparu à 30° en direction de Montredon et allait à la vitesse de l’éclair. Il n’y avait pas de bruit.
8. Dans mon cas je rentrais de Rodez => Albi et vers 18h, j’ai aperçu la boule de feu + trace noire ...une demi-seconde, puis plus rien. L’axe de la trajectoire, j’ai essayé de vous le positionner sur le plan attaché. La hauteur... difficile à dire mais pas très haut à priori. Il m’a semblé la voir ‘’s’éteindre’’...
9. J’habite à 25 km au nord de Rodez à Mouret 12330. Le vendredi 25 janvier j’ai vu tomber ce que j’ai pris pour une pluie d’étoiles en forme de triangle, très lumineuse au sud, légèrement sud-est vers 18h30 ; je regardais le ciel du soleil couchant qui était magnifique, mon regard a été attiré par cette lumière au sud, cela a duré 
2 secondes peut-être et elle a disparu à l’horizon.
10. Je m’appelle ... et, par ailleurs, Pilote privé Avion. J’ai
vu votre appel à témoins concernant la chute d’une météorite le 25 janvier dernier. Il se trouve que je pense en avoir été témoin... .Voici donc ce que j’ai pu observer :
Je circulais sur la N 2088 (dite Avenue de Rodez) pour me rendre à La Primaube (12450) depuis la ville de Rodez. Cette route est sensiblement orientée Nord-Sud (je roulais donc en direction du Sud). Juste avant d’atteindre le rond-point dit “La Boissonade” (il était entre 18h15 et 18h20 LT), j’ai aperçu une vive lueur de couleur blanche avec des teintes légèrement verdâtres, avec une traînée de même couleur, qui chutait sur ma gauche. Elle se situait à peu prés dans mes ”10h” par rapport à ma direction, soit sensiblement Est-Sud-Est de ma position. La trajectoire de l’objet était orientée vers le Sud, sans que je puisse évaluer son orientation sur l’axe Est-Ouest. J’estime un angle de chute par rapport à la verticale d’environ 60 à 70°. Je ne peux pas évaluer à quelle distance se trouvait cet objet par rapport à moi (bien qu’ayant eu, évidemment, la sensation visuelle qu’il se trouvait assez proche). Je n’ai perçu aucun son particulier (de plus, je me trouvais dans ma voiture). 
11. Vendredi 25 janvier 2008, aux alentours de 18h10, en rentrant sur Gages Le Pont (Montrozier) 12630, j’ai aperçu un bolide allant dans la direction S-O au niveau du massif des Palanges. Durant quelques secondes, il 
a délivré quatre à cinq morceaux incandescents.
12. J’habite Capdenac Gare, dans l’Ouest de l’Aveyron, et j’ai vu le 25 janvier dernier vers 18h la chute d’une boule incandescente (de la taille d’une balle de hand-ball). Elle se situait au sud-est de la ville (direction Salles-Courbatiès) et la trajectoire semblait quasi verticale. 
13. Vendredi soir vers 18h15 en arrivant à la gare TGV d’Aix-en-Provence, j’ai nettement vu en direction du 
Sud-ouest un objet lumineux. Avant arrondi et corps constitué d’une queue tres brillante et blanche, tombée du ciel selon un angle de 70 degrés environ. J’ai pensé qu’il allait s’abimer en Méditerranée. J’etais surpris de lire le lendemain que cela s’était passé aux environs de Bourges.
15. Entre 18h et 18h15, le témoin était avec son compagnon, ils ont vu « une étoile filante » de forme allongée avec une flamme bleue et jaune, puis rouge. 
Ce phénomène est apparu au NO et il leur a semblé 
qu’il s’éteignait avant de disparaître au SE.
16. Il s’avère que j’ai aperçu l’objet dans le ciel le 25 aux alentours de 18H 00. Le crépuscule approchait....Ceci dit, j’avais lu le 26, dans la presse qu’une météorite avait été aperçue prés de Bourges et j’avais envoyé un message par mail au journal La Dépêche pour informer de ce que j’avais vu ; puis c’en est resté là. Voici la copie du message: “J’ai aperçu la météorite ou bien un de ses débris vendredi soir aux alentours de 18H00 : une beauté lumineuse, une queue de comète de couleur blanche et suivie d’étincelles du jaune, du vert et un éclat intense et tout ceci à l’arrière d’une boule de feu rougeoyante qui s’est consumée en un laps de temps très court comme si elle tombait dans une zone proche de ma position. A la lecture de tous les articles parus sur ce phénomène, je ne peux pas dire si elle a disparu à des dizaines de km de moi ou bien 1 ou 2 km de moi. Elle m’a fait penser à une fusée de feu d’artifice qui chute et s’éteint, manque de poudre ou de carburant.C’est la première fois que j’aperçois ce phénomène et j’ai vite compris que c’étais la chute d’un objet céleste qui traversait l’atmosphère 
à très grande vitesse (je suis curieux d’astronomie) et j’ai pensé également à un satellite qui se désagrégeait.Je n’ai pas parlé de cette apparition à aucune personne de mon entourage pour éviter toute ironie de leur part. C’est simplement qu’aujourd’hui en lisant les journaux que j’ai fait le rapprochement. Direction de vol de l’objet : 
Nord - sud. Lieu : Sainte-Féréole, commune à 6 km au Nord de Brive en Corrèze. Heure approximative : après 18h. Voilà, si ce témoignage peut résoudre certaines énigmes sur les traces laissées par ce bolide qui aurait explosé sur le Cher.” Dans la mesure qu’une chute éventuelle de la météorite se serait produite dans la région d’Albi : en extrapolant, on peut considérer que la direction prise par l’objet que j’ai aperçu est dans le même axe directionnel. Je parlais dans mon message de quelques dizaines de km, j’aurais dû dire des centaines de kms.
17. Vendredi 25/01 env 18H15 - Lieu d’observation : Egletons Corrèze - Orientation : Sud / Sud-est. Aspect :  
objet lumineux intense orange / bleu-vert.
18. vendredi, entre 18h et 18h30, en venant descendre mes volets, depuis le 4ème étage, j’ai vu une grande lueur, qui descendait rapidement, j’étais surprise, ne pensant pas à celà, un sillon incandescent, rapide, remarquable par la luminosité. C’est en entendant, à la radio, que j’ai réalisé ce que je venais de voir. Sur le plan de Dijon, (c’était parallèle à la rue Marceau), j’ai regardé l’inclinaison (vis-à-vis du nord-sud), et celle-ci transplantée sur une carte de France donne Dijon-Albi. Et comme on parlait de Bourges ... mais maintenant, c’est bien ça. Donc voilà ce que j’ai vu d’un 4ème étage.
19. J’ai vu la météorite le 25/01 dernier. J’étais positionné d’après Google Earth au point 43°48’10.70N 4°13’12.19’’E sur la commune de Langlade dans le Gard. J’ai vu la météorite se désintégrer et disparaître dans le ciel, et donc à mon avis elle n’a pas pu atteindre le sol, sinon elle aurait disparu derrière les collines. Une
importante traînée phosphorescente assez lumineuse, de couleur jaune/vert. J’ai fait une estimation de la trajectoire sur Mappy : une droite allant de la commune de Caveirac vers celle de Sinsans dans le Gard, vallée de la Vaunage.
20. Jeudi soir 31/01/2008 en feuilletant le journal, j’ai 
lu l’article qui parle de la météorite & dans lequel se trouve vos coordonnées. J’habite à Toulouse dans le quartier de Rangueil & le vendredi 25 janvier aux environs de 18 h, j’ai aperçu dans le ciel, à basse 
altitude une traînée lumineuse se déplaçant à très grande vitesse, elle venait du nord/ouest et se dirigeait vert le sud/est, je ne l’ai vue que brièvement.
21. Vendredi, je travaillais et vers 18h00, j’ai fait une pause cigarette, je suis donc sorti de mon bâtiment dont la sortie est orientée vers l’Est/Nord-Est, et je me suis adossé au bâtiment, je regardais donc à l’Est, quand tout à coup, j’ai donc vu cette météorite dans 
une direction quasiment perpendiculaire au bâtiment donc direction Est/Nord-Est. Pour vous décrire ce que j’ai vu : c’était un peu comme une très grosse étoile filante, mais visible en plein jour, elle était donc de couleur quasi jaune, mais à un moment durant une fraction de seconde la couleur jaune s’est estompée pour laisser place à quelque chose de bleu-vert durant peut-être 1 ou 2 dixième de seconde, puis après une dizaine de secondes de chute, elle a disparue derrière les arbres.
22. Simple observateur du ciel, j’ai eu la chance de 
voir cette météorite. J’habite à Lapeyrouse-Fossat, au Nord-est de Toulouse. Je l’ai vue “Plein Est”, et avec une boussole, je pourrais affiner cette valeur. “Plein 
Est”, quand on est en banlieue “Nord” de Toulouse, ça veut bien dire dans une direction qui passe au sud d’Albi. Avec quelques autres témoignages, ça devrait aider pour une localisation plus précise que tout ce que l’on a pu entendre. Par contre, la boule de feu s’est éteinte avant d’arriver au sol. Y a t’il eu percussion ? Après vérification avec la boussole, c’était bien “Plein Est”, à quelques degrés près... Ce phénomène est apparu, par rapport à l’horizon, aux environs de 45°. Il a disparu à 5 ou 10° de l’horizon, qui chez moi est à la même altitude que ma maison, lieu d’observation de la météorite.
23. Je suis domicilé à Cugnaux ; ce jour là peu de 
temps avant la tombée de la nuit, je rentrais en voiture à mon domicile venant de Plaisance du Touch. A l’instant ou j’ai obsevé le phénomène, je circulais Avenue de Plaisance un peu avant son intersection avec la route de Tournefeuille. Sur ma gauche pendant une à deux secondes, j’ai vu une boule de feu jaune orangé avec quelques étincelles dans son sillage ; elle m’a semblée être toute proche, se diriger vers le sol avec un angle de 30 à 45 degrés et suivre une trajectoire de la gauche vers la droite (Difficile d’evaluer la direction exacte 
d’un mobile si l’on n’est pas dans son plan vertical) ; je n’ai pas eu l’impression qu’elle soit apparue très haut dans le ciel (60 deg max au dessus de l’horizon) et s’est éteinte un peu au dessus des toits des maisons qui bordent l’avenue. J’ai un instant pensé a une météorite mais vu son intensité lumineuse, son volume et son apparente proximité, j’ai plutôt pensé à une fusée de feu d’artifice ; c’est suite aux nombreuse informations à se sujet que j’ai fait le raprochement avec ma propre observation. Météorite ou crash d’un satellite ?
24. Je suis retraité, ingénieur ENSEEIHT et Docteur Ingénieur en Physique spatiale. J’habite Pechbusque au sommet des coteaux et le 25 janvier vers 18h15, je regardais dans mon jardin passer le Bélouga d’Airbus, dos aux Pyrénées donc regardant vers le nord. Juste au moment ou le Bélouga venait de passer et était à l’aplomb de l’église de Pechbusque, j’ai vu apparaitre à 30° au dessus de l’horizon face au Nord une boule trés brillante bleu clair (comme la flamme du gaz domestique) de la taille apparente de la lune qui se déplaçait vers l’Est en laissait derrière elle une courte queue incandescente jaune clair. La trajectoire était inclinée d’une vingtaine de degrés par rapport à l’horizontale et j’ai eu l’impression que cette boule allait
s’écraser vers Villefranche. Mon observation très rapide (1 à 2 seconde maximum) contredit totalement la déposition du controleur aérien de Bourges sur le Figaro du 28 janvier où un schéma indique une trajectoire apparente d’Est en Ouest et parle d’une boule de feu jaune vif. J’ai bien vu une trajectoire apparente d’Ouest en Est et j’ai certainement pu observer le début de l’entrée de la météorite dans la haute atmosphère ce 
qui pourrait expliquer la différence de couleur de la boule incandescente dont la température était sans doute plus élevée au moment de l’observation du controleur aérien. J’ai écrit Lundi soir au courrier des lecteurs du Figaro qui n’a pas fait état de mon témoignage.
25. J’habite Auzeville-Tolosane. J’étais en cette fin d’après-midi face à ma fenêtre orientée nord nord-est, légèrement sur la gauche de la fenêtre, lorsque j’ai brusquement mais nettement aperçu sur la droite de mon champ de vision se former un trait lumineux blanc descendant qui s’est terminé par une “étoile” faisant passer à une combustion instantanée ; le trait était proche de la verticale, légèrement convexe (sur ma droite) et légèrement incliné de ma gauche vers ma droite dans le sens de la trajectoire. Avec une boussole et une carte je peux vous préciser les points suivants (avec une marge d’erreur...) - Ma vision se situait environ à 70-80 degrés nord (direction Lavaur, Graulhet,...) La hauteur du phénomène lumineux : apparition à 50 degrés au-dessus de l’horizon et disparition (l’étoile) à 30 degrés.
26. J’étais en voiture avec mon fils et nous avons tous les deux vu la même chose. Nous roulions sur le CD 73, Commune de Savères (31370) au niveau du lieu-dit “Barié” quand nous avons aperçu en direction du nord-est une lueur rouge descendre du ciel suivie d’une fumée blanchâtre. A son apparition, cette lueur était très lumineuse pour finir par s’éteindre bien avant d’arriver au sol. Elle ne m’a pas paru si loin que çà de nous.
27. Mon épouse et moi-même avons vu tomber la meteorite vendredi soir entre 18h05 et 18h15. Je discutais avec un voisin et mon épouse revenait des courses et nous avons tous les deux vu bien que 
n’étant pas ensemble (à environ 250m de distance l’un de l’autre), une magnifique météorite traverser le ciel avec une inclinaison d’environ 4h30/5h00 sur un cadran horaire avec une trajectoire nord-est sud-ouest. Nous étions sur la commune de Fonsorbes en Haute-Garonne et nous regardions vers le sud. La météorite (du moins celle que nous avons vu) n’a donc pu s’écraser qu’au sud sud-ouest de Fonsorbes. Ne sachant pas la taille de la météorite, il est difficile d’évaluer la distance à laquelle elle était. Cela pourrait être quelques kilomètres à plusieurs dizaines, voir plus mais comme elle nous a semblé assez grosse, nous en avons conclu qu’elle ne devait en fait pas être tombée trop loin… Nous sommes même partis dimanche 
après-midi avec le détecteur de métaux quadriller la campagne au sud de Fonsorbes à la recherche de 
trace de chute dans les champs mais rien, nous ne sommes même pas sortis de la voiture (et j’imagine 
que si elle n’avait plus que la taille d’un caillou à 
l’arrivée, c’est un peu normal !). Mais l’espoir fait vivre - 
Je me demande s’il y a vraiment une seule météorite qui est tombée ce soir-là. Dans ce cas, il faut chercher au sud de Fonsorbes et pas vers Bourges ou Albi. - Mais est-ce qu’il ne peut pas y avoir plusieurs fragments d’une météorite qui s’est désintégrée avec des morceaux ayant pris des trajectoires différentes ? Je vous joins une photo satellite avec un point 1 où je me trouvais et l’angle de vision que j’avais et un point 2 où mon épouse se trouvait avec son angle de vision. Tous les deux n’avons pas pu voir si la météorite tombait avant ou après la ligne d’horizon car nous étions en 
ville et gênés par les bâtiments. Comme je me suis toujours intéressé à l’astronomie et aux phénomènes célestes (en très modeste amateur), j’ai été vraiment heureux de pouvoir observer quelques secondes ce phénomène si rare et j’espère que mon témoignage pourra contribuer à retrouver et étudier cette matière venue de l’espace. Pourriez-vous s’il vous plaît me donner un lien où l’on peut suivre les périples de la recherche de cette météorite ou me tenir informé si c’est faisable.
28. Vendredi 25 vers 18h15, je circulais sur la route départementale 2 Haute-Garonne entre Labastide-Beauvoir et Saint-Félix-de-Lauragais à hauteur du village de Vaux ; j’ai aperçu “la météorite”, qui descendait vers le sol. L’avant était de couleur orange incandescent, l’arrière très long de couleur verte. 
Temps d’observation entre 3 et 4 secondes avant la disparition de “la météorite”. Cela m’a fait penser à une fusée de feu d’artifice qui n’aurait pas explosée normalement et qui serait retombée sans éclater. La direction semblait être de Nord Ouest vers Sud, Sud Est.
29. Il était entre 17H35 et 17H50. Après m’être garé 
sur le parking de Carrefour Labège, j’allais entrer dans 
le bâtiment lorsque j’ai observé une trainée blanche avec un objet incandescent qui passait au dessus du bâtiment dans la direction nord-est : compatible de la direction d’albi. En fait sa trajectoire me semblait être du nord vers l’est. J’ai eté surpris, il faisait encore jour, et fais la réflexion à mon fils que ce pourrait être un météorite… L’observation a duré environ 2-3 secondes puis la trainée a disparue derrière le bâtiment. Il est très difficile d’estimer la distance, surement plusieurs dizaines de kilomètres… Je pense que vous devez 
avoir pas mal de témoignages plus précis, mais l’article conforte mon observation car je doutais d’avoir pu observer une chute près de Bourges comme il était annoncé au début.
30. J’étais de retour de Pibrac avec ma femme au volant et moi juste derrière, accompagnés par un couple d’amis, lorsque en direction de la rocade ouest que nous désirions emprunter à la sortie numérotée 1 dont nous approchions, lorsque mon attention a été attirée par apparemment juste après l’embranchement de la bretelle allant à droite vers Blagnac, alors que nous allions tout droit vers l’Est, mon attention a été attirée par un petit avion de couleur rosacée vu par la fenêtre gauche arrière du véhicule, lequel m’a semblé avoir décollé de Blagnac et allait à la vitesse normale 
de décollage (!) en vol horizontal mais en direction apparente du centre de Toulouse. Cela a attiré mon regard étonné car au décollage les avions coupent franchement la direction (3 ou 4 voies) que nous empruntions et évitent donc le centre de Toulouse. Et ensuite à quelques fractions infimes de temps que je ne puis évaluer, j’ai vu par 2 fois le météorite traverser 
la route dans le sens N.S. à la même hauteur, c’est-à-dire en plein milieu du pare-brise. Ma femme au volant 
a alors interellé son amie qui était à ses côtés, également à l’avant, en ces termes : ”Tu as vu...? et 
c’est alors que nous avons pensé tous 3 à un 
météorite (le quatrième occupant n’ayant rien vu). Quant à moi, j’ai vu une grosse boule à la fois rosacée 
et blanche, mais non pas rouge vif, comme disent certains témoins. Ma femme a surtout été impressionnée par la queue, qui n’avait pas retenu mon attention. Il est vrai que de la place arrière mon champ de vue était restreint. Je croyais avoir vu la météorite deux fois, et j’ai donc dû la voir 3 fois, car mon petit avion était sans doute déjà elle ! Mon témoignage vous intéressera peut-être en ce que la trajectoire m’a paru quasi horizontale, mais comme elle était en direction N.S., j’ai pensé qu’on retrouverait l’impact au SUD de Toulouse , dans l’Ariège. Je pensais donc en entendant les premiers témoignages que la météorite de Bourges était une autre ? du même jour, à la même heure. Et maintenant je pense qu’il s’agit peut-être de la désintégration d’une fusée stratosphérique. Grâce aux explications secondes de la Dépêche, je m’explique maintenant que l’image reçue par mon oeil correspond à la rentrée du météorite dans la stratosphère à 60 ou 80 km. de la terre et non à 300 ou 400 m au dessus du sol. 
31. Je viens vous informer de ce que j’ai observé vendredi dernier. Je suis pilote de ligne, et rentrais d’Espagne ce jour-là. Après avoir survolé les Pyrénées au nord-est de Pamplonne, nous étions à 12000 
mètres d’altitude, en direction d’Agen. Vers 18h10 locale, j’ai aperçu à la droite du pare brise, environ 30 degrés sur notre droite (nous étions alors aux environs de Auch). Je l’ai signalée à mon co-pilote qui l’a également vue. Cette lueur s’est arrêtée après 5 à 8 secondes 
de descente, légèrement plus haut que nous, estimé 
à 13 ou 14000 mètres. Au vu de notre position à cette instant, la trace au sol me semble se trouver dans un triangle Toulouse-Gaillac-Albi.
32. Je viens vous apporter mon témoignage sur le bolide aperçu vendredi dernier. J’ai été témoin de l’évènement au moment où je me trouvais sur le porche de ma maison à Saint-Orens, je n’ai donc vu celui-ci qu’à partir du moment où il est entré dans mon champ de vision (voir le dessin joint à ce courriel. Ce dont je me souviens c’est qu’il était très brillant puis la brillance s’est atténuée pour rebriller de nouveau et finalement s’éteindre environ 10° au-dessus de l’horizon. La trajectoire était presque verticale, j’ai essayé de reproduire celle-ci par une flèche sur le dessin. En ce qui concerne la vitesse, c’était rapide (plus rapide qu’un avion ou qu’un satellite traversant le ciel), je pourrais assimiler cela à la vitesse d’un avion de chasse à basse altitude. J’ai eu le sentiment que la vitesse diminuait 
au fur et à mesure que le bolide s’approchait du sol. Il n’y a eu aucun son - L’azimuth était plein Est, j’ai pu le vérifier en prenant des repères que j’avais autour de chez moi (pavillons, arbres etc…). Vous trouverez également en pièce attachées des images donnant la direction d’oservation. Personnellement, je viserais plutôt Castres qu’Albi comme point de chute.
33. Date de l’observation + heure : ven 25/01/2008 entre 18h et 18h15. Lieu exact de l’observation : Fin de l’avenue de Gradignan à Pessac avant d’arriver sur l’avenue du Dr Schweitzer, en direction du Sud. Etat du ciel : complètement dégagé, légèrement crépusculaire. Diamètre apparent visible : impossible à déterminer, car très scintillant. Orientation du météore : Dans la direction Sud Sud Est et disparition au sud après une trajectoire d’orientation Sud Sud Ouest. Inclinaison par rapport au sol : 30-45°. Hauteur d’observation par rapport à l’horizon : ? Durée d’observation : 3 à 4 sec. Trajectoire direction Sud Sud Ouest ou Sud. Je ne dirais pas tombante, comme le témoin de Vayres semble l’indiquer, mais plutôt trajectoire quasi plane (rasant les hautes couches de l’atmosphère), oblique (assiette entre 0 et - 30° maximum). Quant à la distance avancée par le témoin de Vayres (1 km), elle est largement sous-estimée à mon avis. Une météorite commence à se vaporiser dans les hautes couches de l’atmosphère, disons 10-12 km. Autant dire qu’une estimation de la distance au sol avec une telle altitude est très risquée. La distance au sol pour moi peut très bien être de 
200 km voire plus (ce que semble confirmer les témoignages de gens de l’Agenais et autre). J’ai un peu l’habitude de ses erreurs d’estimation car je suis chasseurs d’orage amateur, on en fait tous… ; il serait intéressant de trianguler avec des témoignages plus méridionaux (Toulouse Agen Albi Montpellier : s’ils évoquent un objet au zénith, ça donne une bonne indication…). Luminosité apparente : très scintillant, largement supérieur à la luminosité de la lune ou des étoiles, d’autant que l’on était en plein jour. Impression de fusée de détresse ou feu d’artifice au début puis nettement plus fort. Couleurs observées, ainsi que les éventuelles variations de couleurs lors du passage : 
coeur du phénomène blanc, surtout au début du phénomène puis franchement vert sur la fin, avant l’extinction. J’insiste sur le fait que pour moi il y a eu extinction, contrairement au témoin de Vayres-Libourne, Gironde, France qui n’a probablement pas pu observer cette extinction étant donné les arbres disposés au bout de son jardin (voir journal Sud-Ouest et témoignage sur le net). Traînée visible ? Oui. Traînées persistante : Pas vraiment. Fragmentation observée : Non. Vitesse apparente : je dirais comme une fusée de détresse ou un feu d’artifice, sauf qu’on ne les observe jamais à 100 km de distance. Comparable à ce que l’on peut observer au mois d’août dans le ciel la nuit, en peut-être plus lent, et surtout moins fugace. Un phénomène sonore a t il été entendu : Non, mais j’étais en train de conduire. Intervalle de temps entre le phénomène lumineux et le phénomène sonore.
34. Je vous confirme avoir vu ce que vous appelez une meteorite que moi j’ai plutôt vu comme une espèce de boule de feu le 25 janvier à 18h15 à 5 minutes près dans ma commune du Cannet 06110 ; en repassant dans la rue ou je l’ai vue je pourrai determiner non pas une trajectoire mais plutot une coordonnée descendante ouest nord-ouest facile à determiner plus précisement car j’ai des points de repère. Merci pour cet article car tout le monde m’a pris pour un fou quand j’en ai parlé.
35. Le vendredi 25, vers 18 h 20, roulant sur la rocade Ouest de Rennes en direction du sud, (peut être très légèrement SE ?), nous avons vu tomber une météorite très visible à environ 10° vers la gauche de la direction de la voiture, c’est à dire dans le S/SE. La chute était presque verticale, avec un angle d’environ -10° par rapport à la verticale. Nous avons commencé à la voir lorsqu’elle avait un azimut de l’ordre de 30°.La partie visible pour nous de la chute ne semble pas avoir duré guère plus d’une seconde. Nous n’avons pas pensé alors qu’elle pouvait être si loin, compte tenu du fait qu’elle a été bien visible dans la nuit claire et débutante et nous avons pu la voir jusqu’à un angle très proche du sol disparaissant probablement derrière la couche basse brumeuse. Pour nous sa couleur était celle d’une très grosse étoile filante (plus grosse que n’importe quelle étoile) et il nous a semblé que sa taille avait augmenté plus elle se rapprochait de l’horizon. Il semble me souvenir que nous avons perdu sa visibilité un très bref instant au cours de sa chute (nuage ?). En examinant la carte après que la presse en ait parlé, il m’a semblé impossible qu’elle soit tombée du coté de Bourges, car alors elle aurait due être beaucoup plus 
SE pour nous. L’hypothèse de la direction Albi me semble effectivement plus probable.
36. Je tenais à apporter mon témoignage au sujet de la météorite du 25.01.2008. En congé dans le Sud Ouest de la France, ce jour-là, je venais de franchir l’Adour en voiture à Urt et remontait vers le Nord sur la D12 en direction de Biarotte et Saint-Martin-de-Hinx, lorsque vers 18 h 10 ou 18 h 15, à un endroit précis que je n’ai pas noté, j’ai vu passer haut dans le ciel sur une trajectoire plongeante orientée Nord Ouest vers Sud Est, une lumière bleue verte. La vitesse m’a semblé considérable (moins d’une seconde). J’ai alors essayé de voir sur ma droite si il y avait un impact au sol ; mais je n’ai rien vu (ni lumière, ni fumée). J’ai tout de suite pensé à une météorite qui serait tombée peut-être au-delà de la ligne d’horizon et cela ne m’a pas interpellé plus que ça, me promettant toutefois de lire dès le lendemain la presse locale pour savoir si j’étais le seul à avoir vu ce phénomène. Apparemment, ce n’était pas le cas (mais dans d’autres endroits).
37. J’habite aux Quatre routes (46110), commune du Lot située à 20 km au sud de Brive. J’ai parfaitement observé le phénomène le 25 janvier vers 18 h. C’était une boule de feu très lumineuse avec une longue traînée qui allait du nord vers pensé à une grosse fusée tirée localement par un particulier. Je vous souhaite de réussir dans vos recherches.
38. j’ai constaté le phénomène le vendredi 25 vers 18h15 de mon domicile. j’habite dans un petit village du Lot, à Saint-Bressou près de Figeac.Je situerais la descente de cette boule lumineuse à peu près à l’est. Elle est apparue une à deux secondes avec une plongée verticale. Elle m’a fait penser à la descente d’une fusée de feu d’artifice, car elle semblait très proche de mon point de vue. Si vous désiriez plus de détail vous pouvez me contacter.
39. j’ai aperçu une boule de feu très scintillante dans le ciel.. Elle se déplaçait très rapidement, de bas en haut, se dirigeant vers le sud, sud-ouest. Elle est apparue et a
disparu en une demi-seconde environ.
40. Mon mari l’a aperçu, il est persuadé qu’elle est tombée dans son champ, pour lui la boule brillante a explosé et est tombé au-dessus de son champ. Cela 
est surement peu probable, mais pour indication dans vos recherches, sachez qu’il l’a très clairement aperçu et nous habitons dans le nord du lot et garonne, à Parranquet, et sa direction allait plutôt en direction du sud, sud ouest. La direction d’Albi me parait dépassée ?
41. Il était 18 h 10, je revenais de Tonneins (Lot-et-Garonne) en direction Cahors. Quand j’ai vu cette boule de feu avec une traînée je me trouvais exactement sur la commune du Castella, Sembas, St Antoine, c’était sur ma gauche, je l’ai vu tombé nord-ouest mais pour moi je pense qu’Albi est trop bas concernant le point de chute ; je verrais plutot au-dessus de Fumel sur la direction de Limoges.
42. Je tiens à faire part de mon témoignage concernant cette boule de feu rouge et jaune que j’ai bien vu durant environ 2 seconde le vendredi 25 janvier et ce entre 18h11 et 18h 12. Je roulais sur la RN 21 de Montestruc à Casteljaloux (Gers) à environ 60 km/h et regardant sur le côté gauche alors qu ‘il faisait encore jour j’ai vu cette boule en feu dans une trajectoire tombante nord sud et qui s’est désintégrée, j’ai pensé à un avion tombant vers Mauvezin....ou plus loin, cela ressemblait à une énorme étoile filante mais en plein jour cela me parraissait improbable... ?
43. J’habite Lempdes 63 ,10 km à l’Est de Clermont-Ferrand. Vers 18h15 vendredi 25 janvier, j’étais dans la cuisine à regarder par la porte fenêtre en direction du Sud. Soudain, j’ai vu une boule verte fluorescente tomber pratiquement à la verticale derrière le garage 
de la maison de mon voisin. Je me suis bien rendu compte qu’il s’agissait d’un objet insolite, car je n’ai entendu aucun bruit, ni dégagement de fumée. J’estime la durée du passage de cette lumière à moins de 2 secondes, et sa taille, relativement à la maison de 
mon voisin, à un ballon. En voyant cette lumière, j’ai instantanément appelé mon mari, mais il été déja trop tard, il n’a rien vu. Après quelques moqueries de sa 
part, il a pensé qu’il pouvait s’agir d’une météorite tombée à plusieurs centaines de km. La direction de cette météorite par rapport à notre maison est le Sud, peut-être légérement Est. Soit en azimut entre 160 et 180 degrés par rapport à Lempdes (Puy-de-Dôme). Je ne peut m’empêcher de penser que la “personne de Bourges” a vu la même météorite que moi. Donc plein Sud.
44. Le 25/01/08, en fin de journée, je me trouvais sur l’autoroute de Tarbes Est, au Cap Vern ; j’ai aperçu une boule de feu avec traînée jaune, qui allait très vite, plus vite que la voiture. Cette boule était horizontale, proche de l’horizon et se dirigeait vers l’Est.
45. Je me trouvais dans les Hautes-Pyrénées le 25 janvier dernier, en effet j’ai une maison dans un petit village “Oléac Debat” 65350. Je sortais d’une des dépendances pour rejoindre ma maison entre 18h30 et 18h45 marchant du sud-ouest vers le nord-est, lorsque j’ai vu dans le ciel ce que j’ai pris tout d’abord pour une fusée de détresse, c’est à dire un point très lumineux avec une légère traînée allant d’ouest en est par rapport à ma position ; ce n’est pas retombé, la trajectoire 
était légèrement ovale. Il faisait très beau ce jour-là, la nuit n’était pas encore tombée, mais ma maison étant sur une hauteur, isolée et entourée de bois et de cultures, il y avait du brouillard qui stagnait plus bas. Cette “fusée” ne faisait aucun bruit. Étonnée, je suis allée appeler mon mari et nous nous sommes dirigés ensemble derrière la maison pour voir ce que cela pouvait être. Tout était calme, il n’y avait pas de voiture sur la route à l’ouest ni de promeneurs. Il y a juste 
deux maisons à environ 500m de la nôtre au nord séparées de nous par un bois qui descend dans un creux et des champs ; et personne dehors près de ces maisons. Je ne savais quoi penser car j’étais bien sûre de ce que j’avais vu et en même temps, je ne voyais pas qui aurait pu lancer un signal de détresse ou une fusée de feu d’artifice depuis le fond du bois. C’est par les journaux que nous avons appris la chute de la 
météorite à la même heure ce jour-là, mais il était impossible que j’ai pu la voir si elle était tombée dans 
le Cher. Quand on a parlé d’Albi cela était encore loin mais plus plausible, et en tout cas dans la direction où j’ai vu ce point lumineux. Peut être étai-ce une partie infime de la météorite qui se désagrégeait dans le ciel ?
46. J’ai très clairement vu cette météorite à Saint-Cyr-aux-Monts-d’Or,à coté de Lyon. Je n’ai pas noté l’heure mais le soleil se couchait et était peu au dessus de l’horizon. Il m’est apparu comme un fuselage d’avion (mais sans ailes et plus gros !) avec des reflets argentés. Il se dirigeait w-sw (légèrement à gauche du soleil) et semblait aller s’écraser sur les collines à l’horizon. Je l’ai dit à ma belle-soeur dans le salon de laquelle je 
me trouvais, qui a suggéré un reflet du soleil sur un avion. Ce n’était pas le cas : l’objet apparaissait beaucoup plus gros et surtout aller infiniment plus vite !
J’espère que ce témoignage pourra vous aider dans l’étude de la trajectoire de cette météorite et le lieu de sa disparition.
47. Je roulais sur l’autoroute A 41 Nord, dans le sens Genève - Annecy, à hauteur de la Roche-sur-Foron (Haute-Savoie), lorsque vers 18h10, j’ai très nettement distingué dans le ciel crépusculaire une boule de feu de couleur orange luminescente, suivie par une trainée de même couleur, descendant à très vive allure en direction Sud-Ouest et ce pendant 2 ou 3 secondes. C’était à la fois beau et inquiétant. J’ai pensé que cette boule était tombée non loin, dans la région de Belley (Ain), mais sans pouvoir donner de situation précise.
48. Je tiens à vous signaler que j’ai vu hier soir, un peu après six heures, un objet enflammé qui traversait le ciel. Je me trouvais sur la D471 direction Melun, à hauteur de Presles en Brie. L’objet enflammé s’est, me semble-t-il, divisé en plusieurs parties, une semblant plus grosse gardant la trajectoire d’origine. L’objet me semblait sur un axe légèrement décalé sur la droite par rapport à l’axe de la route, presque plein sud donc.
49. Vendredi 25 janvier vers 18h, j’ai vu dans le ciel comme une très grande et grosse étoile filante très surprenant ! Je l’ai dit aussitôt à maman qui était avec moi dehors dans le jardin mais qui n’a rien vu. Cette lueur était allongée orange avec comme des étincelles en queue, finissant par une grosse lueur bleutée. Son mouvement a été en arc-boutant venant du Nord vers sud est et j’ai dis maman “viens, on va voir on dirait qu’elle a atterrit juste derrière notre voisin” bien sûr maman m’a expliqué que ces phénomènes étaient innaccessibles, mais depuis les parutions dans le journaux parlant de cette fameuse météorite dans le Tarn, j’avais moi aussi envie de vous parler de ce que j’avais vu. Maman est au courant de ce message. J’habite à Albi.
50. Le 25 janvier un peu avant 18 heures, je roulais en voiture quand mon attention fut attirée par une très 
vive lueur : j’ai donné un grand coup de frein tellement j’avais l’impression que cette espèce de boule de feu allait s’écraser dans le champ d’en face ! Je me trouvais sur la petite route allant de Terre-Clapier à Teillet (dans le Tarn), et j’ai vu le phénomène sur ma gauche, au dessus des arbres. Je dirai que la météorite allait d’Ouest en Est, plutôt du Nord Ouest vers le Sud Est mais difficile d’être vraiment pécise. Comme j’ai pu le lire dans les autres témoignages, j’ai moi aussi vu une masse assez importante, suivi d’une trainée trés lumineuse, visible pendant environ 3 secondes. J’ai pu apercevoir comme des petites projections partant de la “boule de feu”.Cela se trouvait assez bas dans le ciel, tout juste assez haut pour que je puisse l’observer au dessus des arbres bordant la route. savoir ce que cela était vraiment.. - 81120 Teillet.
51. J’étais dans mon jardin lorsque j’ai aperçu une boule de feu plus grosse qu’un ballon de foot, on aurait dit une énorme fusée d’artifice avec une traînée incandescente en explosion d’environ 3-4 mètres de long. Je l’ai vu a environ 20 mètres de haut, et elle piquait à 45° en direction Nord/Nord-est. J’ai eu l’impression qu’elle était tombé entre ma maison et un petit bois pas très loin. 
52. Le vendredi 25.01.08 vers 18 heures 15, j’ai également aperçu la météorite qui a éclairé le ciel d’une lumière semblable à un feu d’artifice, j’ai d’ailleurs pensé sur le coup qu’il s’agissait de cela mais à la réflexion vu la vitesse de descente de l’objet il ne peut s’agir que de la fameuse météorite.. Lagrave 81150, j’étais au centre du village et l’objet a éclairé le ciel en descente dans un axe Nord – Est. Il me semble bien que la lumière s’est éteinte et n’a pas disparue de ma vue à l’horizon.
53. Je circulais en voiture sur la D600 (Cordes - 81), Lexos, plus précisément entre Marnaves et Milhars, à l’embranchement de la route vers Mouzieys-Panens... J’ai vu dans le ciel, direction N.-N.O., un panache aux couleurs vives et étincelantes qui semblait porté par un manche. Mon mari qui conduisait n’a pu regarder car il
croisait deux voitures phares allumés (tombée de la nuit).
54. Mes parents resident Almayrac dans le Tarn. Ma mère était dehors vendredi dernier vers 18h15. Elle a vu une boule de feu orangée avec une espèce de “traîne” . Elle venait de la direction ouest et se dirigeait vers l’est. Elle est passée au dessus de leur maison. Elle avait l’impression qu’elle allait s’écraser à proximité. Il lui a même semblé entendre une espèce de souffle ou bruit à son passage.
55. Mme ... était au centre équestre de Damiatte (81)  ;  
elle a vu une grosse boule incandescente avec une traînée NE – cette boule est descendue très vite et il lui a semblé qu’elle explosait. Il n’y avait aucun bruit.
56. Ayant quelques notions d’astronomie, je vous retransmet l’observation du phénomène vu par un parent habitant Villeneuve-les-Lavaur (Tarn) 15 km sud de Lavaur : Le 25/01/08 vers 18h10 j’étais à 2m du 
sol (sur une échelle), je regardais vers le nord et j’ai vu une boule rouge venant du nord-ouest vers l’est, trajectoire inclinée à environ 40° sur l’horizon. Arrivée pratiquement à l’est à une hauteur d’environ 1 ou 2 épaisseurs de doigt de l’horizon la boule a explosé, produisant plusieurs couleurs (vert, jaune, rouge), et elle a continué sur la même trajectoire avant de disparaître, mais sans passer sous l’horizon.
57. J’ai vu dans le ciel le 25 janvier une masse incandescente qui m’a fait penser à une fusée de feu d’artifice . Cela s’est passé vers 18 h 10 à Puygouzon près d’Albi tout près du vieux hameau de Puygouzon. La direction était approximativement du nord vers le sud.
58. Je me situe sur la commune de Montfermier, 
dans le Tarn & Garonne (82). Je regardais en direction de l’Est Sud-Est quand vendredi 25 janvier 08 à 18h25 j’ai aperçu une grosse boule de feu avec des flammes suivie d’une lueur. Elle avançait très vite avec une direction nord-sud avec un angle très prononcé vers le bas. Je pensais qu’elle était tombée qu’à quelques kilomètres de chez moi et non dans le Tarn.
59. Le 25 janvier vers 18h15, j’étais à Caussade 
(82300) dans le salon orienté à l’est et j’ai observé pendant environ 10secondes une « météorite » se déplaçant ouest-est à très basse altitude (semblait-il) ; sa taille était d’environ 1m 50 à 2m ; c’était semblable à une étoile filante ; la queue était d’une belle couleur orangée pétillant comme une fusée de feux d’artifice amateur et à l’extrémité une boule blanche plutôt de petite taille. C’était magnifique ; j’ai eu l’impression de pouvoir la toucher si j’avais été à l’extérieur. Bien sûr comme les autres témoins j’ai cru qu’elle s’était écrasée dans le champ devant chez moi !
60. J’étais à Avignon, en plein centre ville, je regardais vers l’ouest, et j’ai vu passer cette grosse chose en feu, laissant une longue traînée derière elle, assez haut 
dans le ciel, qui allait nettement vers le sud, avec une inclinaison assez forte vers le sol. Comme je peux me replacer au même endroit, et que je peux retracer facilement la trajectoire entre les batiments, il est peut-être possible d’affiner ces données de trajectoire et de hauteur dans le ciel. J’ai contacté la police d’Avignon la semaine dernière pour leur signaler ce que j’ai vu, ils m’ont répondu que le lieu de chute était dans le 
centre de la France, ce qui ne correspond pas à ce que j’ai vu !
61. Date de l’observation + heure : vendredi 25 janvier 2008 à 18 h 10 mn
Lieu exact de l’observation : Orange (Vaucluse) - ZAC du Coudoulet - rue d’Italie
Etat du ciel : ciel dégagé, au moment où la nuit tombait
Orientation du météore : pour moi, direction Nord-Est vers Sud-Ouest. 260° d’après ma boussole.
Hauteur d’observation par rapport à l’horizon : assez élevé
Durée d’observation : plus longtemps que pour une étoile filante
Pourriez vous montrer sur place la trajectoire du météore ? Oui
Luminosité apparente :  plus lumineux qu’une étoile filante
Couleurs observées, ainsi que les éventuelles variations de couleurs lors du passage : colorée
Traînée visible ? Traînées persistante ? Traînée blanche en zig zag plus large que celle d’un avion et 
persistante
Fragmentation observée : j’ai observé l’explosion de l’objet mais n’ai vu aucun morceau s’éparpiller.
Vitesse apparente : très rapide.
Un phénomène sonore a t il été entendu ? Je n’ai rien entendu
Y a t’il eu l’observation de l’arrivée au sol du météore ? Non. Il a explosé en vol.
Y avait il d’autres personnes qui ont observé avec vous ce phénomène ? : mon fils, d’autres personnes qui étaient sur le parking en même temps que moi mais 
que je ne connais pas.
62. Il devait être aux environs de 18 h, j’étais en voiture à la sortie d’Apt, ave Ph de Girard, j’ai aperçu cette boule de feu traverser le ciel au-dessus du centre hospitalier à une vitesse similaire à celle d’une étoile filante. La direction suivie était sud-ouest. Son passage était suivie d’une traînée similaire à celle laissée par les avions de lignes mais de formes irrégulières.
63. J’etais en voiture dans le Vaucluse (84), j’allais de Pertuis à Villelaure sur la D973. C’est en arrivant à 100 ou 200m du rond point qui se situe pratiquement à l’entrée de Villelaure que j’ai vu le météorite ; il était 18h11 environ (j’ai tout de suite appelé mon père, mon portable affiche 18h11m35s au moment de l’appel), l’objet était très lumineux, avec une longue “traînée lumineuse” derrière lui, une lumière vive et jaune-
verte ; je l’ai vu à travers mon pare brise avant, en haut 
à gauche. je roulais vers le nord-ouest et je pense qu’elle allait presque plein est ; sa trajectoire était légèrement arrondie mais relativement horizontale (pas comme si elle tombait tout droit sur nous je veux dire) ; elle n’a pas disparu derrière des arbres ou autres, à mon niveau elle a juste cessé de briller. Tout ceci à prendre avec beaucoup de précaution car ça s’est déroulé très vite.
64. J’ai vu la chute de météorite du 25 janvier et je 
suis étonné d’entendre dire depuis lors que l’objet 
serait tombé près de Bourges parce que quelqu’un l’aurait vu dans le ciel de Bourges. Pour ma part, j’ai observé ceci : j’étais dans une maison, à 10km au nord de Limoges, sur la commune de Bonnac-la-Côte. J’ai vu tomber du ciel, sans bruit, à une distance impossible à évaluer, un gros objet dégageant une forte lumière blanche, de plus en plus intense. La lumière blanche était de forme plutôt ronde, entourée d’un halo bleu-vert et suivi d’une traînée orangée, comme une fusée de feu d’artifice. Le tout a disparu en un instant, sans laisser sans aucune trace ni fumée, au moment où je pensais qu’il allait tomber au sol dans les deux ou trois secondes suivantes. Le ciel était parfaitement clair, malgré la tombée du jour, et il n’y avait aucun nuage. Je me suis précipité à la fenêtre pour voir s’il n’y avait rien d’autre, mais je n’ai absolument rien vu de plus. Compte tenu de l’orientation sud-est de la maison dans 
laquelle je me trouvais et de la place que j’occupais en regardant par la fenêtre, l’objet était pour moi en direction sud-est. Je dirai au cap 135. Peut-être 140. 
La région de Bourges est donc totalement exclue, ce qu’ont confirmé sur divers forums d’autres observateurs, en Vaucluse et en Dordogne, par exemple, qui l’ont vu, l’un en direction de l’ouest, l’autre en direction de l’est.
65. Cassis, dont les cordonnnées (avec Google Earth) sont: 43° 12’ 32.32” N et 5° 33’ 20.72” E. J’ai vu la meteorite tomber avec une trajectoire à 45° du nord vers l’ouest. L’azimuth de l’objet, vu de chez moi était 
environ de 270-280°, en plein vers le massif de la Gineste. On aurait dit un objet enflammé avec des etincelles. Cette boule de feu s’est éteinte loin du sol, j’ai meme cru que les fragments - invisibles - étaient tombés sur le massif de la Gineste. J’ai vainement écouté, aucun bruit n’est parvenu à mes oreilles.
66. J’ai observé le phénomène météorite vendredi après-midi vers 18h15. Je conduisais entre Fronton et Bouloc sur la D4 lorsque j’ai aperçu sur ma gauche 
une lueur intense, j’ai tout de suite pensé à une météorite. La trajectoire était sensiblement parallèle à la route, je dirais NE-SO. J’ai vraiment eu l’impression qu’elle se trouvait à une centaine de mètre de moi au dessus du champs ; mais au vu des nombreux témoignages de la sorte, je commence à me demander si ce n’est pas une illusion d’optique due à la forte luminosité. Par contre cela n’avait rien d’énorme (taille). Ce qui est sûr c’est que je l’ai vu s’éteindre alors qu’elle était encore au dessus des arbres. Est-il possible que 
ce soit un débris ayant une trajectoire similaire avec ladite météorite ?
67. Date et heure exacte de l’observation : vendredi 25 entre 18h05 et 18h15 
Lieu exact de l’observation : Vayres (Gironde)
Etat du ciel : dégagé
Quel était le diamètre apparent du météore ? impossible  à dire ne connaissant pas la distance de l’objet mais 
la taille de l’ongle de mon petit doigt à 30 cm ce qui fait énorme ! 
Où est apparu le météore ? Où a-t’il disparu ? Je
vous joins une photo montage cela sera plus simple...
Quelle était l’inclinaison du météore par rapport au 
sol ? 80°
Pendant combien de secondes avez-vous observé le météore ? 2 à 3 secondes
Quelle était la luminosité apparente du météore ? Très clair blanche metalique
De quel couleur était le météore ? Très clair blanche metalique pas d’autre couleur pour ma part
Avez-vous pu observer une traînée et pendant combien de temps ? Quel était son aspect ? Une traînée d’etincelles, pas de traces restant dans la ciel
Avez-vous observé une fragmentation du météore ? Non
Quelle vitesse apparente attribueriez-vous au 
météore ? tres rapide mais pas évident à determiner... 500 km/h ?
Un phénomène sonore a-t’il été entendu ? Non aucun 
et je suis affirmatif il n’y a ici aucune pollution sonore, 
je m’attendais à entendre quelque chose et à ressentir une onde de choc, mais rien à mon plus grand étonnement
Combien de temps s’est-il écoulé entre le phénomène lumineux et le phénomène sonore ? Sans objet puisque aucun bruit perçu
Avez-vous vu le météore percuter le sol ? non mais disparaitre verticalement à l’horizon donc il est bien tombé quelque part 
Si vous vous trouviez à proximité de la chute du météore, avez-vous entamé des recherches ? Avez-vous trouvé des roches suspectes ?  Non trop difficile, mais j’ai bien repéré l’axe par rapport à ma position au degré près puisque j’ai pris des repères sur le paysage face à moi : Je suis certain de ma position GPS et de la direction précise de mon observation, ayant bien pris soin de relever des points de repères precis.
Etiez-vous accompagné d’autres personnes qui ont observé ce phénomène ? non
En avez-vous entendu parler de la part d’autres personnes qui ne vous accompagnaient pas ? oui sur les forums
En piece jointe l’image (montage) que j’ai réalisé avec une photo prise du fauteuil que j’occupais lors de la chute du météore et un dessin le plus fidèle possible pour la taille, la couleur, la trajectoire... et orientation 
E-S-E 120°
68. Vendredi 25 janvier 2008, j’emmène mon enfant à son cours de musique de 18h15, lorsqu’avant d’arriver à son cours, donc avant 18h15 nous apercevons lui et moi une lumière de couleur rouge pour lui, moi plutôt jaune dans le ciel. Intrigué, il me demande ce que 
c’est. Je lui réponds “c’est peut-être une météorite”.
Position lors de cette vue : 47°14 N - 5°56 E 
Direction de l’apparition : Sud Sud-Ouest
Distance approximative : 2 à 5 km 
Hauteur approximative : 500 m à 2 km 
Sens de la météorite : de haut en bas
25115 Pouilley les vignes.
69. Entre 17H45 et 18H00, vers le sud, j’ai apercu une boule de feu traversant le ciel vers le sud 25°est sur 
une distance d’environ 15 ou 20 pleines lunes ; elle a semblée se morceler, relâchant des petits morceaux de couleur bleu vert (comme des leurres d’avion de 
chasse). Elle n’a laissé qu’une furtive traînée.
Ma position sur Google est 45°01’11.32”N 1°35’54.29”E
70. J’ai eu la chance d’observer le météore du 25 
janvier à la tombée de la nuit. Je suis médiateur scientifique au Centre d’Atronomie de St-Michel l’Observatoire et je suis en mesure de vous fournir 
une estimation de l’azimut de l’intersection horizon/trajectoire du météorite en question : Entre 60 et 80°  (Azimut compté à partir de la direction Sud selon la convention utilisée en astronomie). Observation a été faite depuis Cruis (04) coordonnées GPS 5.8°E ; 44.0°N.
71. Il était 18h11 précise quand en conduisant avec un ami, nous avons aperçu une très grosse boule de feu, très lumineuse, qui traversait le ciel. Je vous montre sur
la carte ci-jointe l’endroit très précis où nous étions, ainsi que la direction estimée de la trajectoire de cette boule de feu. Nous avons de suite pensé à une météorite car il n’y avait aucune trace de fumée dans sa trajectoire. Mon ami a pu voir plus précisément les couleurs de la traînée (bleu, rose…). Nous pensions que cette météorite était tombée dans les environs de Périgueux car la boule de feu était tellement grosse qu’elle nous semblait relativement proche.
72. Ai vu la météorite entre 17h55 et 18h05 
Elévation ~ 45°.
trajectoire descendante – entre Roques sur Garonne et Basso Cambo – plan joint
73 44°04’43,45’’N - 9’10,49’’E alt 363m
Vu à 200°S-SW, clinomètre 20°, sur crête alt. 700m à 950m du point d’observation
Flash de 4 boules selon une verticale la plus grosse (diamètre 1/3 de rayon pleine lune de janvier) 30° du sommet sur la gauche, même sommet la deuxième à droite 30° plus basse, deux beaucoup plus petites au pied de la verticale, schéma imparfait.
Puis extinction, jaune orangée disparaissant derrière la crête.Trainée horizontale débutant de la verticale du point d’observation,disparue en zigzag après 2 mn.
74. La Molière (Valleraugue). 44°04’13,86’’N, 3°40’43,24’’E, 389m, 230° SW crête alt 580 m à 800 m de distance , à « une coudée « sur la crête explosion en forme de carré/losange, traînée très inclinée, bang 
« sourd » 3 mn après. 
75. Endevieille 30120 Le Vigan, 44°00’04,77’’N, 3°36’57,67’’E 423 m, sensation de fusée de détresse se dirigeant S 170°, trainée horizontale, bang estimé 
à 4mn ; en Cévennes
76. Circulant le long du Rhône entre Valence 26000 et Bourg-les-Valence 26500, j’ai nettement vu une explosion plein sud ouest.
77. 82390 Lacapelette. J’ai vu ce 25 Janvier en fin d’après-midi comme une étoile filante, mais en plein jour, une boule en fusion suivie d’une traînée lumineuse à l’Est sud-Est de ma maison. Je l’ai vu s’éteindre 
avant de toucher le sol, alors je pense que tout le matériel a dû fondre avant de toucher le sol. 
78. Je rentrais chez moi à Graulhet vendredi 25 janvier à 18h00 accompagnée d’une personne de ma famille lorsque nous avons du nous arrêter, surprises par ce 
feu d’artifice venu d’en haut. Nous aurions dit une 
fusée d’artifice, mais de taille supérieure, dont la queue étincelait comme les bougies magiques d’anniversaire.
Nous l’avons vu en direction du sud-est.
79. Le vendredi 25 janvier, entre 18h05 et 18h20, nous circulions, mon épouse mes deux enfants et moi, sur 
la nationale 73 dans le sens Dole (39) Seurre (21). 
Juste après être passés sous le pont de l’autoroute 
A39, nous avons vu, un instant très bref, comme une boule de feu (couleurs du vert au jaune-orange) qui nous a “paru” tomber sur la piste de l’aéroport régional de Tavaux. Sur les images jointes, j’ai fait apparaître l’emplacement de notre véhicule et l’angle approximatif de vue du phénomène (orientation Google Earth). 21250
Chamblanc.
80. J’ai bien vu la météorite : je travaillais sur la commune de Parisot et la scène s’est déroulée juste en face et bien que je ne sois pas qualifié dans ce domaine, je dirais qu’il n’est pas possible qu’elle soit tombée 
dans le département vu la trajectoire, l’altitude, la vitesse etc... On peut aller se positionner pour vérifier !
81. Vendredi dernier, vers 18h15, je me trouvais moi-même dehors à Cuq-les-Vielmur, et j’ai vu moi aussi la chose devant mes yeux, sur la moment cela ma fait bizarre, une boule blanche suivie d’une très longue queue dorée blanchâtre, et j’ai eu comme l’impressions qu’elle tombait, que la queue disparaissait, comme quand on voit tomber un feu d’artifice après l’illumination, mais 
c’est vrai quelle ma paru très basse, mais je pense que c’est un effet optique, j’ai un voisin qui ce trouvait avec moi et la vu aussi, comme elle a peut être continué sa route, difficile à dire, je serais curieuse de savoir si elle est vraiment tombée, et où.
82. Vendredi en fin d’après midi, mes parents regardaient la télé (peut-être Smallville sur la 6) quand ma mère m’a appelé pour me demander si j’avais vu une lumière dans le ciel. Mais comme par hasard je 
ne me trouvais pas dans ma chambre où j’aurais pu 
la voir ! Mon père (qui regardait la télé) a vu le reflet de la lumière sur la voiture. Elle est allée dans la direction de Cap Découverte à Taix !
Lempery 81130 Taix
83. Voici mes observations : le 25/01 vers 18h15, nous étions (à 2) au bord du Tarn à Rivières 81 lieu-dit Courtade Basse et marchions en direction SE. Nous avons vu l’objet lorsqu’il a attiré notre attention, sur notre gauche. Grandeur relative comparable à pleine lune; vitesse relative très rapide ; très grande brillance blanche + étincelles de la boule ; queue verdâtre 
comme soudure sur cuivre. Trajectoire d’abord quasi horizontale puis vers le sol (genre parabole axe horizontal). L’eclairement s’est éteint environ à 20° par rapport à l’horizon. Sur une carte j’ai tracé la droite de notre position vers la disparition du phénomène, elle passe effectivement près de Paulinet. L’extrême brillance et grande vitesse nous avaient donné l’impression d’un objet très proche, mais compte tenu des autres observations, je comprends que ce n’est qu’une fausse impression.
84. Vendredi soir vers 18h je roulais sur le plateau de Carrendier, commune de Saint-Antonin-Noble-Val, à la limite du Tarn-et-Garonne et du Tarn, lorsque j’ai vu 
une traînée éblouissante qui émettait des étincelles en se vrillant verticalement. Elle a “plongé” me semble t-il 
à quelques km de là dans la vallée de L’Aveyron ou 
sur la Grésigne (?) La proximité de l’objet enflammé 
nous a même fait craindre un incendie !
85. Lescout 81110 à 17h30 phénomène accompagné de bruit.
86. A 19h25, réception d’un appel téléphonique provenant d’une personne se présentant au nom de  ... 
82130 La Francaise. Suite à un appel à témoin qui aurait été diffusé dans les médias régionaux, affirme avoir vu tomber une météorite ou une comète, vendredi 
25 Janvier 2008 entre 18h00 et 18h15 à l’est de la commune de La Francaise (82). Cette personne est en mesure de donner un cap précis du lieux d’impact et reste à la disposition du CNES pour d’éventuels compléments d’information.
87. Je me permets de vous contacter pour vous faire part de mon témoignage auprès de la météorite chutée dans le département du Tarn. Vendredi soir vers 18h00, lors de mon trajet hebdomadaire, j’ai apperçu un 
objet tomber du ciel sur la route entre Villefranche d’Albigeois et Paulinet. Cet objet, que j’ai de 
suite supposé comme un météorite, est tomber verticalement à environ 200 mètres de mon véhicule avant de s’éteindre à environ 30 à 50 mètres de 
hauteur. Il s’agissait d’une boule très incandescente 
de couleur bleue avec un panache d’étincelle orange à son derrière. De grosseur indéterminée, mais pas supérieure à une boule de pétanque.
88. Je suis madame ... ; j’ai aperçu la meteorite 
vendredi soir vers 18h05 dans sur la region de Castres.
89. Ayant vu la meteorite le vendredi soir à 18 heures
passées dans une direction qui correspond tout à fait 
à l’azimut d’Albi (axe Rosiéres 07 - nord Lablachère 07) voir un peu plus au nord d’Albi. L’article que je viens de voir sur le site La Dépêche correspond tout a fait à ce que j’ai vu. Je confirme le fait qu’elle a explosée en altitude à la manière d’un feu d’artifice et s’est brisée 
en quatre ou cinq morceaux qui se sont consumés. L’axe de chute était pour moi aussi très vertical, en témoigne la ligne de fumée qui est restée longtemps après.
90. Je vous fais part du témoignage de mon mari qui est agriculteur à Lavaur (81) : Il m’a demandé si je n’avais pas vu le “feu d’artifice” apparu dans le ciel en milieu d’après midi et “avec plein d’étincelles qui ont disparu comme une fusée”. j’ai été très étonnée qu’il me parle d’un feu d’artifice en pleine journée et je lui dis 
que cela devait plutôt être une étoile filante ou alors 
un feu de détresse lancé avec un pistolet (comme 
en mer) ! Alors à la lecture de cet article, peut être 
faut-il croire qu’il s’agit sans doute de cette météorite ?
91. Vendredi 25 janvier vers 18h15 je roulais sur la route de Millau, à la sortie d’Albi, juste après le crématorium. J’allais tourner pour prendre la bretelle de la rocade en direction de Carmaux lorsque je vois en face de moi quelque chose qui ressemblait à une fusée avec du 
feu. Elle se dirigeait au dessus de “Mondial Pêche” légèrement vers ma droite. J’ai aussitôt dit à ma fille 
et à sa copine qui étaient à l’arrière de la voiture “Regardez là dans le ciel” et puis plus rien. Elles se 
sont moquées de moi en disant que j’avais des visions. 81990 Cambon d’Albi.
92. Je me permets de vous envoyer ce mail pour apporter mon témoignage et vous confirmer que j’ai aperçu une lueur rouge scintillante, ressemblant à une retombée de feux d’artifice, en plus volumineux bien 
sûr, dans le ciel d’Albi le 25/01/2008. Il était environ 18h10, 18h15 lorsque discutant avec ma voisine sur le trottoir, nous avons pu voir toutes les deux ce phénomène. Cette lueur était en phase descente.
93. Je viens vers vous suite à l’article paru dans le journal et l’appel à témoin, en effet vendredi dernier, 
j’ai été témoin du phénomène aux environs de 18h/18h15. Je me trouvais sur la route reliant 
Réalmont à Castres et sur une longue ligne droite sur ma gauche, mon regard a été attiré par une lumière assez forte. En tournant la tête j’ai vu comme une 
fusée de feu d’artifice descendre du ciel et finir de se désintégrer à environ 50 mètres du sol entre deux fermes dans un champ, j’ai tout d’abord pensé à des adolescents s’amusant avec des feux d’artifice mais l’heure, l’intensité et la grosseur de l’objet m’ont paru ne pas être en concordance ; peut être est-ce l’effet d’optique mais l’impression etait vraiment que l’objet a fini de se consumer avant de toucher terre dans le champ séparant ces deux fermes ; je vous envoie ci-dessous le lien vers la localisation géoportail du lieu.
94. J’ai bien aperçu la météorite, que je croyais un feu d’artifice, ce vendredi dernier à 18h15 précise de Montauban sur l’avenue Marcel Unal exactement. Mon conjoint qui venait me récupérer l’a vue aussi alors 
qu’il était au centre ville de Montauban.
95. Il était entre 18h 25 et 18h30 et tout d’un coup 
alors que nous étions assises dans mon salon, nous avons vu une belle boule de feu suivie de 4 ou5 boules de plus petites tailles décrivant un arc de cercle et semblant s’ecraser sur la route à l’angle du jardin 
voisin. Nous sommes sorties pour voir si ce n’était pas des enfants qui auraient pu jouer avec des fusées 
(il n’y a pas d’enfants à côté de chez nous) mais il n’y avait personne et il n’y avait aucun bruit. Donc nous nous sommes posés quelques questions et en riant 
dès samedi mon gendre m’a dit : ce doit être une météorite et il a été voir s’il trouvait des débris mais nous n’avons absolument rien trouvé. Pour ma part, 
je trouve génial d’avoir vu quelques choses d’exceptionnel et rare et je vous fais donc part de mes observations, si cela peut aider vos recherches ou vos conclusions j’en serai ravie et je suis absolument certaine de l’heure car à 18h40 je partais pour un spectacle sur Toulouse et à 18h 05 j’étais encore dans Graulhet.
96. Ce jour, je partais amener mes filles à leur cour hebdomadaire de dance lorsqu’une des filles me dit : “Maman, qu’est-ce?”, je pensais que c’était une étoile filante car au bout il y avait un rond et derrière une traînée lumineuse, cela n’a duré que quelques 
secondes et ce phénomène a disparu, comme s’il était tombé. Voilà, je ne peux rien vous dire de plus.
97. Vendredi dernier je pense avoir aperçu la Météorite et j’ai cru à un feu d’artifice. Il devait être vers 18 heures/18 heures 15, j’étais dans le jardin à ramasser les branches de l’arbre que mon mari venait de couper. J’ai vu comme une boule de feu suivie d’une traînée de feu tomber. Le Jardin se trouve à Aussillon proche de Mazamet. Pour moi, c’était quelqu’un qui s’amusait à l’aire de Bonnecombe qui est proche du jardin.
98. J’habite Saint-Sulpice-sur-Tarn et j’ai longtemps hésité avant de vous contacter car tout le monde 
semble être d’accord sur l’heure à laquelle la météorite a été aperçue. Pour ma part, le même jour, j’ai rapporté à mon mari et à mes enfants avoir vu une lueur suffisamment importante pour qu’elle soit visible de mon entrée, porte fermée (le haut de ma porte d’entrée étant en verre) à savoir que mon mari était dans le 
salon et qu’il n’a rien vu mais surtout qu’il était aux alentours de 20h 30 (?). Bien sûr si mon mari ne pouvait attester que je lui ai bien demandé s’il avait vu cette lumière étrange qui a éclairé tout le jardin et compte tenu de l’heure rapportée par les témoins, je n’aurais jamais osé vous en parler. Alors, que dois je en 
penser ? Y en aurait il eu deux ? Ou suis je victime 
d’une hallucination ?
99. Bressols 82710. A apercu un objet lumineux dans le ciel, vendredi 25 janvier à 18h15 alors qu’il circulait en voiture sur la voie rapide de Montauban au niveau du pont de la Molle en direction de Toulouse. Cet objet, assez volumineux à ses yeux, de la forme d’un triangle très allongé, parsemé d’arcs lumineux était situé à la hauteur de ses yeux et donc entre 2 et 5m de l’horizon sur sa gauche, c’est-à-dire à l’est ou au Sud Est, en direction du département du Tarn. Croquis joint.
100. J’habite à proximité de Montauban. Le 25 janvier entre 17h30 et 18h, une boule avec une queue de couleur blanche venant du nord et allant vers le sud-est pendant environ 3 à 4 secondes. Ce que j’ai vu ressemble à la photo de la Dépêche du 30 janvier.
101. Suite à l’article paru dans la Dépêche du Midi, je vous invite à prendre contact avec mon compagnon, Monsieur qui a été témoin.
102. Le vendredi 25 janvier 2008 vers 18h, ma fille et moi-même étions dans notre voiture sur la commune de Técou (Tarn), quant ma fille m’a dit “Maman regarde une étoile filante“ ; j’ai regardé mais c’était trop gros ! 
et elle était pas haute dans le ciel et puis une étoile filante, c’est la nuit que nous les voyons. En espérant que ces informations vous seront utiles. 81600 Gaillac.
103. Comme un certain nombre de Toulousains, j’ai 
pu assister au passage de la météorite le 25 janvier 2008. Ce fut un formidable spectacle dont on nous a dit que le point de chute de l’objet se trouvait dans le 
centre de la France. En fin de semaine des amis m’ont fait part de leur propres observations. Ils étaient en voiture à quelques kilomètres au sud de Castelnau-de-Montmiral à l’ouest de Gaillac, quant ils ont vu tomber un objet extrêmement lumineux de la taille d’un ballon avec un angle estimé à 60° et entre deux arbres. Ils étaient tellement sûr que l’objet était tombé là, que 
nous avons fait une petite exploration dans un 
endroit hélas très boisé et sans rien trouver. Au vu de tous les témoignages des journaux, je comprends qu’un effet d’optique est très possible et que la distance soit beaucoup plus importante que celle estimée, bien 
que les amis aient vraiment eu l’impression que la 
boule lumineuse soit tombée derrière la crête sur laquelle ils se déplaçaient. Si leur témoignage peut vous aider à préciser la trajectoire de la météorite.
104. J’ai effectivement vu ce “phénomène” en rentrant de mon travail le 25.01.08 aux alentours de 18h15. J’ai vu une traînée blanchâtre brillante très basse, car elle est passée juste au-dessus du toit d’un garage “profil” situé à l’angle entre la route de Millau (RD 999) et la route de Montplaisir (direction St-Juéry) (dans le Tarn) à environ 5 km d’Albi, puis disparaître comme 
s’il s’agissait d’un feu d’artifice, exactement identique dans “l’évaporation” que les feux d’artifice. Ca n’est resté que quelques secondes puis plus rien.
105. Vayrac - 46110. Le 25/01/08, ai aperçu vers 18h12 un objet avec traînée qui faisait des étincelles - qui se déplaçait très rapidement de Vayrac vers Carnac. 
106. Concernant la météorite tombée sur l’axe Nice-Bourges, un cousin de mon beau-père avec lequel j’ai discuté dimanche dernier m’a assuré  l’avoir vu tomber derriere une de ses granges.
107. Je vous signale que ma compagne a été le 
témoin d’un phénomène identique à celui observé à Bourges le 25 janvier (explosion d’une météorite) aux environs de 18h à quelques centaines de mètres d’elle mais dans le Lot à Cuzance (46600). Un signalement auprès de gendarmerie a été effectué le dimanche 17.
108. J’ai observé le même phénomène que décrit dans la Dépêche dans le Lot sur une petite route de campagne entre Arcambal et Aujols aux alentours de 18 h. Une sorte de fusée avec longue traînée de “feu” 
à très basse altitude et descendant à grande allure.
109. Vendredi 25 janvier 2008, venant de Bordeaux et allant dans le Lot, dans les environs de Turennes, 
(après Turennes), j’ai vu, devant à gauche, ce qui a été décrit dans les journaux, une boule de feu avec une queue blanche descendre en diagonale.
110. J’ai vu la météorite dans le ciel vers 18 heures 10 le vendredi 25 janvier couleur rouge à l’avant et une chevelure blanche brillante à l’arrière assez large. Laroque Timbaut entre Agen et Villeneuve sur Lot 
dans le Lot-et-Garonne. Sa trajectoire était Nord-Est Sud.
111. Le témoin circulait sur la route de Revel et se dirigeait vers St Felix de Lauragais vers 18h00, le 25 janvier 2008, il a vu « un ballon noir » avec une flamme rouge et une fin de queue jaune d’une luminosité et d’une vitesse comparable à une étoile filante. Il lui a semblé la voir « tomber » à environ 200m de l’endroit où il se trouvait. Cet objet est appru au Nord et a disparu à l’est.
112. Ce jour-là, vers 18h15, je circulais sur le CD 911 en direction de Villefranche de Rouergue, entre Arcambal et Concots (46), avec ma femme, lorsque nous 
avons aperçu une boule de feu avec une traînée incandescente au dessus de notre véhicule allant à une vitesse folle dans le même sens que nous (sud-est). Cela n’a pas duré plus de 2 ou 3 secondes.
113. Circulant sur l’autoroute A20 dans le sens Limoges-Toulouse, arrivé sur le plateau à 3 ou 4 Km avant le viaduc de la Vézère, j’ai très nettement vu sur ma gauche dans ma vitre latérale pour disparaître 
dans mon pare-brise entre le volant et le toit une énorme traînée de flammes (presque blanche) avec au milieu un point noir « dimension difficile à estimer mais 
assez gros » avec une trajectoire légèrement 
plongeante mais apparemment toujours à la même altitude sans chute apparente en direction de la Méditerranée. Après étude sur une carte, je situerai ce phénomène au Nord d’Aurillac (Mauriac) au sud de Rodez, est de Castres.
114. Je suis en mesure de vous apporter une petite information à votre dossier d’investigations sur le point d’impact. En effet, j’habite à 35 km au nord-est de Toulouse près de la “Montagne Noire” et ce vendredi 25 Janvier 2008 vers les 17h45mm (pas vraiment précis : en fait avant les 18h sûr et certain), je rentrais au volant de ma voiture sur mon village “Auriac-sur- Vendinelle” donc direction plein est, lorsque j’ai vu sur mon coté droit - donc direction est-ouest Montagne Noire - la chute quasi-verticale d’une “mini” météorite qui s’est désintégrée ~ 30 à 50 m avant de toucher le sol. Pourquoi une “mini” météorite ? Parce qu’elle est tombée très proche de nous (autre témoin devant 
moi) aux environs de ~ 50 à 300 m et qu’elle était 
moins rapide qu’un objet volumineux lourd et donc non véloce. Pourquoi 50 m à 300 m (voire 500 maxi sûr) ? Parce qu’elle est tombée dans la ‘cuvette’ du village 
c’est-à-dire entre nous et le coteau d’en face (en arrière plan par rapport à elle). Malheureusement l’endroit supposé de la chute est un vaste domaine de champs cultivés en blé qui vient de naitre (~ 7 à 10 cm) et 
donc impossible à investiguer sans dommages pour les cultures, de même inespéré si l’on doit rechercher des tout petits fragments vu la désintégration évidente. Ayant quelques notions d’astronomie, je pense qu’il ne s’agit pas du tout de La fameuse Météorite, mais d’un fragment d’elle ou d’autre chose ... Et de toute manière, apparemment l’heure de mon témoignage semble antérieur à celui des autres témoins. Sauf, le témoignage d’un habitant de cette même commune qui était à la périphérie est de Toulouse (rond point Truffaut Grammont) sur le chemin du retour de son travail, et 
qui m’affirme avoir vu la fameuse météorite (je cite : “grosse boule ‘pétillante’ à très très grande allure et angle très oblique c’est-à-dire presque parallèle au sol...”) se dirigeant vers la Montagne Noire avec un 
bruit de crépitement. Donc un axe apparant : Nord-Ouest ---> Sud-Est, - et lui - est formel il était exactement 17h 30 à 35 mn. Ce témoin n’a pas 
d’e-Mail mais je peux vous transmettre ses 
coordonnées pour contact si nécessaire.
115. Je viens vous confirmer que hier soir vers 18h10 à ma montre, en rentrant à mon domicile j’ai observé, un gros disque de feu qui chutait comme une étoile 
filante, pendant une à deux voire trois secondes avec juste avant son extinction l’apparition d’une traînée lumineuse. J’habite dans la banlieue nord-est de Toulouse (31140 Saint Loup Cammas) et situe le déplacement sur l’est de cet objet avec une chute probable dans la région des Cévennes. En espérant que mon humble témoignage contribura à confirmer la véracité des autres témoins.
116. Je suis un habitant de Castanet Tolosan et j’ai eu la chance de voir celle-ci qui semblait s’écraser derrière le canal, entre la zone de Lautard et la zone de l’écluse de Vic. Sa couleur était incandescente, et se terminait par une sorte de queue « très rougeoyante et très étincelante ». J’ai pensé au début qu’elle devait 
terminer sa course dans le canal ou dans les champs situés juste à côté, mais je n’ai pas entendu d’impact 
et pas vu d’incendie se déclarer. Je pense qu’avec un effet d’optique le périmètre d’impact doit se situer 
entre Escalquens et Baziège (à proximité de l’autoroute ou entre ces deux zones jouxtant la route de Revel après St Orens).
117. Mon bureau fait face à la voie ferrée Toulouse-Narbonne. De mon bureau, j’ai vu une étoile filante tombée le 25 janvier 2008 entre 18h10 et 18h15. J’ai déjà vu des étoiles filantes, mais cette fois-ci, c’était vraiment impressionnant, car elle semblait très proche, et de plus, la trainée était assez important. Le point lumineux s’est éteint juste au-dessus de l’horizon. La trajectoire approximative de la traînée lumineuse est décrite dans le doc suivant.
118. J’ai observé le phénomène vers 18h15 alors que je conduisais pour rentrer dans mon lotissement, j’étais à Nailloux (31560). La couleur, panache très lumineux blanc. La trajectoire : depuis le point ou j’étais, elle est apparue vers le nord-ouest se dirigeant vers nord-est en descendant. L’angle : environ -30 degrés par rapport à l’horizontal.
119. M. a observé une phénomène lumineux qui a duré - de 10 secondes en direction de St Paul Cap de Joux.
120. Vendredi dernier vers 18h10 à Cugnaux alors que j’attendais ma petite fille qui rentrait de l’école, j’ai vu une forme bleuâtre et lumineuse comme la flamme d’une gazinière avec à l’arrière une traînée d’étincelles, cette forme à basse altitude se déplaçait à vive allure d’Ouest en Est formant un arc de cercle.
121. J’habite à Toulouse route d’Espagne et étais devant mon ordinateur lui-même devant la fenêtre du bureau le vendredi 25 janvier quand j’ai vu de manière très nette une raie lumineuse intense se transformant rapidement en une sorte de flamme plus large et 
longue qui disparût trés vite avant de toucher le sol. Le phénomène ressemble à celui de la photo de la Dépêche de ce jour avec la même orientation. Je notai l’heure 
16 heures 12. J’ai pensé à une météorite qui se serait désintégrée avant de toucher le sol. Depuis mon appartement j’ai des repères qui permettraient de déterminer l’orientation de manière assez précise.Entendant parler du phénomène sur Bourges, et aussi dans le Vaucluse, je me suis demandé si le météorite se serait dédoublé ? s’il y en avait plusieurs ? si il peut avoir une trajectoire courbe ? si il peut y avoir des effets d’optique ? 
122. Je suis contente de vous signaler que depuis mon domicile d’Escalquens, j’ai pu observer le passage d’une boule lumineuse, très rapide, le 25/01/08 à un horaire que je n’ai pas noté précisément mais que je peux 
situer entre 17h10 (date de mon retour à la maison) 
et 17h45 (car il faisait encore très jour). Je suis 
« contente » de votre article car quand j’ai lu le 
lendemain qu’une météorite était tombée à Bourges et j’ai pensé que je ne pouvais pas faire le lien avec ce 
que j’avais observé ce vendredi là. Par contre je peux vraiment faire le lien si cette météorite est tombée 
dans le Tarn car la trajectoire que j’ai observée peut vraiment correspondre.
123. je vous signale que j’ai bien vu la meteorite (boule de feu assez grosse et très brillante, disparaissant 
très rapidement dans l’atmosphère..?) vendredi soir dernier vers 18h -18 h30 sur l’autoroute A 64 du retour des pyrénées, aux alentours de Muret.
124. Avez vous observé vers 18h00-18h20 un phénomène ressemblant à un astéroide se déplaçant dans un axe approximatif ouest-est ?
125. Vendredi 25 janvier 2008, un peu après 18h, 
j’étais sur les coteaux de Ramonville (avenue de l’Aéropostale à la limite Toulouse/Ramonville, en direction de Ramonville). J’ai vu une lumière très blanche dans le ciel, vers Ramonville (s’éloignant de 
ma gauche). Il me semble qu’il y avait une boule un 
peu plus imposante en tête, suivi de quelques points lumineux.
126. Je tiens à vous signaler que j’ai vu la météorite le vendredi 25 janvier 2008 ; j’étais au bureau 31100 Toulouse. J’ai vu une grosse boule de couleur orange j’avais l’impression qu’elle était tombée au sud de Toulouse ; il y a eu comme des étincelles de feu puis 
la boule de feu a disparu avec une traînée « comme 
une queue de comète qu’on on voit sur les dessins » dirigée vers l’ouest.
127. Le 25 janvier, j’ai vu tomber côté Ouest de mon appartement situé au à Marseille, une traînée jaune 
un peu pointillée avec un morceau rouge je ne me souviens plus si le morceau rouge était sur la partie tombante, il était vers 18 heures 10, j’ai relevé l’horaire, pour le signaler à mon époux qui était absent à ce moment, l’appartement est situé face à la mer. J’ai envoyé ce mail à la Provence qui en avait fait un article. Il est vrai  que pour moi, je ne le voyais pas sur Bourges. 
128. Nous revenions de Meyrargues (13) quand nous l’avons vue ; elle allait dans la direction des Pyrénées,
on l’a vu comme une boule avec une queue et en feu (genre comète), ça a duré 2 secondes et elle a 
disparu. Voilà notre témoignage. Merindol 84360.
129. Voici mon témoignage, témoignage que j’ai d’ailleurs déjà transmis téléphoniquement à l’Observatoire de Lyon : Vendredi 25 janvier, entre 18h15 et 18h30 (j’ai regardé l’heure sur mon tableau 
de bord quelques minutes après ; je n’ai donc pas l’heure exacte), je quittais la ville de Lyon empruntant l’autoroute A7 en direction du sud pour rentrer chez 
moi : j’habite un petit village situé à 10 km au sud de Lyon et qui s’appelle Irigny. Je dépassais la prison 
St Paul et longeais le Rhône lorsque j’ai vu dans le ciel une boule blanche luminescente avec quelques étincelles autour, qui arrivait de ma droite. Ecoutant 
la radio dans ma voiture, je n’ai pas pu entendre si les étincelles se dégageant de la boule ont émis un bruit ou pas.
130. J’ai été témoin de la chute de la météorite du vendredi 25 Janvier 2008. J’étais à Colonge-au-Mont-d’Or devant chez Bocuse en voiture avec mon fils à 18 heure 15 environ. Elle était après vérification sur une carte, sud est avec une chute relativement proche de la verticale. De couleur verte avec une traînée. L’observation a duré moins d’une seconde.
131. Avec ma femme, nous en avons en effet eté les témoins le25 janvier sur une route de notre département. Très exactement dans la route dite de la vallée d’Azergues à environ 40 km de Lyon à la 
hauteur du village de Ternand. Nous étions en voiture, 
il faisait nuit et nous avons vu passer très distinctement cette boule de feu très brillante avec une trajectoire 
très inclinée selon nos yeux à 45 degrés environ trajectoire à peu près sud-est nord-ouest et qui a plongé derrière la colline voisine à notre droite. Durée à nos yeux environ 1 seconde et demi pas davantage. J’ai cru à une fusée, puis ai vu dans les journaux le lendemain l’origine de ce phénomène. La boule de feu très jaune et brillante était suivie d’une traîne verte très belle. Sans autre précision nous aurions pensé que le point de chute se situait derrière la colline donc vers Valsonne ou Saint Clément sous Valsonne. En effet notre route serpente dans la vallée notre direction 
était nord sud donc vers Lyon, la trajectoire de la météorite à notre droite. La route serpente dans une vallée avec des collines à droite et à gauche d’une hauteur de 700 mètres environ. J’ai vu dans lapresse
que ll’objet serait tombbé bien plus loin vers Bourges. Certes avec les phénomènes de réfraction on peut faire des erreurs. On a lu une chute soit vers Albi soit vers Bourges. A notre avis la trajectoire milite pour une direction vers Bourges mais beaucoup plus près soit dans le Rhône vers Amplepuis soit dans la Loire vers Roanne. Voici donc notre témoignage d’un phénomène très bref bien évidemment mais que nous sommes deux à avoir aperçu très distinctement. Vision fugitive mais aussi très lumineuse et belle. 69260 Charbonnières.
132. Vendredi 25 janvier 2008 à 18 h 32, je me rendais de Blois à Lyon par l’autoroute A 71 soit sur un axe Nord Sud lorsqu’ un objet lumineux est tombé devant moi 
sur ma gauche à l’orée d’un bois sur la gauche de l’autoroute. Ce bois est situé à proximité d’une aire d’entretien de l’A71 qui lui est situé sur la droite de ce meme A 71 ( je vous préciserai les coordonnées 
km / GPS exact y repassant ce soir si vous le 
souhaitez !). J’ai d’abord cru à un feu d’artifice super puissant car il a éclaté à un angle de 45 ° vers l’horizon puis est ensuite descendu à petite vitesse vers le sol pour finir dans le bois sus cité.
133. Je voulais vous informer que le vendredi 25 janvier 2008, j’ai vu vers 18h10 une lumière tête blanche avec une traînée lumineuse ; sa trajectoire a fait un arc de cercle et s’est évanouie ; je suis sur la commune de Montégut près d’Auch dans le Gers.
134. Le 25 janvier au soir vers 18h10, j’ai bien apercu cette boule luisante dans le ciel ; elle était grosse comme un ballon de foot, avec une traînee d’étincelles très brillantes. Elle a disparu derrière la coline d’en face en direction de Toulouse. J’habite dans un petit vilage du Gers.
135. Je vous écris pour vous relater ce que moi j’ai pu observer le vendredi 25 janvier 2008 précisémment à 18h12. Je rentrais de mon travail sur le trajet Mont de Marsan vers le village Le Houga (Gers). Juste avant d’arriver au village, il y a sur la droite des constructions concernant les futurs bureaux de l’usine de gaz de Lussagnet Total Fina. A cet endroit il y a un premier feu de travaux (passage une voie) et plus loin un 
deuxième feu de travaux. Au deuxième feu de travaux, 
je stationnais en deuxième position derrière une autre voiture en attendant que le feu passe à l’orange clignotant, d’autres voitures se trouvaient derrière moi. A cet instant, j’ai tourné la tête vers la gauche et là j’ai 
pu observer une boule de feu à peu près à 150 mètres du sol et qui me semblait pas très loin puisque j’ai 
pu distingué que cette boule était en feu ; malheureusement elle a disparu instantanément donc je n’ai pas pu voir d’impact. Je pense qu’elle s’est désintégré avant d’arriver au sol. Le champ de vision au volant d’une voiture par la portière gauche étant 
assez limité au niveau superficie, je pense que cette météorite ne se trouvait pas très loin de ma position. 
En outre il faisait jour et le ciel était bleu légèrement nuageux. J’ai observé les autres conducteurs, 
personne n’ayant bougé de sa voiture ; j’en ai déduit qu’il n’y avait que moi qui ai pu observer le phénomène.
136. Comme beaucoup de personnes je l’ai vue, mais pour moi ça se situait à Rieux-Minervois, le 25 janvier aux alentours de 18 h 10. Ceci est allé très vite, c’était 
de couleur orange jaune et blanc, et lorsque je suis arrivée chez moi j’ai de suite dit à ma famille, bizarre je viens de voir un truc dans le ciel, un peu comme une fusée de détresse. Evidemment ils ont trouvé ça 
bizarre aussi surtout dans un village. Et ce n’est qu’en regardant les infos le lendemain, que j’ai compris ce que j’avais vu. Voilà, j’espère que cela vous aidera à peaufiner vos calculs. Rieux-Minervois se situe dans l’Aude à environ 25 km de Carcassonne et 40 de Narbonne.
137. J’ai moi-même aperçu le vendredi 26 Janvier aux environs de 17 h. (j’étais dans mon jardin) ; une vive lueur qui a attiré mon attention et ma curiosité. Une boule blanche lumineuse de 30 cm suivie d’une 
traînée orangée qui semblait crépiter en éjectant des étincelles brillantes, elle allait d’est en ouest à hauteur de la région du Minervois donc au Nord de ma ville. Cette vision n’a duré que quelques secondes, la boule a brusquement disparu, comme une bulle de savon crevée, et la traîne a lâché quelques étincelles et a disparu à son tour sans laisser de trace dans le ciel 
qui était clair ce jour là. Ce n’était ni un avion, ni une étoile filante, ni un éclair mais le temps d’alerter la personne qui travaillait dans mon jardin, le phénomène avait disparu.
138. 11230 Chalabre. J’ai observé le phénomène, vendredi 25, 18h15 au-dessus des collines de 
Chalabre. La trajectoire, presque horizontale, était de direction ouest – nord est.
139. Renseignements phénomènes lumineux 
observés par moi-même le 25 janvier aux alentours 
de 18 heures : J’ai vu une pluie d’étincelles de feu passant au-dessus de ma tête , au-dessus des villages Montouliers-Cruzy (Hérault) - Trajectoire ouest-est sens Carcassonne (11) - Bédarieux (34).
140. Il était environ 18.15 (peut etre quelques 
minutes avant ce vendredi là) - j’ai été assez surpris la semaine dernière en voyant cette traînée fendre le 
ciel... j’ai lu que vous cherchiez encore des 
informations quant au lieu probable de la chute du météorite ; il me semble que vous pourriez en trouver plusieurs car j’ai l’impression que l’objet s’est disloqué (plusieurs (3?) boules incandescentes en fin de 
traînée) ; j’étais egalement surpris d’apprendre que 
vous en auriez trouvé dans le Berry vu la trajectoire que j’ai pu observer, mais bon les effets d’optique sont souvent trompeurs - 34 000 Montpellier.
141. A vu entre 18h et 18h30 à Perpignan un 
phénomène lumineux qui est apparu au dessus des montagnes et a disparu en direction du Boulou.
142. J’habite au nord de Pamiers. Vers 17 h45, vendredi dernier, j’ai aperçu une grosse boule rouge le long de la quatre voies, se dirigeant vers Foix. Elle semblait raser le haut des arbres, et filait à vive allure. Sidérée, j’ai presque attendu l’impact, mais rien ne s’est produit. Si mon témoignage sérieux peut vous aider à comprendre
l’orientation et peut-être le nombre de météorites ce jour là.
143. Je circulais comme passagère sur une petite 
route des Hautes Pyrénées qui va de Labarthe de Neste vers Montoussé et je me trouvais très éxactement à Nouillan (je pense que c’est un lieu-dit) quand j’ai aperçu dans le ciel, sur ma gauche, une boule de feu suivie d’une traînée lumineuse de différents tons de couleurs qui va du orange au blanc et qui tombait de gauche à droite avec un angle de 45° environ, à très grande vitesse. En une fraction de seconde elle avait disparut de ma vue.
144. Vendredi 25 janvier, au environs de 18h00 ( + ou - 15 mn), je roulais en voiture et en sortant de Bénac (65) direction Visker, j’ai appercu une boule avec une brève traînée lumineuse descendante oblique dans les 
verts clair et allant du nord au sud. J’ai d’abord pensé à un feu d’artifice solitaire mais vu l’heure et et la luminosité du ciel j’ai eu des doutes. Cette boule a disparu d’un coup dans le ciel.
145. Je tiens aussi à témoigner sur cette fameuse “boule lumineuse” vue par beaucoup de gens. C’était donc vendredi dernier, il était environ 18h15 et je 
roulais sur la nationale entre Orleix et Rabastens de Bigorre dans les Hautes-Pyrénées. J’étais fasciné par ce que je voyais ! C’est vrai que j’ai pensé le temps 
d’un court instant à un avion en feu. Cela a été très 
vite et j’ai eu l’impression que cette météorite était en fin de course et qu’elle s’écrasait dans le champ. Sincèrement je ne regrette pas d’avoir assisté à cette scène.
146. Le vendredi 25 janvier, peu avant 18 heures, je circulais sur l’autoroute A9, avec un de mes collègues de travail que je ramenais à son domicile. Juste après avoir passé le péage du Boulou, en direction de Perpignan, nous avons vu comme une boule de feu dans le ciel, puis, plus rien. Nous avons été surpris. 
Mon collègue a pensé dans un premier temps à une sorte de fusée de détresse. Mais, nous sommes restés intrigués. Je me rappelle parfaitement avoir vu une sorte de traînée dans le ciel, comme une étoile filante, puis, comme une boule de lumière et plus rien. J’ai 
pour ma part de suite pensé à quelque chose qui venait de se désintégrer au contact de notre atmosphère. Je viens de lire un article dans le Figaro, concernant 
cette météorite qu’on supposait tomber dans le Cher, mais qui finalement, serait tombé non loin d’Albi.
147. je vous écris pour vous informer que j’ai 
également été témoin du passage de cette météorite, le 25 janvier, vers 18 heures. Je me trouvais à Olemps (Aveyron) lorsque j’ai vu assez bas dans le ciel une énorme flamme descendre à toute vitesse. Elle était très lumineuse et m’a donné l’impression qu’une allumette géante avait été craquée dans le ciel.
148. J’étais au volant de ma voiture et je me dirigeais vers Capdenac quand tout à coup à travers mon pare-brise, j’ai vu quelque chose traverser le ciel à une 
grande vitesse. Cette chose était de couleur jaune comme une boule de feu suivie d’une espèce de poussière de la même couleur que la météorite. Au départ j’ai cru à une étoile filante mais ce qui m’a mis le doute c’est qu’il faisait encore jour et qu’il n’y avait pas d’autres étoiles dans le ciel, mais jamais je n’aurais cru que c’était une météorite jusqu’à ce que je lise 
La Dépêche du jeudi 31 janvier. Et la ça a été la réponse à ma question, je sais maintenant ce que c’était 
vraiment et ce que j’ai vu ce jour là.
149. En rentrant du travail, le vendredi 25 janvier à 18h15, j’ai vu la météorite. Je descendais la côte et me trouvais au-dessous de La Linière, sur la commune de Grand-Vabre. Elle est apparue en haut du pare-brise de ma voiture et a traversé le ciel au-dessus de la vallée, assez haut. C’était une lumière blanche, seulement, et très intense. Cela a duré quelques secondes, puis tout 
a disparu, sans donner l’impression de tomber au sol. Elle allait dans la direction d’Estampes / Sénergues, ou peut-être plus au sud.
150. Je souhaitais faire part de mon témoignage à 
votre service afin d’aider à la récolte d’informations sur la météorite tombée sur la France le vendredi 25 
janvier 2008 : Vendredi soir vers 18h, en voiture, dans l’Aveyron (12) vers Réquista (lieu dit de Bouxoulis exactement), j’ai aperçu une traînée de couleur rouge vif dans le ciel. Ca n’a duré que quelques secondes, tout a été très vite. C’était comme une boule de feu qui se désintégrait au fur et à mesure de sa progression vers le sol. Ca ressemblait un peu aux trainées laissées par les feux d’artifices sauf que la trajectoire était dirigée vers le sol, de manière oblique. La trainée m’a semblé très proche, j’aurais dit à 10 mètres au dessus de moi 
et j’aurais juré qu’elle était tombée dans le champ 
d’à côté. J’ai tout de suite pensé à une météorite même si je n’osais pas y croire. En rentrant chez moi, j’ai essayé de chercher d’autres témoignages sur internet mais je n’ai rien trouvé.
151. Le vendredi 25/01/2008 rentrant de mon travail 
à 18heures 10 minutes, un objet ressemblant à une boule de petit diamètre et en feu et passé à 10 mètres au-dessus de mon véhicule. Surpris, je me suis arrêté 
et je pense quel objet à dû s‘écraser dans ce coin mais comme il faisait nuit, j‘ai poursuivi mon chemin. Ce phénomène s’est produit dans la commune de la 
Roche-Vineuse 71960 dans le département de Saône-et-Loire.
152. J’habite au sud des Landes, à la limite des Pyrénées-Atlantiques. J’ai vu vendredi soir vers 18h15 une boule de feu dans le ciel tomber en direction de l’est, (ce qui me laisserait préférer l’hypothèse du Tarn...).
153. Le vendredi 25/01/08, je quittais Angoulême (16) vers 18h15 pour me rendre en direction de St Martial 
de Valette (24) lorsque j’ai vu (à Soyaux, après le rond-point qui dessert le C.C.) au niveau d’une grande 
agence du Crédit Agricole, une “boule” extrêmement lumineuse d’une très belle couleur verte qui venait 
de la gauche et semblait vouloir chuter derrière le bâtiment moderne du C.A.
154. J’ai aperçu ce soir 25 janvier 2008 à 18h15 dans le ciel lyonnais une très grosse boule de feu de dimensions un peu plus grosse qu’un soleil couchant J’étais au parc de la Tête d’Or et cette boule m’est apparue au 
sud-ouest ; elle tombait en venant de l’ouest et 
générait dans sa courte trajectoire une multitude de mini-étincelles Je l’ai vue si grosse qu’elle a dû tomber ou se désintégrer dans la proche banlieue lyonnaise (secteur Brignais-Vourles-Charly). Si elle s’est enflammée en atteignant l’atmosphère, son diamètre était vraiment considérable. Le phénomène n’a duré que 2 ou 3 secondes.
155. J’ai vu le vendredi 25 janvier aux environs de 18h15. J’étais en voiture avec ma soeur, nous nous rendions à Mariol dans l’Allier et venions de Saint Yorre (nous étions donc sur la D906), lorsque nous vîmes une sorte d’étoile filante tomber, quelque chose d’assez bref. Nous avons donc observé ce phénomène en face de nous un peu à notre droite, donc je suppose qu’il a dû se produire plus au sud ouest, je ne sais pas exactement où, bien-sûr.
156 cf voir procés verbal de gendarmerie.
157 J’ai effectivement vu, ainsi que ma compagne cette grosse flamme, très blanche et se terminant par une flamme rouge, incandescente, comme du diamant, se consumant lentement.
Je circulai en voiture sur la D13, à l’entrée de Lagrave (Tarn), où je réside. Je l’ai vue tomber tout près, en regardant tout droit vers Albi . Cette flamme semblait être à une altitude peu élevée.
Il faisait beau, le ciel était bleu et l’heure comprise entre 15heures 30 et 16 heures, dans l’après midi.
158 le 25.01.08 vers 18h15, ai aperçu un objet lumineux, bleu au dessus, rouge en dessous qui est apparu sur la départementale 630 et a disparu très rapidement vers Bessières, en direction de Toulouse. Elle n’a perçu aucun bruit.
159 Vu depuis le quartier des minimes à toulouse 18h15, trainée incandescente bordée de vert angle 60° direction Est Sud est durée 3 à 4 secondes sans explosion ni fragmentation. Je suis d’accord avec la direction tarn, vaucluse.
160 Le 25 Janvier vers 18 h 45 ma soeur m’a téléphoné qu’elle avait vu tomber une météorite une demi-heure avant (Je suis au club d’astronomie de Béziers). Aux informations du soir la chute à été annoncée à Bourges. De ce fait je ne suis pas allé sur le terrain le lendemain et je le regrette. Après avoir lu le dernier Ciel et Espace, je suis allé voir ce qui s’était passé. Ce soir là ma soeur et surtout sa fille, alors qu’elles étaient devant la fenêtre, ont eu l’impression qu’une voiture entrait dans le parc. Le reflet sur le toit ouvrant en verre de la voiture arrêtée devant la maison leur a fait lever les yeux. Elles ont vu un point lumineux de 2 à 3 mm de diamètre qui descendait en une courbe très légèrement parabolique qui s’est accentuée sur la fin. Le point de chute a été
masqué par la végétation qui s’élève à 5 à 6 m de hauteur. Comme la plupart des personnes dans ce cas là, elles ont pensé que la météorite était tombée dans le parc ou un peu à l’extérieur. Ce qui me surprend, c’est que à l’opposé de ce qui a été écrit, la chute relativement verticale a été ouest-est et non nord-sud. La fumée en zig-zag a persisté quelques minutes et ne parait pas avoir débutée de façon significative avant le premier point de vision? Elle a terminée dans les arbres. Le premier point est à 30° de hauteur et à 7 à 8 degrés est du nord magnétique. Il n’y a pas eu de variation significative de la luminosité sur l’ensemble du trajet. Elles n’ont pas entendu de bruit mais elles étaient derrière la fenêtre fermée. De plus, bien que rapide, la vitesse n’a pas été exceptionnelle. Le lieu se situe à Preissan. En conclusion soit la météorite est passée relativement loin, en faveur la vitesse et l’angle, mais je ne m’explique pas la lueur relativement importante, soit il s’agissait à la suite d’une explosion d’un éclat peu éloigné qui expliquerait le trajet de direction atypique mais la fumée et l’absence de bruit sont contre cette hypothèse.
161 Nous avons vu cette boule de feu, nous habitons Castelmaurou dans le 31, et nous avons recuperé une sorte de pierre ou une plaque noire foncée, elle sent bizarre, elle mesure 2 paquets de cigarettes de longeur et 1 et 1/2 de largeur et épaisse de 2 paquet environ.
162 Au cours de la soirée du vendredi 25/01/08, vers 18h, un phénomène atmosphérique type « boule de feu » ou météorite est observé par plusieurs témoins en divers points à l’est et au centre du département de la Corrèze (19) - Les témoignages recueillis font état d’une ou deux boules de feu dans l’atmosphère, bien plus volumineuses qu’une étoile filante. Les témoins se sont signalés spontanément auprès des services de gendarmerie du département.
Témoins :
M. X, commune de Troche (Canton de Vigeois), passionné d’aviation – depuis son domicile, affirme avoir observé un objet de la taille d’un ballon de basket passer à basse altitude dans le ciel – direction NE – SE (boule jaune avec arc vert à l’avant et queue de cheval formée d’étincelles à l’arrière.
163 Suite 162 - Mme Y : Arnac Pompadour (canton de Lubersac- 19) Depuis la place du château à Pompadour, a observé une boule de la taille d’une orange qui aurait éclaté avec un bruit sourd, volant NO/SE à basse altitude selon une trajectoire descendante – présence d’une trainée orange de 2m.
164 Suite 162 -M.Z. à Malemort (19) astronome amateur, signale avoir observé une boule de feu à 18h11, qu’il qualifie d’entrée atmsophérique d’un objet de taille improtante venant du zénith selon une trajectoire verticale et se dirigeant vers la ligne d’horizon au S – SE.
165 Suite 162 -M. W, demeurant Lechamel à Orliac de Nar -19- depuis son domicile indique avoir vu deux boules de feu volant en parallèle assez haut dans le ciel et semblant tomber vers l’horizon vers le sud.
166 Je me trouvais sur la route qui va de Sainte Foy la Grande (établissement scolaire où je me trouve, et que j’ai quitté vers 17h55, après un conseil de classe) à Marmande. J’ai vu relativement près, une lumière blanche, prolongée par une trainée de feu. J’ai tout de suite pensée à une météorite, elle était splendide. Je ne sais pas si mon témoignage va vous aider pour vos études, en tout cas je souhaitais vous apporter ma contribution. Autre témoignage, celui de mon frère ainé, qui réside à Lacroisille (81470) qui a vu la météorite tout près de chez lui, il a même été dans les champs pour tenter de la trouver, mais sans succès.
167 Je revenais du ski je faisais route de Gap en direction de la route qui va de Grenoble à Sisteron.(aux alentours de 18h15) J’ai vu droit devant moi donc plein Ouest la météorite tombant quasi verticale, légèrement de droite à gauche donc Nord->Sud.  Elle était d’abord jaune puis est devenue d’un beau vert fluo avant de s’éteindre dans le ciel bien avant de toucher le sol. La trainée qui suivait est restée visible un bon moment (vue par mes collègues dans la voiture). La taille de la lumière faisait penser à la lumière des fusées des feux d’artifice lorsque certaines montent dans le ciel avant d’exploser. Evidemment là c’était dans l’autre sens.
168 je vous signale que je l’ai clairement identifiée (et mon fils aussi) à Villeveyrac (Hérault), vers 18 heures. L’objet avait diverses couleurs (du vert, du rouge...) puis s’est éteint en laissant une trainée blanche, non droite, derrière lui. Il n‘était pas trés haut dans le ciel.
169 J’habite dans le lot et garonne, je suis allée chercher ma fille sur la commune d’estillac (chez sa mamie) après ma journée de travail le 25 janvier ; en repartant au rond point de l’agropole entre 17h30 et 18h j’ai vu comme une grosse étoile filante qui s’est écrasé derriere le restaurant.
170 Je vous contacte pour vous signaler que le vendredi 25 aux alentours de 18h j’ai bien bien vue une météorite dont la trajectoire presque verticale était orientée Nord-Est Sud -Ouest. J ‘ai vu une boule de feu étincellante qui m’a semblé tomber dans le champs à côté duquel je passais! Le soir même je fis des recherches sur internet qui me permirent de voir que je n’était pas la seule à avoir vu ce phénomène et m’inscrivis sur futura sciences (sophie 27) qui recherchait des témoins. Je reste à votre disposition pour plus de détails.
171 Je roulais vers 18h10 sur la D35 à Saint-Genis-Pouilly 01 
et j’ai vu la météorite tomber entre moi et le Jura (et pas derrière le Jura), en direction de l’ouest, je dirais vers Farges, donc à mon avis il y a une qui est tombée dans le Pays de Gex. Le cercle détermine ma position au moment de la visualisation de la météorite, la flèche donne la direction où elle est tombée.

2010, 15 mai, 22 h 30, Moorea (Polynésie 
française). Un lecteur l’a fait savoir dans notre édition d’hier : le spectacle était fascinant ! Sans doute celui d’une éventuelle météorite qui est passée au large de nos îles vers l’ouest. A Moorea ils sont quelques uns à l’avoir vu, un pêcheur du côté de Vaiare mais aussi quelques personnes situées sur la côté ouest de Tahiti. Harmonie Hugues résidente de la baie de Cook l’a observée elle aussi de la fenêtre de sa chambre : “Le phénomène s’est produit dans la nuit de samedi à dimanche. Il était aux alentours de 22 h 30, je venais de monter dans ma chambre pour me coucher. Alors que j’allais fermer les yeux, j’ai vu une lueur aveuglante passer par la fenêtre qui donne vers le nord, c’est-à-dire vers le large. J’ai d’abord cru à des phares de voitures mais j’ai réalisé que cela ne pouvait pas être possible vu la disposition de la maison. Pourtant j’avais vraiment l’impression que quelqu’un avait une lampe braquée vers ma chambre qui était toute éclairée. Puis, la lumière est passé devant la maison, visible de ma fenêtre qui donne vers l’ouest c’est à dire vers le “Rotui”. Je l’ai vue 
devant moi, c’était grand, une lumière jaune blanche, qui avançait vers le sud avec une 
queue qui se terminait en poussière verte incandescente, avant de disparaître derrière la montagne. J’ai alors regardé vers le large et 
j’ai vu d’autres lumières. Je me suis donc dit que c’était peut être un bateau qui venait d’envoyer une fusée de détresse. J’ai donc appelé la gendarmerie de Moorea, mon appel a été transféré directement à la gendarmerie de Papeete. J’ai relaté au gendarme de garde ce que j’avais vu ce à quoi mon interlocuteur m’a répondu que d’autres personnes venaient de l’appeler, qu’elles avaient vu la lueur et qu’il s’agirait d’un OVNI ou d’une météorite.” Selon Harmonie, ce qui pourrait bien être une très belle météorite, effectuait une course allant du nord vers le sud, avec une trajectoire descendante la faisant disparaître derrière le mont Rotui. Le spectacle a duré une quinzaine de secondes. Ce n’est pas la première fois qu’un événement semblable est aperçu dans nos cieux, cette météorite était selon notre témoin, particulièrement visible, ce qui voudrait dire située à une distance “relativement” proche de la terre.

2010, 3 juin, 11 h, Cap Macré (Martinique). En milieu de matinée, au lieu-dit Cul-de-Sac-Serré, au Cap Macré, une mystérieuse boule de feu venue du ciel est tombée à une quinzaine de mètres de la maison de Marthe Edmond. Une partie de leur terrain a été brûlée. Heureusement, les pompiers qui, par bonheur, se trouvaient 
dans les environs, ont pu circonscrire 
rapidement l’incendie avant qu’il ne se propage davantage sur la propriété. Plusieurs témoins, dont des clients d’un restaurant au quartier voisin de Cap Ferré à Sainte Anne, ont pu voir un objet lumineux traverser le ciel à grande vitesse. Les gendarmes qui se sont déplacés sur les lieux sans rien trouver pour l’instant comptaient poursuivre les recherches afin de tirer au clair ce phénomène qui perturbe toujours le quartier. Un autre feu de broussaille, quasiment au même moment, a également dû être éteint hier, indiquaient pour leur part les pompiers, sans évoquer en revanche un objet tombé du ciel. 
Cyril Aubaud, un géologue spécialisé en vulcanologie de l’observatoire du morne des Cadets, s’est rendu sur les lieux de l’impact vendredi, mais n’a rien trouvé de concret sur le site qui laisserait croire que c’est une météorite. 

2011, 19 juillet à 5 h 20, Bretagne. J’ai reçu 
énormément de témoignages que j’ai transmis au 
Forum francophone de météorites qui, en 
ajoutant encore d’autres témoignages, a pu définir que la météorite est tombée très probablement dans un secteur délimité par la Touche Guérin à l’est (extinction du bolide), Tréhorenteuc au nord, Trégadoret à l’ouest et Campénéac au sud. Le météore venait du nord-est en direction du sud-ouest, s’est éteint au-dessus de la forêt de Paimpont (la fameuse forêt de Brocéliande selon certains récits) puis a éclaté. Plusieurs membres du forum ainsi que quelques chasseurs de météorites ont tenté leur chance. Malheureusement, le terrain est extrêmement défavorable : landes, fourrés impénétrables, forêts, champs cultivés. Aucune météorite n’a jamais été trouvée et pourtant, il est certain qu’une ou plusieurs pierres sont tombées 
ce soir-là. Cette chute exceptionnelle par son intensité a fait la une de nombreux journaux télévisés et de la plupart des quotidiens français.
En revanche, Priscilla Abraham, responsable du planétarium de l’Espace des sciences de Rennes n’a jamais souhaité partager publiquement les témoignages et informations qu’elle détenait, contrairement aux chasseurs de météorites qui ont fait preuve d’une transparence totale.
Voici quelques témoignages qui m’ont marqué :
Melle D, une jeune fille travaillant au supermarché 
Vival de Mohon (Morbihan) était levée à 5h15 
du matin ainsi que ses parents,  et regardait la 
télé. Elle a d’abord entendu une violente détonation, puis “la télé s’est brouillée pendant quelques secondes” ; elle et sa famille n’ont pas vu la lueur à l’extérieur.
M. F. de Plélan le Petit (Côtes d’Armor) : “J’ai vu comme un éclair dans le ciel nuageux et entendu un gros boum. En fait, j’avais les yeux fermés, mais je ne dormais pas lorsqu’un flash m’a fait ouvrir les yeux et observer cette espèce de ligne lumineuse, du ciel vers la terre puis j’ai entendu le gros boum, étrangement semblant venir de plus à l’ouest que là où c’était éteinte la ligne lumineuse et faisant vibrer quelque peu la maison.”
M. C. de l’Hermitage (Ille-et-Vilaine) : “Je circulais en scooter sur la RN 12, Je rentrais du travail, j’ai d’abord vu le ciel s’éclairer devant moi pendant plusieurs secondes (lumière orangée et saccadée, j’ai d’abord pensé à un éclair). J’ai levé les yeux et ai vu une traînée de lumière blanche traversée le ciel. Elle était précédée d’une grosse boule de feu orange qui a explosé dans le ciel sans toucher le sol. La boule de feu s’est disloquée dans les airs dans un gros vacarme.”
Mme P. de Pacé (Ille-et-Vilaine). “Vers les 5 heures du matin. Nous étions au lit quand un bruit important, proche de celui d’une explosion a eu lieu. Le chien, le chat ont eu peur. Nous avons pensé à une explosion dans une maison ou une entreprise.Inconsciemment, nous avons pensé à entendre aussitôt les pompiers mais rien. Le bruit ne ressemblait pas à de l’orage…”
M. H. de Goven (Ille-et-Vilaine). “Une forte explosion similaire à un bang supersonique suivi d’un léger écho mais pas suivi d’un bruit d’avion (et pour cause). L’explosion semblait plus violente, plus brutale qu’un bang supersonique sans atteindre la rapidité d’un coup de tonnerre. Bref une explosion 
“bizarre” … ça m’a rappelé l’explosion d’un camion citerne d’ammoniac que j’avais vécu étant enfant 
le 21 août 1968, j’étais à 500 m de là.”
M. M. de Néant-sur-Yvel (Morbihan). Cet agriculteur a entendu une détonation et 15 minutes plus tard a senti une odeur de brûlé dans l’air. Sa fille, qui habite à quelques centaines de mètres, a vu trois boules de feu dans le ciel.
Mme M. de Coëtmeur (Morbihan). S’étant levée pour faire une machine à laver de bon matin, elle constata une lueur intense devant sa maison. Elle ouvrit les volets et vu, à l’angle de sa cave, une boule de feu descendant vers la terre, quasiment verticalement. Quelques secondes après, elle entendit un grondement continu puis le phénomène cessa. Le grondement semblait venir de Rennes ou de Paimpont. Le météore était assez lent, elle aurait presque pu faire le tour de sa maison pour continuer à le voir mais elle était effrayée.
M. H., pilote de ligne. “Au moment de l’observation, je survolais Le Havre, plus précisément l’aéroport d’Octeville. J’étais en direction de Châteaudun, à une altitude de 25.000 ft. La vitesse sol était d’environ 385 kts. J’ai vu la météorite sur ma droite, j’estime l’angle à 70 degrés par rapport à l’axe longitudinal de l’avion. La dérive de l’avion était quasiment nulle. J’ai vu le phénomène pendant à peu près 2-3 secondes, j’arrive au même calcul que le vôtre, le déplacement de l’avion a été de 400-500 mètres. Ce matin là le temps sur la Normandie et le début de la Bretagne était magnifique, pas de nuages et une très bonne visibilité. Je voyais la baie du Mont-Saint-Michel et j’estime la projection au sol de la météorite vers Saint-James (Manche) ou du moins sur un axe reliant cette ville à l’avion. Je pense que votre estimation de 250 km est assez réaliste, je dirais un peu moins mais il est très difficile d’évaluer les distances en vol. Quand j’ai commencé à voir le phénomène, la partie basse était à peu près à 20 degrés au dessus de l’horizon et la partie haute à 40. Je l’ai vu s’éteindre tout proche de l’horizon, il n’y avait pas de nuages, on distinguait sans problèmes la terre du ciel, le soleil n’était pas encore levé mais il faisait jour. Je n’ai pas observé le début, juste les 2-3 dernières secondes quand mon oeil a été attiré. C’était d’un blanc très intense, le déplacement était vertical, pas de déplacement horizontal. Sur les 2/3 du phénomène, en partant de sa partie haute, il y avait de nombreuses étincelles. Je vole depuis de nombreuses années, il n’est pas rare de voir ce genre de phénomène (plusieurs fois par an), mais c’est la première fois que j’en vois un si “près” de moi et surtout “s’éteignant” si bas! Tout s’est arrêté à l’altitude de l’avion, en touchant l’horizon. Je peux affirmer qu’il s’agit d’une météorite, ou d’un objet, se consumant dans notre atmosphère, en aucun cas d’un ovni, d’un avion, ou autre.”

recopier ici les témoignages récupérés

2011, 2 août, sud de la France. Entre 3 h 27 et 
3 h 35 du matin, plusieurs dizaines de témoins ont observé un ciel subitement éclairé comme en plein jour, suivi d’un objet, souvent décrit de couleur vert/bleu faisant un passage de 4 à 5 secondes. Certains d’entre-eux ont également entendu une ou deux explosions, quelques secondes après le passage du phénomène. Quelques-uns relatent une fragmentation. Les données préliminaires ainsi recueillies indiquent une trajectoire orientée Nord Sud, avec un décalage léger d’Est en Ouest. Le bolide semble avoir terminé sa course dans une zone triangulaire Andorre/Carcassonne/Perpignan. De très nombreux médias ont relaté l’événement et de nombreux témoignages ont été déposés sur le site du Geipan mais également sur quelques forums d’astronomie. 
***
France Soir, par exemple, cite deux témoignages : “Je roulais vers l’ouest, entre les sorties Montauban et Castelsarrasin, sur l’autoroute, lorsqu’un éclair de plusieurs secondes a illuminé le secteur. On y voyait comme en plein jour. Puis j’ai vu une boule de feu qui venait vers moi, au-dessus de moi, doucement et sans bruit avec des morceaux qui se détachaient derrière.”, témoigne un chauffeur routier à la Dépêche du Midi. Un agent de sécurité de l’aéroport de Blagnac, près de Toulouse, dit avoir aperçu “dans le ciel très sombre un gros objet vert avec une lumière derrière, silencieux, durant environ trois secondes. A peu près 30 secondes plus tard, il y a eu une détonation, comme si quelque chose s’écrasait au sol”. Un campeur hollandais a lui vu “une boule blanche très lumineuse qui a explosé en quatre ou cinq morceaux rouges et jaunes”. Mais les campeurs indiquent plutôt une trajectoire ouest-est. Aucune météorite n’a été retrouvée. Source : La Dépêche du Midi du 3 août 2011.
***
Voici encore quelques témoignages recueillis sur  le forum Webastro à propos de ce phénomène :

Bègles. La nuit dernière, alors que je sortais juste de chez une amie, j’ai vu pendant environ 5 secondes une sorte d’étoile filante verte, vraiment beaucoup plus grosse que ce que j’avais pu observer jusqu’à présent, et aussi très lumineuse, laissant une longue trainée derrière elle. C’était la première fois de ma vie que je voyais une telle chose, donc en rentrant chez moi j’ai fais des recherches, et ce serait ce qu’on appelle un bolide. Ma question est donc, est-ce que quelqu’un d’autre l’a vu ? Il était 3h35, et je l’ai vu depuis Bègles (tout près de bordeaux), assez basse dans le ciel.

Vers Labastide-Saint-Sernin. Dans la nuit du 02/08/2011 vers les alentours de 3h00 du matin je 
pense avoir vue une méteorite je vous donne la 
description : au début je voyais une petite boule 
de feu j’ai cru que c’était une étoile filante ; 1 
seconde après celle-ci grossit d’un coup et une 
énorme lumière illumina tout le ciel et pendant 
2 secondes on aurait cru qu’il faisait soleil ; on 
voyait le ciel bleu comme un après-midi. Je me situe vers Labastide-Saint-Sernin à 15 minutes de 
Toulouse.

Sur les quais de Bordeaux. Je roulais sur les quais 
de Bordeaux en direction de la gare, il était 3h40, et 
j’ai vu un gros truc blanc, dans un premier temps j’ai 
cru que c’était un avion ! Mais cela se déplaçait très 
vite et une lumière blanche très puissante laissait une trainée. C’est la première fois que j’assiste à un tel phénomène et cela m’a paru assez bas dans le ciel comme si cela allait s’écraser ! Je ne sais pas ce que j’ai vu, d’où mes recherches ce jour et mon inscription. Je peux préciser que je l’ai vu traverser la Garonne d’est en ouest avec me semble t-il une légère direction vers le nord, donc sud-est nord-ouest. Oui, j’ai trouvé que c’était bas, mais pas lointain, à vrai dire quand je l’ai vu disparaître derrière les immeubles du côté de la gare ; inconsciemment j’attendais une sorte d’explosion, pour moi ça allait toucher terre mais ensuite je n’ai plus rien vu, tout 
cela a été très rapide, le temps de penser à prendre 
une photo, je ne voyais plus rien. Je me situais 
à la hauteur du quartier St Michel sur les quais 
entre le pont de pierre et le pont St Jean (plus près 
du pont de pierre auquel je tournais le dos). Le 
bolide venait de Bouliac et à disparu derrière les immeubles qui longent les quais à la hauteur du pont St jean derrière la gare St Jean Je suis affirmative 
sur le lieu et l’heure car je faisais un circuit de 
ramassage du personnel en bus avec une fille horaire des lieux de passage. Par contre moi je n’ai pas vu de couleur verte, c’était tout blanc et devenu très 
lumineux, mais vraiment cela me semblait très 
proche de moi (1km maxi) je me rendais vers le 
gare et j’ai ralenti car cela m’a fait un peu peur 
de voir que j’allais dans la même direction Je refais le même circuit ce soir, je note les horaires et vous confirme demain, mais de mémoire, je ne me suis 
pas trompée.

Dans le Lauragais. “Nous on dormait dans une 
yourte, et on a eu l’impression que des phares de voitures se dirigeaient tout droit vers nous, depuis le ciel. Puis, 2 minutes après, un bruit sourd a retenti, 
avec une légère sensation de vibration au sol (le lit étant posé à même la terre dans la yourte). On est situé 
dans le Lauragais, entre Caraman et Villefranche -de-Lauragais, à 30 minutes de Toulouse, si ça peut aider certains à localiser une éventuelle météorite !
Toutens (31). Nous dormions dans une yourte, et 
puis dans la nuit de lundi à mardi (du 1 au 2 aout), 
vers 3h30 nous (je dit nous car nous sommes 2 sur 
5 à l’avoir constaté) avons vu à travers la toile de la 
tente une lueur très vive qui est allé crescendo. Ayant 
les yeux fermés mais étant réveillé j’ai senti cette lumière, j’ai ouvert les yeux croyant qu’une voiture 
se dirigeait vers la tente mais comme cela est 
impossible vu la disposition de la tente, j’ai été très étonné. Une fois les yeux ouverts la tente était toute illuminée de l’extérieur, puis ça s’est éteint soudainement. Le phénomène a dû durer 3 secondes environ et a été tellement destabilisant que nous en avons parlé sur le coup. Me disant qu’il s’agissait 
d’une météorite/bolide (je ne connais pas le terme exact), et vu la lumière générée je me suis dit qu’il devait être énorme et qu’il n’allait pas tomber très loin. En effet quelques minutes plus tard (je dirais entre 2 et 4 minutes) nous avons entendu un bruit sourd venant du loin, comme une implosion, très brève mais relativement impressionnante surtout après ce que nous avions vu. Pour ma part, je n’ai pas ressenti 
de vibration dans le sol. Nous étions dans la 
commune de Toutens dans le 31. Concernant les 
détails visibles de l’évènement je n’ai rien vu hormis l’intensité lumineuse précedemment décrite étant donné l’opacité de la toile de la tente.

Castanet-Tolosan (Haute-Garonne). J’étais dehors avec un ami dans Castanet quand juste au-dessus de notre tête j’ai vu une enorme étoile filante qui ressemblait à une boule de feu ; elle a éclairé tout le 
ciel avant de disparaitre sur l’horizon direction Pechabou, en partant de Ramonville. Cela faisait plutôt peur a vrai dire..

Toulouse. J’habite à Toulouse vers place du Capitole 
et “grâce” à une insomnie, j’ai vu aussi ce que tout le monde décrit. J’ai d’abord vu une lumière puissante (avec une nuance de bleu) se refléter sur la vitre de la fenêtre. C’était tellement lumineux ça m’a vraiment surpris ! J’ai pensé à un hélico avec un puissant projecteur ou quelque chose du genre mais vu qu’il 
n’y avait pas de “bruit”...j’ai regardé le ciel et 
quelle surprise de voir cette “grosse étoile filante” s’engouffrer dans le ciel ! J’ai été stupéfait parce que j’ai déjà vu des étoiles filantes et là j’avais jamais vu 
ça ! Exaltant ! Pour lutter contre une insomnie 
j’ai vu mieux ! J’ai laissé place à mon imagination 
et je me suis dit que c’était peut-être E.T. sur sa 
cosmo-trotinette qui était passé par là ;-) ! En tout 
cas dès le réveil j’ai cherché sur internet et j’ai rien trouvé à ce sujet... jusqu’à ce soir! et vu que ça 
m’a intrigué toute la journée, je suis content de voir 
que je n’ai pas halluciné et ma copine va pouvoir 
cesser de me chambrer :-) ! Voila pour ce petit témoignage.

Près de Saint-Affrique  (Aveyron). Bonjour, C’est en 
pleine nuit, de ce lundi au mardi, que j’ai été soudainement réveillée et suis allée machinalement 
à ma fenêtre, ouvrir le rideau, chose que je ne fais jamais, sans trop savoir pourquoi. A ce moment pile là, j’ai vu moi aussi une énorme boule verte et jaune orangée suivie d une longue traînée lumineuse 
blanche traverser le ciel.... cela m’a paru assez bas au vue de la taille de la boule ! cela allait beaucoup 
moins vite qu’une étoile filante ; j’habite dans les hauteurs au dessus de St Affrique en Aveyron.... Par contre je ne peux donner d’heure !  Sans doute l ‘occasion d’une nouvelle inspiration pour une de mes toiles car le ciel, le cosmos même dirais-je, est grande source d’inspiration pour moi....

Saint-Félix-Lauragais. J’habite St Félix Lauragais (31540) et vers 3h30 le 2 août j’ai vu un flash, le ciel devenir vert jusque bas sur l’horizon et lorsque j’ai levé les yeux, j’ai aperçu un météore couleur rouge-violet pendant 5 secondes à peu près. L’intensité du flash était exceptionnelle, à tel point qu’on se serait cru en plein jour. Je crois que le bolide se dirigeait vers le sud-ouest.

Aéroport de Toulouse-Blagnac. Bonsoir, je travaille à l’aéroport de Toulouse/Blagnac, je travaille sur les pistes, et je confirme aussi avoir vu cette lignée verte sauf que je l’ai vue vers 3h30 durant 30 secondes, et avant de disparaître j’ai vu une lumière jaune intense avant de carrément disparaître... ça donnait 
l’impression que cette chose allait se crasher vraiment pas loin de Toulouse... ce soir j’ai discuter avec des personnes qui représentent les forces de l’ordre, ils 
n’ont pas eu vent de cette info... la Dépêche du Midi regroupe plusieurs témoignages, et a besoin de témoignages pour faire sortir cette histoire noir sur blanc. A vue de cette chose qui ne ressemblait pas à une étoile filante, des frissons m’ont traversé le corps durant une bonne demi heure...

Toulouse. Je suis super heureux que d’autres 
personnes que moi aient vu ce magnifique phénomène. J’habite Toulouse et j’ai vu ce bolide traverser le ciel 
du nord-est au sud si je me trompes pas, mais en 3 
sec j’ai pas trop eu le temps de calculer, j’ai juste apprécier ce moment magique !

Entre Bordeaux et Toulouse. Donc, moi hier, je roulais sur l’autoroute, de Bordeaux à Toulouse, il devait être 3H35 ou 3H40, quand j’ai vu de ma gauche vers ma droite, cette grosse boule jaune, avec une superbe traînée bleue ou verte, j’ai cru vraiment que cette 
boule allait se crasher près de nous, mais je n’ai vu aucun crash ni explosion ! J’en ai parlé autour de moi hier, on m’a dit que j’étais folle et que ça devait être seulement une “toile filante, mais le diamètre était beaucoup trop énorme et trop proche de nous ! 
Pourquoi les infos n’en parlent pas ? De plus a 
Toulouse, il y a plein d observatoires !

Près de Toulouse. Etant chauffeur routier, j’ai vu cette boule de feu verte/bleue avec une traînée (blanche je crois), environ 4 à 5 secondes au plus puis elle s’est désagrégée en plein vol vraiment beau j’avais jamais 
vu ça ! J’arrivais sur Toulouse et je venais de Bordeaux sur l’A62 (j’étais au niveau de l’air de repos du Frontonnais), le bolide de ma position partait de 
gauche a droite (Nord/Sud?)

Toulouse. Je suis la personne que vous citez dans 
votre premier post ; habitant quartier Saint-Agne à Toulouse. Et j’ai donc également eu la chance 
d’observer ce phénomène, vers 03h35 environ. Je 
vois donc le ciel s’éclaircir comme au petit matin, 
insomniaque mais quand même, déjà ? Je regarde 
donc l’heure. Et cette lumière forte qui apparaît donc 
derrière la fenêtre, du jamais vu, elle était je crois dans des tons jaunes verts, laissant derrière elle une grosse traînée de fumée. Une partie s’en détache alors et disparaît assez vite. J’ai pu observer sa chute quelques secondes encore, mais la source de lumière s’est éteinte avant même de toucher le sol. Je suis restée quelques minutes à ma fenêtre pour voir si ca n’avait causé quelconque accident ou incendie pas loin mais rien. Je ne peux 
dire si un bruit l’accompagnait car je me trouvais chez moi, tv allumée. Mais un ami résidant dans le même quartier m’a affirmé l’avoir vue, et qu’un son avait accompagné sa chute.

Saint-Paul-les-Fonts (Gard). Moi aussi j’ai vue le météorite dans le sud le 02/08/11 a 03h30 environ ! Le ciel était clair et à l’ouest, j’ai apercu une boule de feu suivie d’une traîne pendant environ 6 secondes et ensuite elle a comme explosé  

La Goutelle (Puy-de-Dôme). 
Date de l’observation + heure : 3h 34mn 30s légale soit 1h34mn30s TU
Lieu exact de l’observation : La Goutelle (Puy-de-Dôme), route de Pontaumur, 2°44’52”E et 45°50’20”S
Etat du ciel : Dégagé
Diamètre apparent visible : peut-être moitié celui de la Lune donc 15’ difficile à évaluer car l’observation a été faite depuis une voiture en mouvement et quand 
on conduit on regarde la route plutôt que le ciel... C’est une remarque générale sur la qualité de cette observation.
Orientation du météore : à l’Ouest avec peut-être un angle de 15° vers le Sud par rapport à l’Ouest proprement dit
Inclinaison par rapport au sol : trajectoire verticale descendante
Hauteur d’observation par rapport à l’horizon : à partir de peut-être 30° jusque plus ou moins la ligne 
d’horizon
Durée d’observation : une seconde environ, voire un 
peu plus (2 secondes ?)
Pourriez-vous montrer sur place la trajectoire du météore ? oui c’est très simple, c’était pile poil dans la direction de la voiture, donc c’est plutôt un problème 
de localisation précise du lieu de l’observation 
(direction de la route à cet endroit)
Luminosité apparente : plus brillant que la Pleine Lune, mais pas suffisamment pour se retrouver “en plein jour”
Couleurs observées, ainsi que les éventuelles variations de couleurs lors du passage : vert
Traînée visible? Traînées persistante ? : oui mais s’est dissipée avec le bolide proprement dit
Fragmentation observée ? : non
Vitesse apparente : donc 30° en 1 ou 2 secondes
Un phénomène sonore a t-il été entendu ? : non (mais nous étions dans un véhicule en marche)
Intervalle de temps entre le phénomène lumineux et le phénomène sonore : sans objet
Y a-t’il eu l’observation de l’arrivée au sol du 
météore ? non
Y avait-il d’autres personnes qui ont observé avec vous ce phénomène ? oui, mon épouse
J’ai finalement reconsidéré cette localisation (à 200m de la première estimation, mais à un endroit où la 
route est orientée différemment), et donc la direction qui est maintenant clairement au Sud
Les nouvelles coordonnées du point d’observation 
sont : 45°50’35’’N et 2°45’02’’E

Sur la D23 entre Mallemort et Lamanon (Bouches-
du-Rhône). C’est l’heure ou je partais à la pêche hier matin... J’ai vu dans le ciel, l’espace de quelques secondes, une boule verte fluo suivie d’une longue trainée de flammes jaune orangée. Sa direction était nord ouest / sud ouest d’après moi. Je n’ai rien 
entendu car j’étais au volant de mon kangoo. Ce phénomène m’a semblé assez bas et à une vitesse régulière et bien plus faible que les habituelles étoiles filantes. Il a disparu à ma vue quand il a été caché par les collines de Roquerousse, qui dominent Salon-de-Provence. J’étais persuadé que le point d’impact se situerait dans le 13 ou en mer au large de Marseille. Depuis hier, à part ma femme je cherchais à qui en parler, je ne pensais pas que des Bordelais puissent 
voir la même chose... J’étais sur la D23 entre 
Mallemort et Lamanon à 2km à peu près du passage 
de cette route sous le pont de l’autoroute A7, sur la partie en ligne droite et ce que j’ai vu s’ est produit 
face à moi, en suivant à peu près le trajet de cette autoroute.

Entre Libourne et Castillon-la-Bataille (Gironde). Bonjour, je me suis inscrit car moi aussi j’ai vu le phénomène, arrivant de Libourne “33” sur la route de Castillon-la-Bataille “33”, l’objet arrivant nord-est le 02.08.11 à 3h35 ; ça a duré environ 30 secondes, une traînée jaune orangé et ça a disparu à l’horizon ! Puis aujourd’hui j’ai entendu à la radio que je n’étais pas le seul à avoir vu ça ; j’ai donc décidé de faire des recherches plus approfondies et ça me rassure que je ne soit pas le seul à avoir vu ça pensant à un météorite !

Labastide-Saint-Sernin (Haute-Garonne). 
Date de l’observation + heure : 02/08/11 vers 3h du matin
Lieu exact de l’observation : Impasse le Not à Labastide-Saint-Sernin
Etat du ciel : Dégagé
Diamètre apparent visible ? : Je sais pas
Orientation du météore : Je connais pas les étoiles 
mais je regardais direction sud sud-ouest et il est apparu dans le ciel en haut à gauche et disparu en bas à droite
Inclinaison par rapport au sol : Je dirais 45° aussi
Hauteur d’observation par rapport à l’horizon : ?
Durée d’observation : 5 à 7 secondes
Pourriez-vous montrer sur place la trajectoire du météore ? Oui
Luminosité apparente : Il faisait nuit et la seule lumière qu’il y avait était celle du bolide
Couleurs observées, ainsi que les éventuelles variations de couleurs lors du passage : Jaune, Blanc
Traînée visible ? Traînées persistante ? : La trainée 
était visible tout le long
Fragmentation observée? : Non
Vitesse apparente : Rapide
Un phénomène sonore a t il été entendu ? Non aucun bruit
Intervalle de temps entre le phénomène lumineux 
et le phénomène sonore : Aucun
Y a t’il eu l’observation de l’arrivée au sol du météore ? 
Je l’ai vue tomber, oui il doit sûrement être à 30 
minutes de chez moi

Dans le train Paris-Toulouse. Moi aussi je l’ai vu. 
J’étais dans le train direction Paris-Toulouse et d’un coup par une fenêtre sur ma gauche, j’ai vu une grande luminosité bleutée, à peine le temps de me dire “tiens y’a un truc qui éclaire vachement dans le coin” que 
j’ai vu une boule de feu orangée tomber du ciel obliquement ! J’ai aussitôt regardé l’heure : 3H36, j’ai regardé autour de moi mais tout le monde dormait 
dans mon wagon et j’ai cherché à savoir où j’étais. J’étais à une heure en train au dessus de Toulouse, 10 minutes après avoir vu la boule de feu j’ai repéré un magasin Chausséa dans une zone industrielle et là je viens de chercher sur la carte c’était je pense celui de Caussade, ah qu’est ce qu’on ne ferait pas pour avoir des détails. Je vous remplirais la fiche demain, là je 
suis sur un wifi branlant. En tout cas je suis contente 
de ne pas être la seule à avoir observé ce phénomène 
et à trouver d’autres personnes qui en parle. Dire que j’habite en Normandie et que nos voisins les Bretons 
en on vu aussi récemment à peu près à la même 
heure ! Décidément c’est la période.

Toulouse. Oui moi aussi je l’ai vu, en effet mes chiens ont aboyé aux alentours de 3h30 ce qui m’a réveillé en sursaut, je me suis levé et mon appartement situé quartier Rangueil à Toulouse, s’est retrouvé tout illuminé, alors vu l’heure je n’ai pas compris je me suis retourné vers la fenêtre, et j’ai vu aussi cette “boule” silencieuse ; on aurait dit une fusée d’artifice plus grosse et silencieuse... Visiblement le journal la Dépêche annonce que l’ovni resterait un mystère pour le CNES... Si quelqu’un a du nouveau ou une explication... merci

Libourne (Gironde)
Date de l’observation + heure : 3h35
Lieu exact de l’observation : Libourne “33” direction Castillon-la-Bataille “33” sur D670
Etat du ciel : dégagé
Diamètre apparent visible ? : beaucoup plus gros qu’un avion en basse altitude
Orientation du météore : Nord Sud
Inclinaison par rapport au sol : 45°
Hauteur d’observation par rapport à l’horizon : environ un doigt mais la question est difficile
Durée d’observation : moins de 30 sec
Pourriez vous montrer sur place la trajectoire du météore ? oui et un vigile m’attendait pour livrer, il en a vu plus que moi !
Luminosité apparente : nuit noire, pas d’éclairage, pas de lune enfin il me semble
Couleurs observées, ainsi que les éventuelles 
variations de couleurs lors du passage : objet jaune orangé
Traînée visible? Traînées persistante ? : une traînée verdâtre
Fragmentation observée ? : non mais la personne qui m’attendait m’a dit que c’était tombé dans les 
alentours, je ne lui en ai pas demandé plus
Vitesse apparente: comme un avion qui passe dans 
le ciel, pas très rapide de loin et puis je roulais
Un phénomène sonore a t’il été entendu ? :  non
Y a t’il eu l’observation de l’arrivée au sol du 
météore ? : non

Saint-Paul-les-Fonts (30)
Date de l’observation + heure : environ 3h30
Lieu exact de l’observation : commune de Saint Paul les Fonts (30), lieu dit le Noyer du Code
Etat du ciel : clair
Diamètre apparent visible ? Je ne saurais pas dire mais assez gros
Orientation du météore : apparue Nord-ouest, disparue Sud-ouest
Inclinaison par rapport au sol : du nord au sud, inclinaison une chute de 45° environ
Hauteur d’observation par rapport à l’horizon : assez haut dans l’horizon
Durée d’observation : environ 6 secondes
Pourriez vous montrer sur place la trajectoire du météore ? oui
Luminosité apparente : beaucoup plus lumineux
Couleurs observées : bleu, vert, jaune blanc
Traînée visible ? Traînées persistante ? oui traînée visible qui persiste environ une seconde après le passage
Fragmentation observée ? oui lorsque le meteorite s’est éteiny
Vitesse apparente : beaucoup plus lent qu’une étoile fillante
Un phénomène sonore a t il été entendu : je ne peux pas dire, j’étais sur mon tracteur
Y a t’il eu l’observation de l’arrivée au sol du météore ? Pour moi il n’a pas touché le sol, il s’est disloqué avant

Dans l’Allier (03). Bonjour, j’habite dans l’Allier (03) et avec des amis on dormait à la belle étoile lorsqu’on l’a aperçu aux alentours de 3h30. Il était de couleur verte quand il est passé au dessus de nous, il ne faisait pas de bruit. Le ciel était dégagé. C’était assez illuminé et il faisait une traînée blanche.

Bordeaux (Gironde). 
Date de l’observation + heure : 2 Août 2011 vers 3h 30 - 
32 (j’ai noté cette nuit les horaires et lieux de passage de ma feuille de route, faisant le même circuit que la veille)
Lieu exact de l’observation : Bordeaux, début du quai 
de la monnaie en allant vers le quai Sainte-Croix
Etat du ciel : dégagé
Diamètre apparent visible ? forme un peu ovale, cela m’a paru énorme, je dirai 40 à 50 cm mais difficile de juger
Orientation du météore : est passé au dessus de la Garonne de gauche à droite donc d’est à ouest ?
Inclinaison par rapport au sol : trajectoire avec un angle de 30° à 45° environ
Hauteur d’observation par rapport à l’horizon : je suis incapable de l’évaluer, cela m’a paru très bas et très proche d’autant qu’il a disparu derrière des immeubles mais j’ai souvent eu l’impression de voir des couchers de soleil et avoir l’impression que le soleil était au bout de la rue ! Alors ? Mon champ de vision était relativement restreint puisque je conduisais un bus, 
ma tête se situait à environ 1m50 du sol et j’ai 
observé à travers le pare-brise
Durée d’observation : 2 à 3 secondes
Pourriez vous montrer sur place la trajectoire du météore ? oui
Luminosité apparente : celle d’un flash ou d’un feu d’artifice 
Couleurs observées, ainsi que les éventuelles 
variations de couleurs lors du passage : très blanc
Traînée visible ? Traînées persistante ? oui mais pas persistante, qui donne une forme ovale à l’objet en ce déplaçant
Fragmentation observée ? non
Vitesse apparente : rapide
Un phénomène sonore a t il été entendu ? Non (je conduisais un bus fenêtre ouverte)
Y a t’il eu l’observation de l’arrivée au sol du 
météore ? non
Y avait-il d’autres personnes qui ont observé avec vous ce phénomène ? Hélas non mon bus était vide, je faisais un circuit de ramassage du personnel et venait de déposer un collègue au dépôt Bastide du Tram, je lui ai demandé cette nuit s’il avait vu quelque chose, il m’a répondu que 1h plus tard environ en direction de Mérignac en tram il avait vu beaucoup d’éclairs

Escalquens (31) 
Date d’inscription : 05/08/2011
D’Escalquens (31750), après avoir cru que la foudre allais tomber à côté de moi dans mon jardin, j’ai observé l’explosion complète de la météorite à 30° par rapport à l’horizon en quatre-cinq débris incandescents bien distincts dont trois assez gros avec un angle de chute d’approximativement 45° en direction Est/Sud-Est et qui ont disparu un peu plus bas, magnifique. Ce qui me fait halluciner, c’est qu’avec le témoignage de Jack Leenders qui se trouvait à Aygues-Vives qui lui a carrément vu les débris chuter vers le secteur Chalabre-Bélesta soit à deux pas plein Est de sa position (la Dépêche), mais surtout d’Iltirta du forum de Saint-Félix-du-Lauragais qui indique une toute autre direction, Sud-Ouest, ça indiquerait qu’elle est passée voire qu’elle a chu très près de chez nous après un si long voyage... j’éprouve un grand sentiment d’humilité depuis.

La Baume-d’Hostun (Drôme). Je suis chauffeur routier. Je roulais en direction du sud dans le sens Grenoble-Valence. Lorsque j’ai vu la météorite le mardi 2 août 
2011 a 3h35/40 venant dans le sens nord/sud sur 
l’autoroute A49 au niveau de la sortie 8 la Baume 
d’Hostun dans la Drôme. C’était vraiment impressionnant ! Cette masse lumineuse bleu vert orangé dans ce ciel étoilé. Ca me rassure qu’il y a plusieur témoins car au début pas grand monde ne me croyait... car ils pensaient que j’avais rêvé. Cela restera gravé dans ma mémoire car on ne voit pas ça tous les jours.

Escouloubre les Bains (Aude). J’étais dans l’Ariège la nuit du 2 août quand j’ai vu la météorite passer. Il était entre 3h et 3h30 du matin, je rentrais chez moi à 
pieds et je partais d’Escouloubre les Bains en 
direction de Carcanières, village situé dans le Donezan, Ariège. J’ai d’abord entendu comme un feu d’artifice, puis j’ai cru qu’une voiture arrivait car la route 
s’éclairait mais vraiment comme en plein jour (ce que j’ai trouvé étrange), puis j’ai entendu un bruit sourd, 
j’ai levé les yeux et là je l’ai vu passer, bien 
distinctement car aucune autre lumière pour me 
gêner. C’était magnifique, je voyais bien une boule de 
feu avec une trainée dernière elle et une sorte de sifflement en passant... puis plus rien, elle a disparu. Ce que je regrette mais je pense que je n’aurais 
même pas eu le temps de le faire, c’est de la prendre en photo sachant que j’avais mon tel dans la main pour m’éclairer sur le chemin du retour... en tout cas, ça restera un très bon souvenir.

Au nord de Caussade. 
Date de l’observation + heure : dans la nuit du 01 au 02 août à 3H36. 
Lieu exact de l’observation : à 10 minutes en train au nord de Caussade. 
Etat du ciel : dégagé
Diamètre apparent visible ? Alors là vu que c’était loin, impossible à dire. 
Orientation du météore : sur la gauche du train qui descendait de Paris vers Toulouse. 
nclinaison par rapport au sol : oblique, 70° du sol peut être ? 
Hauteur d’observation par rapport à l’horizon : pas si haut que ça dans le ciel étant donné que j’ai pu le voir 
de l’autre côté du wagon. 
Durée d’observation : d’abord la forte lumière bleutée qui a dû durer environ 3 secondes, 1 seconde de pause et la boule de feu qui est tombée pendant 3 autres secondes environ. 
Pourriez vous montrer sur place la trajectoire du météore? Non je ne savais même pas précisément où j’étais. 
Luminosité apparente : fortement lumineux, d’abord une forte lumière bleutée à y voir comme pendant 
une pleine lune puis une boule de feu dans le ciel réassombri. 
Couleurs observées, ainsi que les éventuelles 
variations de couleurs lors du passage : boule de feu orange, plus claire au centre et plus foncée en périphérie. 
Traînée visible ? Traînée persistante ? non
Fragmentation observée ? non
Vitesse apparente : rapide
Un phénomène sonore a t il été entendu ? si oui, quel genre ? Je n’ai rien entendu mais j’étais dans un train 
en marche (un vieux lunéa bien bruyant) donc impossible d’entendre quoi que ce soit. 
Y a t’il eu l’observation de l’arrivée au sol du 
météore ? Non j’ai vu le météore disparaître bien au dessus du sol. 

Pontgibaud (Puy-de-Dôme). Un témoin à Pontgibaud dit la voir tomber verticalement (=> il est presque sous la trajectoire) à peu près vers le sud (pas l’ouest, 
comme il avait dit initialement).

Un temoin astronome amateur le voit passer à l’est 
de Grammat (Causse du Lot).

Isserteaux (Puy-de-Dôme). Il est vu au 215 puis 200° maxi (on ne voit pas la fin sur la photo !) ce qui 
pointe bien une fin vers Ax et Belcaire, voir plus au sud.

Le GEIPAN a reçu près de 70 témoignages, localisés sur un grand quart sud de la France (Ariège, Aveyron, Aude, Gironde, Haute-
Garonne, Tarn, Tarn-et-Garonne). Les données préliminaires ainsi recueillies indiquent une 
trajectoire orientée Nord Sud, avec un décalage 
léger d’Est en Ouest. Le bolide semble avoir
terminé sa course dans une zone triangulaire 
Andorre/Carcassonne/Perpignan. Voici les 
conclusions du Geipan : 
“Zone d’observation : moitié sud de la France, 
sur des latitudes inférieures à 46°
Heure : de 3h34mn28s à 3h34mn35s (durée pendant laquelle le phénomène émet de la lumière)
Durée : env. 7 secondes
Direction du bolide : Nord -> Sud, direction au +187° environ
Course du phénomène : selon une pente descendante d’environ 18°
Diamètre apparent : variable suivant la position des observateurs : de la taille d’un ballon de hand-ball tenu à bout de bras à la taille d’un 
petit pois
Eclat : pour les témoins les plus proches, il faisait clair comme en plein jour 
Couleur : boule de feu très lumineuse d’une couleur vert-émeraude, fluorescente, tirant sur le bleu. Queue quasi-blanche. Certains témoins décrivent autour de la boule de feu, un contour rouge, orange voire jaune
Fragmentation : à la fin, fragmentation en 4/5 morceaux
Bruit perçu : la séparation semble s’être 
accompagnée d’une déflagration sourde, 
semblable à l’orage
Extinction : le phénomène s’éteint et poursuit sa course encore quelques secondes. 

En croisant les mesures  réalisées avec la photo de l’association Albireo et celles de la  webcam de Beaumont-lès-Valence, nous obtenons une courbe d’intersection qui décrit la trajectoire probable : ce phénomène aurait eu pour radiant les kapa-cygnides et serait arrivé avec une vitesse moyenne assez élevée d’environ  23 km/s. L’explosion finale se serait produite à une altitude de 32 kilomètres, non loin d’Ax-les-Thermes. La zone de chute probable est assez étendue compte tenu de l’absence de témoignages de qualité près du point de chute probable.”

2011, 21 octobre à 21 h 06. Un météore a traversé le ciel français. De très nombreux témoignages ont afflué dans les médias, mais aussi sur des forums francophones. Grâce à ces témoignages et avec l’analyse de webcams spécialisées dans le suivi des bolides, la trajectoire et le point d’extinction du météore ont été définis avec une grande précision. Le météore est d’abord apparu au-dessus d’Angers, à une altitude de 71 kilomètres et s’est éteint au-dessus du parc régional du Morvan à une altitude de 29 kilomètres. Les calculs précisent un couloir de passage d’un kilomètre de large. Les communes susceptibles d’avoir “accueilli” des specimens de la météorite (si des fragments ont bien touché le sol) sont celles de Crottefou, Bousson le Haut, Molphey (Côte-d’Or), Chausserose, jusqu’à l’autoroute A6. La région est extrêmement boisée et les 
recherches seront bien difficiles.

Compte-rendu d’enquête du GEIPAN (reproduit avec leur autorisation)
Direction adjointe du centre spatial de Toulouse - Groupe d’Etudes et d’Information sur les Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés

Toulouse, le 23 janvier 2012.

Compte-rendu d’enquête. Rentrée atmosphérique du 21 octobre 2011

Cas d’observations

1 – CONTEXTE
Le 24 octobre au matin, le GEIPAN a trouvé de nombreux messages téléphoniques sur son répondeur et plusieurs mails relatant un phénomène lumineux important ayant eu lieu le vendredi 21 octobre en 
soirée.

2- DESCRIPTION DU CAS
Le Vendredi 21 octobre 2011, à 21h06 (heure locale), plusieurs dizaines de témoins ont observé pendant une dizaine de secondes un objet extrêmement lumineux, souvent décrit de couleur jaune ou vert très vif, traverser le ciel d’Ouest en Est. Ces témoins relatent une fragmentation en trois objets qui ont fini leur 
course vers l’Est en s’éteignant. Les témoins se répartissent sur une grande partie de la France, majoritairement en région parisienne et dans le centre Ouest, mais aussi dans la Somme, en Tarn et Garonne, en Moselle et dans le Morbihan. Les données ainsi recueillies indiquent une trajectoire orientée d’Ouest en Est. 

3- DEROULEMENT DE L’ENQUÊTE
Ce phénomène ne correspond à aucun objet spatial (débris) répertorié qui aurait pu rentrer dans l’atmosphère ; en particulier les hypothèses de débris issus du satellite ROSAT retombé depuis dans l’océan ou du Soyouz lancé quelques heures auparavant depuis la Guyane sont exclues.

4- HYPOTHESES ENVISAGEES
Ce peut être un débris non répertorié (la trajectoire de l’Ouest vers l’Est est compatible) ou plus probablement un météoroïde naturel : en effet, la durée d’observation, inférieure à 10 secondes, laisse estimer une vitesse largement supérieure à 7 km/s, qui est la vitesse de rentrée des débris de lanceurs ou satellites .

5- CONCLUSION
Ce cas est classé “B” : probable rentrée atmosphérique d’un météoroïde naturel.

LISTE DES TEMOIGNAGES D’OBSERVATIONS.

Lieu d’Observation : Vers Dourdan (91), Essonne.
Je prenais contact avec vous concernant l’observation d’un phénomène lumineux le 21 octobre 2011 à 21H08.
En résumé, j’ai observé :
- à 21H08
- sur autoroute A10, km 40 direction province
- phénomène lumineux, forme goutte d’eau, brillant comme un plasma ionisé, lumière verte en fin de trainée, étendue angulaire qq degrés
- direction ouest
- trajectoire approx Nord Sud
- altitude (élévation) environ 40° au dessus de l’horizon.....
- silencieux
- durée qq secondes
S’il s’agit d’une rentrée de satellite qui se consume vers 60-90 km d’altitude, cela conduirait à une distance au sol d’environ 100 km.... A recouper avec d’autres infos plus à l’ouest... ou alors c’était beaucoup plus haut, .....au-dessus de l’Atlantique, ou bien beaucoup plus bas...
mais alors c’est autre chose ???

Lieu d’Observation : Caen (14), Calvados.
Nous sommes 3 à avoir vu durant de longues secondes un objets tombant dans le ciel de Caen orienté sud-est.
Il s’est déplacé quasiment à l’horizontal en tombant au fur et à mesure vers le sol de l’ouest vers l’est au sud de Caen. Une énorme gerbe d’étincelles derrière lui et pour finir en point très lumineux teinté de vert. Nous ne l’avons pas vu toucher le sol car masqué par la ville et les arbres, il semblait tout de même assez loin de la ville de Caen. Ayant entendu parlé du Satellite ROSAT, sauriez vous si celui ci aurait pu rentrer dans l’atmosphère hier soir ( 24h plus tôt) ?

Lieu d’Observation : Fécamp (76), Seine-Maritime.
Heure d’observation: après 20 h.(Désolée, je ne peux pas être plus précise)
Lieu : Fécamp (76) sur les falaises côté Sud
Trajectoire : Ouest-Est horizontalement assez bas (au 
niveau des fenêtres du rez-de-chaussée : 5-6 m du sol 
sachant que la maison se trouve sur les falaises)
Luminosité : constante tout au long de la trajectoire peut-être lumineux comme un néon, c’est difficile à expliquer. 
Durée de l’observation : 3s
Couleur : vert clair( il y avait surtout un halo de couleur verte)
Aucune fragmentation
Aucun son
Remarque : lorsque j’ai ouvert la fenêtre pour suivre la lumière, je me suis dit : “On dirait une bobine de fil : forme cylindrique avec deux disques”. Cela se 
déplaçait verticalement. Il y a deux ans, j’ai vu une météorite, donc je peux dire que ce bolide n’allait pas vite en comparaison. Tous les témoignages que j’ai lus parlent d’une boule, mais je suis certaine que je n’ai pas vu une boule. Je suis sortie immédiatement sur le perron, et je ne l’ai plus vu, donc soit ce n’était pas très haut dans le ciel ou c’est passé je ne sais où. En tous les cas j’aimerais bien savoir ce que c’était, donc si vous avez une réponse, je souhaiterais la connaître.

Lieu d’Observation : Saucats (33), Gironde.
La soirée fut exceptionnelle avec ce bolide que notre groupe d’Astronomie Gironde 33 a vu au nord (de nord-ouest vers nord-est) vers 21h05, au Mémorial de la Ferme de Richemont à Saucats en Gironde. Nous 
étions en soirée d’observation.
Coordonnées sont 44°37’48” Nord et 0°37’50” Ouest.
A Saucats, nous sommes à environ une trentaine de kilomètres au sud de Bordeaux. Nous avons vu le bolide d’ouest en est dans le beau halo lumineux de Bordeaux plein nord. Au départ, cela ressemblait à une étoile filante... mais plutôt lente... au moment où j’ai dit à l’ensemble du groupe (une dizaine de personne) : “étoile filante au nord”, l’éclat s’est intensifié, comme le ferait un flare d’iridium. La magnitude est difficile à estimer. Brillant comme Jupiter (-3) au début, la magnitude a dû grimper à -9/-10 au plus fort de sa rentrée dans l’atmosphère. Il était suivi d’une longue queue brillante qui laissait une traînée de condensation. Puis en arrivant au nord-est, il est devenu rougeâtre et s’est fractionné avant de disparaître, comme fondu dans notre atmosphère. Au début, il était à environ 10° au-dessus de l’horizon a décrit un léger arc (maxi 15°) pour finir à nouveau à environ 10° à l’est. Très brillant dans les tons blanc/jaune, il a viré au rouge/orangé avant de se séparer en deux et de disparaître. La durée du phénomène est très dure à estimer… quelques secondes seulement… Aucun son n’a été entendu et nous n’avons pas eu le temps de sauter sur les appareils photos.

Lieu d’Observation : Massy (91), Essonne.
Vous devez sûrement recevoir beaucoup de messages sur le sujet, je vais donc être rapide. J’ai pu observer le phénomène également.
- depuis Massy, au Sud de Paris
- en regardant vers le Sud
- la “boule” lumineuse se déplaçait de droite à gauche, donc d’Ouest en Est probablement 
- après 4 à 5 secondes d’avancée quasi horizontale, elle s’est désintégrée en au moins 3 morceaux plus petits visibles, et tout a cessé de briller 1 seconde plus tard

Lieu d’Observation : Reims (51), Marne.
Je tenais simplement à vous faire part de ce j’ai vu ce soir à 21h05 sur le secteur de la ville de Reims. En compagnie de mes deux enfants, 14 et 10 ans, nous avons vu une boule de feu se déplaçant à vive allure perpendiculairement à l’horizon avec une légère inclinaison vers le sol qui me semblais à une altitude plutôt basse. Cela à duré environ 6 ou 7 secondes où j’ai observé cette boule de feu avec une trainée puis une séparation en 3 morceaux avant de disparaître. J’en ai informé la Police quelques minutes après.

Lieu d’Observation : Martignas (33), Gironde.
Je rentrais en voiture d’Andernos vers Bordeaux sur la D 213 ce vendredi 21 octobre (date sure) lorsque vers 21/21H30 près de Martignas, j’ai vu un point lumineux brillant blanc se déplaçant en trajectoire descendante de la gauche vers la droite de ma route, comme un avion qui se dirigeait sur l’aéroport de Mérignac pour atterrir. Il faisait déjà nuit, le ciel était dégagé et des étoiles étaient visibles. Rien d’extraordinaire. Ce qui 
m’a surpris, c’est que quelques secondes après l’avoir vu, une flamme bleutée avec une trainée a jaillit de ce point lumineux comme si c’était une chute de 
météorite. J’ai fait ensuite le rapprochement avec la chute attendue du satellite ROSAT. Mais si c’est pas ça...
Heure : imprécise, 21 Hr / 21 Hr 30
Lieu : imprécis, sur la départementale 213 près de Martignas sur Jalle en Gironde
Coordonnées : approximatives, 44°50’ N 0°50 E
Position début : nord/nord-est hauteur 20°
Position fin : nord-est/est hauteur 10°
Durée : 5 à 10 secondes
Diamètre angulaire : 2 mm environ à bout de bras avec la traînée.
Luminosité : à peu près Venus ou Jupiter
Couleur : blanc puis traînée bleue clair
Fragmentation : non observée
Pas de son

Lieu d’Observation : Préfontaines (45), Loiret.
Heure du début de l’observation : vers 21h00
Lieu de l’observation : sur l’A77 en direction de Nevers, vers Préfontaines
Position du bolide dans le ciel au début de votre observation : apparu quasiment en face de moi avec une trajectoire quasi horizontale
Position du bolide à la fin de votre observation : disparu vers la gauche (Sud-est) après une courte course
Luminosité du bolide : Phénomène très lumineux suffisamment pour attirer le regard mais pas suffisamment pour éclairer l’entourage. Composé de 3 fragments : deux fortes lumières en avant et en arrière du phénomène encadrant sur la même trajectoire un ensemble de 5 ou 6 lumières plus petites et groupées au centre. Pas de traîne.
Durée de l’observation : 5 à 6 secondes
Couleur : lumière de couleur plutôt chaude dans les jaunes.
Fragmentations : Composé de 3 fragments : deux fortes lumières en avant et en arrière du phénomène encadrant sur la même trajectoire un ensemble de 5 ou 6 lumières plus petites et groupées au centre. Pas de traîne.
Puissance du bang entendu : aucun (nous étions en voiture)
Délai entre la manifestation lumineuse et le bang : sans objet
Autres détails qui vous paraissent importants : La fragmentation particulière décrite ci-dessus nous a vraiment paru singulière. Le phénomène était somme toutes assez lent (comparé aux étoiles filantes par exemple) mais environ 5 fois plus rapide qu’un avion traversant le ciel à son altitude de croisière.

Lieu d’Observation : Pierrefite (93), Seine-Saint-Denis.
Ce 21/10/2011 à 21h15 depuis Pierrefite dans le 93 en regardant vers nord ouest, direction Cergy Pontoise, avons apercu pendant une 1 à 2 minutes une sorte “de point en feux” avec des traînées oranges, que l’ont voyait distinctement.

Lieu d’Observation : A6 près d’Orly (94), Val-de-Marne.
J’ai moi aussi observé quelque chose dans le ciel que j’ai pris au début pour un crash aérien du fait de la proximité avec l’aéroport d’Orly. En effet, j’étais sur la A6 dans le sens Paris -> Lyon et, quelques kilomètres avant de passer à Orly, moi et deux amis également présents dans ma voiture avons vu quelque chose lumineux passer d’est en ouest, qui s’est disloqué en trois morceaux sur notre gauche et plus rien.
Heure du début de l’observation : 20h45 environ.

Lieu de l’observation : sur la A6 un peu avant Orly
Trajectoire : d’est en ouest
(Note du Geipan : Cette information est contradictoire avec les autres témoignages, et avec le fait qu’il est indiqué que la trajectoire a fini à gauche de la route, alors que le témoin circulait vers le Sud)
Luminosité : assez lumineux mais pas du tout éblouissant (car très loin)
Durée de l’observation : 5-6 secondes
Fragmentation : en trois gros morceaux
Son : non

Lieu d’Observation : Antony (92), Hauts-de-Seine.
Ci-joint votre questionnaire renseigné, relatif au bolide du 21/10 que nous avons observé depuis la commune d’Antony (92)
Heure du début de l’observation (heure civile, la plus précise possible) : 21h00
Lieu de l’observation (commune et adresse) : Antony 92160
Coordonnées géographiques :
latitude : 48°45’33.69”N
longitude : 2°18’37.14”E
Position du bolide dans le ciel au début de votre observation : le bolide est apparu au Sud-Est à une hauteur d’un pouce au dessus du toit de la maison d’en face, à bout de bras
Position du bolide à la fin de votre observation : le bolide a disparu au Sud-Ouest à une hauteur d’un pouce au dessus du toit des maisons du voisinage, à bout de bras, caché par des arbres plus hauts
(Note du Geipan : Cette information est contradictoire avec les autres témoignages)
Luminosité du bolide : vu au dessus de l’horizon Nord- Est. Sa couleur est restée constante mais de plus en plus soutenue. Ce phénomène était très impressionnant de par sa taille et la durée de l’observation.
Je reste disponible pour toutes informations complémentaires.

Lieu d’Observation : Layrac (47), Lot-et-Garonne
Ce soir vers 21 heures, alors que nous étions en voiture, nous avons aperçu très nettement un gros point vert assez flash dans le ciel suivi d’une grande traînée de la même couleur. Pour être sûrs que ce n’était pas un reflet dans le pare brise, nous avons baissé une vitre et nous avons pu écarter ce doute. Cela se déplaçait plus lentement qu’une étoile filante mais relativement rapidement quand même! nous avons coupé le moteur mais n’avons entendu aucun bruit. Nous l’avons aperçu à Layrac 47390, et cela nous semblait se diriger plus 
ou moins vers Toulouse et semblait chuter avec un angle conséquent vers le sol. 

Lieu d’Observation : Ivry sur Seine (92), Hauts-de-Seine.
Deux témoins.
Heure du début de l’observation (heure civile, la plus précise possible) : 21h10
Lieu de l’observation (commune et adresse) : Ivry sur Seine (94200) 
Coordonnées géographiques (si vous les connaissez) : celles de Paris
Position du bolide dans le ciel au début de votre observation : Nord-Ouest
Position du bolide à la fin de votre observation : Sud-Est
Luminosité du bolide : dix fois plus brillant que Vénus.
Durée de l’observation .5 à 10 secondes 
Couleur : blanc
Fragmentations : en 3 morceaux
Son : aucun
Heure du début de l’observation : 21h07

Lieu de l’observation : Avenue de France, 75013 Paris.
Il est parti de la droite, et avait une trajectoire en diagonale, vers la gauche. Je ne sais pas à quels points cardinaux cela correspond. (Note du Geipan : l’observateur regardait en direction de Sud Est. L’objet allait donc grossièrement du Nord ouest vers le Sud Est A la fin de l’observation, le bolide avait traversé le ciel en diagonale et se trouvait à l’extrême gauche de mon champ de vision, il s’est séparé en deux parties qui se sont éteintes simultanément.

Lieu d’Observation : Longjumeau (91), Essonne.
Heure du début de l’observation (heure civile, la plus précise possible) : vers 21h10 à ± 5 min près.
Lieu de l’observation : Région parisienne, Longjumeau, rue des Glaneurs.
Coordonnées géographiques :
Latitude : 48° 40’ N
Longitude : 2° 18’’ E
Position du bolide dans le ciel au début de votre observation : vers le cap 225°, vers 10-15° de hauteur environ
Position du bolide à la fin de votre observation : vers le cap 180°, un peu plus bas qu’au début de l’observation
Luminosité du bolide : nettement plus brillant que Vénus, sans toutefois pouvoir le quantifier.
Equivalent aux phares d’atterrissage d’avion lorsqu’ils sont en finale, à une dizaine de km. Pour information, je l’ai aperçu de chez moi, depuis mon salon allumé, à travers la fenêtre. Luminosité quasi constante pendant tout le phénomène.
Durée de l’observation : le temps d’apercevoir le phénomène depuis le salon, puis de sortir sur la terrasse pour voir de quoi il retournait, environ une vingtaine de secondes.
Couleur : blanc-jaune
Fragmentations : oui, juste avant la fin du phénomène. De mémoire, 3 morceaux dont un gros.
Son : aucun, à priori compte-tenu de l’ambiance sonore autour (avions d’Orly et route, entre autres).
Autres détails qui vous paraissent importants : Je me trouve au sud des pistes d’Orly, dont assez habitué à voir passer les avions et connaissant leurs manifestations lumineuses habituelles. La lumière que j’ai vu ce soir-là était sensiblement plus intense que d’habitude, ne clignotait pas, ne changeait pas d’intensité et surtout se trouvait sur une trajectoire que n’empruntent d’ordinaire pas les avions dans le secteur. C’est ce qui m’a donc incité à aller voir de quoi il retournait. Ayant suivi les informations concernant la ré-entrée du satellite Rosat, j’ai pensé qu’il s’agissait de cela, même s’il était en avance d’une journée sur les prévisions.

Lieu d’Observation : St Maurice les Chateauneuf (71), Saone-et-Loire.
J’ai aperçu cet objet le vendredi 21 octobre a 21h05 
à Saint-Maurice-les-Chateauneuf en Saône-et-Loire. J’ai vu une grosse boule de feu couleur jaune orange pendant environ 5 secondes et ensuite une trainée de flamme puis une explosion ensuite plus rien le tout a durée environ 10 secondes.

Lieu d’Observation : Bessines (79), Deux-Sèvres.
Coordonnées GPS : 46°17’N 0°31’
J’ai observé le bolide vers 21h10 pendant environ 10-12 secondes.
Trajectoire nord-ouest sud-est
Eclat très fort mais pas aveuglant, très supérieur à celui de Jupiter
Hauteur très basse en-dessous de la position de Jupiter
Tâche sombre sur les 2/5 de la tête. J’ai aperçu également 2 ou 3 jets de flammes s’y détachant. Je voyais nettement que la queue était une flamme intense de forme oblongue et longue (environ 20 m relatif)

Lieu d’Observation : Fontanières (23), Creuse.
heure de début de l’observation : vers 21 h00
lieu de l’observation : 23110 Fontanières
trajectoire: position au début : ouest
position à la fin : est
luminosité du bolide : vive, davantage que les étoiles, orangée
la luminosité est elle restée constante : oui
y a t il eu un flash de lumière : non
durée de l’observation : 5 secondes
couleur: du coeur vers l’extérieur : blanc (majoritaire) : orangé
fragmentations : une boule qui se désintègre en plusieurs fragments (peut-être trois) à la fin de sa trajectoire
son : aucun

Lieu d’Observation : Mereville (91), Essonne.
Nous habitons Mereville dans le 91, nous avons vu 
une boule de feu dans le ciel vers 21h05 le 21/10 elle venait de l’ouest vers l’est.

Lieu d’Observation : Sombernon (21), Cote-d’Or.
Je suis de Sombernon sur la hauteur (église) j’ai bien 
vu se passage a cette heure la (chute) allais vers le 
Jura !

Lieu d’Observation : Troyes (10), Aube.
J’habite à Troyes, dans l’Aube. Alors que je regardais le ciel de ma fenêtre j’ai été témoin d’un phénomène “bizarre”. Il s’agissait d’un point lumineux (comme une étoile filante mais en 20 fois plus gros). Il y a eu une trainée de “flammes” derrière le point lumineux. Et d’un coup le point s’est séparé en trois autres boules. Et elles ont explosé d’un coup. J’ai voulu filmer la scène mais je n’ai pas eu le temps malheureusement. La boule se déplaçait dans la direction du Cube de Troyes en provenance de la gare. (de droite à gauche en fait, excusez moi pour mes imprécisions géographiques)

Lieu d’Observation : Paris (75), Paris.
Hier soir (le 21/10/2011) aux environs de 21h, j’ai vu, avec 2 amis, alors que nous arrivions sur le périphérique parisien, à hauteur de la Porte d’Auteuil, un objet ressemblant à une boule de feu, laissant une trainée rouge et légèrement bleutée tomber en direction de Paris. L’objet s’est ensuite fragmenté en 3 morceaux, avant de disparaître. Nous n’avons pas pu malheureusement prendre de photos, mais ce phénomène ayant été déjà rapporté sur plusieurs sites d’informations (Le Post, Le Parisien), je vous donne donc mon témoignage de ce que j’ai vu d’hier soir.

Lieu d’Observation : Riom (63), Puy-de-Dôme.
heure de début de l’observation : vers 21 h00
lieu de l’observation : maison des associations, 63200 Riom
trajectoire : position au début Sud
position à la fin : Nord
luminosité du bolide : aussi brillant que la pleine lune (faisait penser à un avion en feu)
la luminosité est elle restée constante : oui
y a t il eu un flash de lumière : non
durée de l’observation : 10 secondes (limitée car observation à travers une fenêtre)
couleur : du coeur vers l’extérieur: blanc (majoritaire), jaune, oranger
fragmentations : un gros fragment et un plus petit juste à coté
son : observation en salle, rien entendu

Lieu d’Observation : A6 vers SAVIGNY SUR ORGE (91) Essonne.
Ce soir-là je partais en vacances en famille dans la Nièvre via l’autouroute A6 en direction de la province. Quelques minutes après avoir passé l’aéroport d’Orly (91) et vers 21 heures 04 minutes, j’ai été alerté par des cris d’excitation de ma fille (13 ans) assise sur le siège arrière droit de mon véhicule. Elle m’a signalé la présence d’une grosse boule de feu se dirigeant vers le sol d’ouest en est par rapport à notre sens de circulation. Une chose en feu aussi grosse qu’un avion d’après ses propos. Je conduisais et la circulation étant importante en ce départ de vacances je n’ai pas vu le point d’origine de ce phénomène. Une poignée de secondes plus tard, la grosse boule de feu décrite par ma fille est apparue dans mon champ de vision (pare-brise) arrivant de la droite et se dirigeant vers la gauche avec un angle de chute d’environ 25/30 degré par rapport à la ligne d’horizon. La “chose” en feu m’a fait penser à l’image d’un gros réacteur en post-combustion avec une flamme à l’arrière dont l’intensité variait constamment et sans bruit. La couleur variait passant du jaune-orange-blanc. Cette chose a traversé mon champ de vision (face à moi) et après avoir traversé l’axe matérialisée de l’A6, et de l’Ouest vers l’est, la chose s’est divisée en plusieurs morceaux en feu mais d’intensité plus faible lesquels se sont dirigés avec plus ou moins le même angle de chute vers le sol. J’ai perdu de vu ce phénomène un poignée de seconde après l’éclatement (en trois ou quatre morceaux environ). Je devais être alentours de Savigny-sur-Orge (91) et il devait être environ 21 heures 04 minutes environ. Le phénomène a duré environ une bonne vingtaine de secondes à partir de l’observation initiale de ma fille. J’ai tout de suite pensé à un accident d’avions et que c’était des débris en feu, voire un réacteur qui venaient de passer devant nous. Après avoir écouté la radio le soir même et le lendemain et en l’absence d’informations sur des observations similaires j’ai pensé qu’il s’agissait peut être d’un spectacle pyrotechnique et qu’un artifice avait été défaillant. Ce n’est que ce jour que je me suis rendu compte que de nombreuses personnes avaient observé ce phénomène.

Lieu d’Observation : Avrillé (49), Maine-et-Loire.
Heure du début de l’observation : aux environs de 21h05
Lieu de l’observation : 49240 Avrillé Maine et Loire
Coordonnées géographiques :
- latitude 47° 30’
- longitude 0° 34’
Trajectoire du bolide : Concernant la trajectoire, je pense que c’était nord-sud, direction est-ouest. Je ne suis 
pas très douée pour ce genre de descriptif. Par rapport à la carte d’Avrillé et ses environs, je dirais que le bolide
arrivait du coté d’Ecouflant, pour descendre vers la Meignanne. Note du GEIPAN : Cette direction est bien une direction d’Est vers Ouest, ce qui est contradictoire avec les autres témoignages. Il était assez bas, je me trouvais à environ 10 mètres de la salle, et en levant un bras je pouvais le cacher. Jusqu’à ce qu’il disparaisse derrière la salle qui doit faire environ 3/4 mètres de hauteur.
Luminosité du bolide : Il s’agissait d’une boule de feu, extrêmement brillante, avec une traînée derrière. La couleur était jaune vif, on avait vraiment l’impression de voir quelque chose en feu. Beaucoup plus intense que la
lune, je comparerais presque au soleil niveau luminosité. Il n’y a pas eu d’éblouissement à regarder à l’oeil nu, la luminosité était plus intense lorsqu’elle est arrivée un peu au dessus de la salle. Pas de flash de lumière.
Durée de l’observation : peut-être bien 4 à 10 secondes, j’ai eu le temps de dire à ma copine de se retourner pour la voir.
Couleur : jaune vif, une boule de feu, très brillante
Fragmentations : Je n’ai pas constaté de fragments, la boule s’est retrouvée cachée derrière la salle de sport
Son : Aucun son constaté
Autres détails qui vous paraissent importants : la nuit était glaciale, le ciel était bien dégagée, j’ai cru que c’était une grosse étoile filante sur le coup, et après réflexion, j’ai trouvé ça beaucoup trop gros. C’était vraiment impressionnant, le bolide était tellement gros que j’ai cru qu’il allait tombé pas loin d’Avrillé. Il n’y a eu aucun bruit, pas de fragment non plus durant l’observation, on avait vraiment l’impression qu’il s’agissait d’un corps enflammé. Pour comparer au niveau taille, je dirais que c’était plus gros que la lune, vu d’où je me trouvais.

Lieu d’Observation : A89 (63), Puy de Dôme.
J’ai été témoin, ainsi que mes deux enfants de cet 
objet non identifié dans le ciel le vendredi 21 octobre 2011; Il était entre 21 h et 21 h 30, nous roulions sur l’autoroute A 89 entre Brive et Clermont Ferrand dans le sens Ouest-Est. Nous avons vu un point lumineux (blanc) assez bas dans le ciel, comme une étoile filante mais en beaucoup beaucoup plus gros, qui se déplaçait assez lentement d’ouest en Est. Il y avait derrière la boule lumineuse une trace lumineuse comme des flammes. Le phénomène a duré environ 15 à 20 secondes, nous n’avons pu voir sa course finale car caché par des arbres alors que nous roulions. Nous avons pensé à une météorite...

Lieu d’Observation : Boulogne-Billancourt (92), Hauts-de-Seine.
Le lieu de mon observation : le sud de Boulogne-Billancourt 48.82 N 2.24E). Le 21-10-2011 vers 21h08 j’ai observé un météore traversant mon secteur Sud à une hauteur de 40 degrés au dessus de l’horizon. Je l’ai observé durant 15 secondes pendant qu’il parcourait 
un secteur de 80 degrés (azimut 70° à 150°). Puis il disparut en se fragmentant en 3 morceaux. Cette disparition a eu lieu à 20 degrés au dessus de l’horizon dans mon azimut 150°. Sa brillance d’un éclat blanc argenté m’a parue être supérieure à celle de la lune avec un angle apparent moindre que cette dernière et qui n’a cessé de diminuer. Je n’ai entendu aucun son mais je suis un peu sourd et j’étais derrière une vitre. Je n’ai vu aucune “queue” à ce météore (ni couleur, ni panache 
ou fumée) peut-être parce que Paris et sa banlieue présentent beaucoup de pollution lumineuse.
Les circonstances : J’étais près de la baie vitrée de mon living à regarder la télé quand la brillance d’un objet volant relativement bas attira mon attention. J’ai pensé à un hélicoptère proche, allant projecteur allumé, sur une trajectoire inaccoutumée (il y a de nombreux passages d’hélicoptères ici mais ils suivent le lit de la Seine). Je me suis levé de mon canapé pour écarter le voilage de la baie et j’ai eu le loisir d’observer ce 
météore pendant quelques secondes avant qu’il ne disparaisse derrière une tour assez proche. 3 secondes plus tard il réapparut de l’autre coté de la tour avant 
qu’il ne se fragmente en 3 morceaux 3 ou 4 secondes après. Il disparut dans le même temps que sa division. C’est sa fragmentation ainsi que sa faible vitesse angulaire (5,3°/s) qui m’a amené à penser à un phénomène astronomique dans la très haute atmosphère. 
Mon étonnement : Au cours de ma vie je n’ai vu qu’un seul évènement comparable : un énorme météore rouge à l’horizon lointain (durée du phénomène 3 secondes, aucun son). C’était en Afrique de l’Ouest en 1964. Je suis étonné qu’aucun média de renom n’ait parlé du météore du 21 octobre alors que les observations me paraissent nombreuses. 
La “queue” du bolide : Effectivement si ce bolide avait une tête sphérique, alors, il avait une queue. Je veux dire par là que cette queue avait une luminosité égale à celle de la tête et donnait donc l’impression de faire partie intégrante de l’objet.
Je vais donc vous donner la proportion de l’objet :
Longueur totale quand il était dans mon azimut 150° : 1/2 poing marin (≈3,5°)
Rapport largeur/longueur : 15/100.

Lieu d’Observation : Lille-Lesquin (59), Nord.
Voici un résumé de ce que nous avons pu observer vendredi 21 octobre 2011 vers 21h. Alors que nous étions alignés en piste “20” (cap magnétique 196°) de l’aéroport international de Lille-Lesquin, nous nous apprêtions à mettre les gaz pour décoller en vol d’entrainement de nuit, lorsque notre attention a été attirée par un objet lumineux que nous avons initialement pris pour un phare d’aéronef. Il faisait 
nuit noire, sans lune, aucun nuage et une excellente visibilité. Au sol un vent faible du 160° pour 8 kt. L’éclairage de la piste était d’une intensité normale (feux fixes de bordure blancs sans axe médian). De notre point de vue, l’objet se déplaçait à vitesse réduite, de l’Ouest vers l’Est, approximativement du cap 220° vers 190°, avec une pente descendante estimée à 35°, et en site d’environ 35° au-dessus de l’horizon. Ce qui nous a surpris, c’est le temps d’apparition du phénomène que nous estimons entre 5 et 6 (vraies) secondes, contrairement à une “étoile filante” bien plus furtive. Nous avons plutôt pensé à l’entrée dans l’atmosphère d’un satellite... La lumière était blanche avec des nuances verte et orangée, avec comme une traînée (un peu celle d’un avion de ligne). Vers la fin, l’objet s’est désagrégé en s’éteignant.”

Lieu d’Observation : Ormesson-sur-Marne (94), Val-de-Marne.
Heure du début de l’observation : 21H06 ou 21H07
Lieu de l’observation : Ormesson-sur-Marne, 94490.
Trajectoire du bolide : J’ ai vu cette grosse boule verte se déplacer de ma droite vers ma gauche (en gros…) et selon les points cardinaux celle-ci semblerait s’être dirigée plutot d’ouest en est (même si ce n’ est pas tout a fait exact, peut-être sud est-ouest, je ne parviens pas a bien le déterminer…). Du reste, je peux dire que le
phénomène volait plutôt bas et ne semblait pas se situer très loin. On pourrait comparer cela aux avions 
de ligne que j’appercois de chez moi (ils atterissent à Orly et volent donc non loin de chez moi) et dont je peux voir les phares la nuit qui forment selon l’angle une petite boule de lumière blanche, qui semblaient à ce moment là à la meme hauteur et distance que l’objet (enfin j’en avais l’impression mais l’objet était plus loin) qui lui était bien plus gros. On a eu l’impression que les avions et la boule se croisaient de près. La trajectoire de la boule était en pente mais très peu, presque droite.
Luminosité du bolide : une vive lumière verte, pas éblouissante non plus, éclairant le ciel mais pas le sol (en tout cas pas vers l’endroit ou je me trouvais). La boule a gardé le même éclat, malgré de petites oscillations, sauf à la fin après s’être séparée d’un petit fragment, elle semblait moins briller ou être plus petite mais ma mémoire n’est peut etre pas intacte sur ce point. En 
tout cas, je peux dire que l’etoile la plus brillante et la plus voyante du ciel (l’étoile du berger ?) avait l’air bien pâle et bien petite à coté du phénomène ce soir-là.
Durée de l’observation : l’observation a duré 10 secondes ou peut-être un peu moins en tout pour moi, mais je crois que le spectacle avait déjà commencé lorsque j’ai remarqué le phénomène. Je ne sais pas si la boule a disparu d’ un seul coup, si elle s’est éteinte 
ou si elle a disparu de mon champ visuel à cause des toits des maisons de mon voisinage.
Couleur : la boule était très lumineuse, d’un vert très vif, un peu comme le vert d’un feu d’artifice ou d’un feu de
Bengale.
Fragmentations : Juste avant la fin de l’observation il 
m’a semblé voir un petit morceau se défaire de la boule. Il était tout aussi lumineux mais a disparu rapidement. Le fragment par rapport à la boule était comme un oeil (complet) par rapport à une tête…
Son : je n’ai rien entendu pendant l’observation puisque j’étais à l’intérieur de chez moi avec le son de la télé… dommage…
Autres détails qui vous paraissent importants : pendant et après l’observation, le trafic aérien semblait important. Lorsque moi et mon amie, témoin elle aussi, sommes sortis, nous n’avons pas entendu de détonation, juste le bruit distinct d’un hélicoptère au loin sur le bruit de fond de quelques avions. En effet, ce n’est sûrement pas important mais des pilotes ont sûrement vu ce phénomène et pourraient mieux décrire sa trajectoire. Quant à l’hélicoptère, sûrement le M.I.B.

Lieu d’Observation : Ormesson sur Marne (94), Val-de-Marne.
J’ai observé ce vendredi 21octobre, à 21H07, depuis chez moi, quelque chose qui m’ a quelque peu surpris : en bref c’était une belle boule bien verte, très lumineuse, qui descendait du ciel dans une trajectoire diagonale mais sans trop de pente. Cela ne filait pas comme une étoile filante, mais semblait tout de même plus rapide que les avions de ligne que je vois passer dans les mêmes alentours (d ‘ailleurs les pilotes d’avion ont dû se trouver assez près pour ne rien manquer me semble t-il...). Il me semble qu’avant de disparaître (comme dit mon amie présente à ce moment là et témoin ) la 
“boule verte” se soit separée d’un morceau vert aussi, mais mon amie n’a pas remarqué... La lumière était verte comme le vert d‘un feu d’artifice, sa taille pouvait etre celle d‘un des avions qui passe près de chez moi, en un peu plus gros quand même, (enfin de leurs éclairages) mais elle ne clignotait pas, n‘avait pas la même trajectoire que les autres et je n‘ai jamais vu un avion de cette couleur. Enfin l’observation a peut -être duré 10 secondes ou peut-être moins, la boule lumineuse est passée de droite à gauche pour mes yeux et avait peut-être une direction d’ouest en est mais c’est à verifier... Je pense plutot que c‘était une météorite ou quelque chose du genre, plus qu‘un ovni, mais après tout je n’avais jamais vu ni l’un ni l’autre. Alors qu’ai-je vu ?

Lieu d’Observation : D25 Noailles (81), Tarn.
Heure du début de l’observation : aux environs de 21h-21h15
Lieu de l’observation : D25 de Albi à Noailles sur la commune de Noailles (81170)
Coordonnées géographiques :1°59’ E ; 44°00’
Trajectoire du bolide : apparu au Nord-Ouest à 2 mains au-dessus de l’horizon, allant vers le Nord-Est, à une main au-dessus de l’horizon lorsqu’il a disparu
Luminosité du bolide : Très lum
Fragmentée au final en 4 morceaux
Pas de bruit
Pas d’autres détails

Lieu d’Observation : La Roche en Brenil (21), Cote-d’Or.
Il se trouve que le 21 octobre au soir, je suis sorti observer vers 18h30 TU Vers 19h TU (heure estimée, je ne peux donner d’heure exacte, ce que je sais c’est qu’il y avait peu de temps que j’étais dehors mais 30mn me paraît raisonnable), j’ai entendu un gros “boum”, à la fois fort et sourd, qui rappelle exactement celui des avions passant le mur du son. Je n’y ai pas prêté plus d’attention que cela car d’une part, j’ai le trafic perpétuel de l’ancienne N6 Avallon-Saulieu-Arnay-le-Duc à quelques centaines de mètres et d’autre part, la ligne TGV Paris-Lyon à quelques km selon l’orientation du vent. Je suis formel sur ce bruit sourd. Je suis habitué à voir pratiquement en permanence des étoiles filantes 
et autres météores de trajectoire, vitesse, coloris, intensité différents notamment par les nuits sans Lune et je peux dire pour le cas présent qu’aucun 
phénomène lumineux n’a attiré ma vue comme cela a déjà été le cas à maintes reprises. Je dois aussi 
préciser que j’observe depuis cet été dans un abri, pour éviter les lumières parasites et le vent, donc ma superficie du ciel est de fait limitée (au-dessus de 30°) et mon horizon E et N est totalement obstrué par des arbres. Je suis rentré vers 22h TU et c’est le lendemain que j’ai découvert les posts sur les 2 forums astro.
Coordonnées :
Long. 04° 12’ xx” E
Lat. 47° 21’ xx” N

Lieu d’Observation : Bretteville sur Odon (14), Calvados.
Heure du début de l’observation : 21h05
Lieu de l’observation : Bretteville sur Odon (14)
Luminosité du bolide : aussi lumineuse qu’une fusée de détresse d’un bateau tirée à 100 mètres de nous
Durée de l’observation : 5 à 7 secondes.
Couleur : d’abord jaune orangé, puis vert pomme
Fragmentations : un bref passage nous a permis 
de déduire comme une sorte de rentrée dans l’atmosphère, l’objet avait une traînée bien plus importante, et habillée de beaucoup d’éclat.
Son : en voiture
Autres détails : passé le moment où l’objet semblait se désagréger, il est passé au vert, et celui-ci a beaucoup ralenti mais la chute elle-même était assez lente.

Lieu d’Observation : Souilhanels (11), Aude.
Heure du début de l’observation : 21h05
Lieu de l’observation : Limite Aude-Haute-Garonne Souilhanels. Regardais en direction de la Montagne Noire (Est) : le phénomène était en descente progressive mais assez bas.
Trajectoire du bolide : direction Ouest / Est
Luminosité du bolide : une grande traînée
Son : musique à fond dans la voiture !
Autres détails : lorsque la luminosité a disparu, n’a plus eu l’impression qu’il s’agissait d’une boule, mais plutôt un objet avec des angles.

Lieu d’Observation : Fontainebleau (77), Seine-et-Marne.
Heure du début de l’observation : 21h05
Lieu de l’observation : Fontainebleau.
Trajectoire du bolide Ouest / Est : étais sur la route d’Orlénas à la sortie Fontainebleau direction la 
Chapelle-la-Reine, juste après le golf.
Luminosité du bolide : comme un gros phare orange au début, qui avançait doucement. D’un seul coup, une queue légère blanche, très effilée, la queue est allée grandissant, bordée de rouge. A probablement pris de la vitesse et est devenue légèrement verte. Au dessus de l’horizon, est partie en trois morceaux.
Durée de l’observation : plusieurs secondes, environ 10.
Couleur : orange, puis blanc virant vers le vert.
Fragmentations : trois morceaux.
Son : aucun bruit
Autres détails : la lenteur du début, très différente d’un bolide habituel.

Lieu d’Observation : Laroche-Migenes (89), Yonne.
Heure du début de l’observation : vers 21h05
Lieu de l’observation : Laroche-Migenes (Yonne).
Trajectoire du bolide Venait de l’Est vers l’Ouest (Note du Geipan : Cette information est contradictoire avec les autres témoignages)

2011, 26 novembre, 4 h 54 du matin, ouest de la France. Le Maine Libre du 28 novembre 2011 publiait : “Yannis fumait à la fenêtre de chez lui dans le Vieux-Mans, cette nuit-là. “À 4 h 54, j’ai vu une énorme lumière dans le ciel - une histoire de quelques secondes - comme un énorme feu d’artifice, avec une traînée jaune-vert qui a éclairé le ciel, suivi d’une double détonation exactement trois minutes après.”
Comme ce Sarthois, venu se renseigner sur le site lemainelibre.fr de l’origine de ce phénomène, d’autres témoins ont également aperçu cette “lumière” dans le ciel au sud du Mans. “Vers 
4 h 45, je me rendais à mon travail” explique cet habitant de Saint-Mars-d’Outillé, salarié de l’usine Renault. “J’ai vu passer une lumière bleue, puis comme un grand bruit, comme un mur du son.” L’un de ses collègues d’usine,”, qui habite Parigné-l’Évêque, a vu et entendu la même chose”. D’autres témoignages assez localisés arrivent sur quelques forums. On a entendu le météore au Mans (deux détonations entendues), à Saint-Mars-d’Outillé, à Ecommoy (une détonation) et à Parigné l’Evêque.. Une webcam filme le magnifique météore à May-sur-Orne également. D’après les calculs, la chute aurait pu se produire entre le nord-est de Sablé-sur-Sarthe et le nord-est de Saumur. Les deux villes sont distantes d’environ 70 km à vol d’oiseau.

2014, 30 juin, Ardèche. Vers 23 h 50, un grand nombre de témoins dans le sud de la France et même en Suisse observent un météore se déplaçant selon une trajectoire sud-est vers nord-ouest. Avec les différentes coordonnées GPS et la triangulation des caméras all-sky installées dans la région, une équipe d’astronomes en arrivent aux conclusions suivantes : Arrivée au Zénith dans le ciel de Cavaillon et sortie au Zénith au-dessus de Saint-Paul-Trois-Chateaux. Un témoin, aux Vans (Ardèche) a indiqué avoir entendu comme un 
grondement une minute après le passage du météore.

2014. Prétendument trouvée dans le Parc du Mercantour. Un habitant, mais également marchand 
de minéraux et de météorites, de La-Colle-
sur-Loup dans les Alpes-Maritimes, Eric Paillery, 
affirme avoir découvert une météorite dans 
une moraine dans le secteur des cimes de 
Guilié, de l’Agnel, du Brocan et d’Argentera, 
à la frontière franco-italienne, et à une 
altitude d’environ 2900 m. Il effectue plusieurs 
randonnées dans le secteur depuis 2014 et 
prétend récupérer à chaque fois de nouveaux fragments de cette chute. Suite à sa première découverte, M. Paillery fait analyser la météorite auprès du CEREGE qui la classe en chondrite L4-6. La présence de grains de 
quartz dans les fissures de la pierre, l’état 
d’altération ainsi que des résidus de terre 
orangée ont incité le laboratoire à réexaminer 
la pierre. Malgré tout, la météorite devient officiellement une météorite française dans le 
Meteoritical Bulletin n° 103 (2016) sous le nom 
de Mercantour. L’étude menée conjointement par le CEREGE (P. Rochette et J. Gattacceca) 
et par l’INFN d’Assergi en Italie (M. Laubenstein) 
aboutit à une conclusion qui remet sérieusement 
en cause l’origine géographique de cette 
météorite : “La météorite Mercantour 
a probablement été amenée du Sahara à 
moins que les conditions de ce sommet 
montagneux aient entraîné des caractéristiques d’altération identiques à celles du Sahara 
durant une présence au sol supérieure à 10 ans.”
Le 2 octobre 2018, le nom de Mercantour est abandonné au profit de Nova 054. Le comité de nomenclature de la Meteoritical Society considère en effet que l’origine saharienne de cette météorite est prouvée. Elle perd son statut de météorite française.

Remontons à l’année 2014. Eric Paillery vend sur son site de très nombreux fragments de cette météorite. Voici le récit complet de ses recherches en montagne : 
“A ce jour, la découverte de la météorite 
Mercantour se résume en deux parties : 
Une première découverte en automne 2014 d’une première pièce unique située en haute altitude sur une plage glaciaire au milieu de gros blocs de granit. Il s’agit de l’élément enregistré au Cerege. Suite aux conseils de la personne qui a analysé l’échantillon 
et à ma propre intuition, j’ai décidé en 2016 d’approfondir les recherches pour trouver d’autres fragments. Ce fut une riche idée car au terme de recherches plus compliquées et techniques dans l’environnement proche, il fut découvert près d’un kilo de fragments divers. Vous pourrez ci-après découvrir les deux récits ainsi que les photos.

Première partie, découverte 2014
Il n’est pas coutume de découvrir une météorite. Je parle pour moi bien entendu.
Depuis quelques années j’ai arpenté les vallées 
et montagnes de ma région dans tous les sens mais en vain. Il est utile aussi de 
préciser que j’ai la chance d’habiter près du magnifique massif du Mercantour et que du coup, je monte depuis des lustres là haut pour le plaisir de la photo-randonnée et de l’alpinisme. Mais bon, rien n’empêche de jeter un oeil au sol pour tenter le destin et 
espérer découvrir un bon cristal ou un caillou venu du ciel. Entre les cristaux et en bien moindre mesure les météorites, il y a de quoi faire.
J’ai commencé par fouiller les glaciers en Italie du nord sur les flancs du mont Rose autour du refuge Margueritta. A défaut de vastes déserts chauds à proximité, je pensais qu’il était intéréssant de vadrouiller dans ces coins au cas où une météorite formidable et 
rare pouvait être découverte. Pas si facile 
que ça. Déjà l’altitude et puis les crevasses et ensuite il neige tout le temps même l’été donc tout ce qui tombe reste enfoui pour longtemps…
Quand je suis sur Chamonix ou la Savoie vers Tignes, j’arpente aussi les glaciers et les 
moraines dans l’espoir de découvrir quelque chose. Ceux ci sont plus bas, en glace et donc plus orientés à la prospection. Je laisse le détecteur à la maison et je mise sur l’observation. Je n’ai jamais rien trouvé. De toutes les façons, à part tomber sur une chute très fraîche non enfouie ou une sidérite, l’eau, la glace et l’érosion ont vite fait de réduire une Chondrite à l’état de miettes indétectables. Surtout que vers Chamonix par exemple, il faut monter assez haut sur les glaciers pour ne pas parcourir des champs de pierres tels 
que malheureusement sont devenus la mer de 
glace et les glaciers de Leschaux, Trient ou autre Tré les eaux… Plus haut, c’est plein de neige comme au Mont-Rose.

L’espoir fait vivre.
Durant l’hiver 2014, j’ai beaucoup prospecté vers le lieu supposé de chute de la météorite de Caille. En long, en large en travers et 
dessus-dessous…
Avec un collègue et armés de détecteurs nous avons fait un beau chou blanc... Nous discutions beaucoup au sujet des stratégies de prospection et nous avons imaginé ensemble où il serait bien possible de faire des découvertes dans le coin. En fait, les choix 
sont très restreints. Quelques plateaux de moyenne montagne et puis le Mercantour. Pour le reste c’est en tous points de la nature inextricable ou de la ville (cela fait longtemps que j’y crois à ces montagnes du sud...)
Le Mercantour, l’Ubaye et le Queyras sont des zones intéressantes à prospecter. 
Plusieurs raisons à cela : la hauteur des sommets le long de la frontière forme un vaste mur de plus de 3000 mètres d’altitude en moyenne. Certaines météorites arrivant en fin de 
course sur une trajectoire très inclinée 
pourraient bien venir s’y ”cogner“. Les glaciers ont tous fondu et il reste de belles moraines. Vers 2000 mètres avant l’état nival, se trouvent de grandes zones d’herbes rases faciles à prospecter. Pas de risques liés aux crevasses et pas de chutes de neige en saison estivale (quoi
que...). L’inconvénient réside dans le fait qu’il faille avoir une très bonne condition physique car gare aux dénivelés. Le temps réservé aux recherches ne dure pas plus de trois mois (neige). Concernant le Mercantour, je précise bien que mes recherches se font hors 
parc national.
Donc, après les dernières neiges je me suis mis 
à crapahuter sur la ligne frontière entre 2500 et 3000 m. A vrai dire beaucoup plus du 
côté Italien. Ce versant est bien plus fun à visiter. Côté Français, c’est plutôt un chaos de blocs de Schistes et de Gneiss pas facile à arpenter. Certaines zones Italiennes possèdent de nombreuses moraines fines où 
même les frontales ressemblent plus à des lits de sables alluvionnaires.
J’ai commencé vers Isola 2000. Vite passé derrière les crêtes, je suis descendu vers les lacs de Valescure. Joli coin surplombé par le Malinvern que j’ai pu grimpé en hivernal et qui offre de belles sensations montagnardes. J’avais choisi Valescure à la suite de la lecture d’un article sur une météorite trouvée dans ce coin. J’ai arpenté presque toute la zone et à part quelques clous, une douille et un bon sandwich pris avec des Italiens super sympa et bien 
encore là : rien du tout !
Je pense que cela a du être très fouillé (accessible) 
et comme il s’agit d’une Chondrite (pas certain), 
celle-ci depuis a dû disparaître… En plus, une 
grande partie de cette vallée est traversée 
par une veine rocheuse très ferrugineuse alors des 
cailloux noirs il y en a partout !
Je vais passer sur toutes les autres sorties de cet été du même genre qui m’ont mené de la haute Ubaye à la Méditerranée en passant par les contreforts nord est du Gelas. Belles photos, bons moments, paysages grandioses, plein d’animaux mais pas une 
seule météorite à l’horizon. Pas mal de laitiers 
et de ferrailles de guerre vers la Bonnette.
20 ans de recherches et jamais rien trouvé sauf peut être un petit morceau (44 gr) de Caille au sondeur vers Escragnolles. Gros 
doutes. J’ai envoyé à Paris pour expertises et 
plus d’échantillons ni de nouvelles rhhhhh. (depuis 3 ans).
Et puis, il y a eu ce fameux week end. Le temps était radieux. C’était une journée dédiée à un coin que je connais assez bien mais qui a 
pour grande contrainte de faire faire un énorme 
détour en voiture par l’Italie pour s’y rendre. Par les vallées françaises, l’approche est trop longue 
et fastidieuse (7 heures de marche).
Je suis arrivé au parking en matinée vers 8h45. Il me reste 1h30 de sentier à remonter pour accéder à un vaste plateau suspendu où finissent de toutes part de nombreuses moraines granitiques. La chance 
ici est d’avoir un Granit blanc. La vallée est toute 
entière de couleur crème. C’est plus facile de 
distinguer quelque chose de plus foncé et différent dans le lot.
J’ai prospecté en quadrillant les moraines. En 
fait, je faisais des carrés de 10 mètres de côté.
J’ai bien passé 4 ou 5 heures à déambuler dans les cailloux avant de marquer la pause déjeuner. J’avais au moins parcouru la moitié de 
la zone. 
Vers 15 heures, en descendant une fin de moraine latérale le long d’une barre rocheuse assez inclinée, j’ai été attiré par une petite masse plus sombre. Rien de percutant. Plutôt un pauvre caillou grisâtre qui faisait contraste dans un 
amas de roches très claires. J’ai récupéré la pierre plutôt banale mais après un premier nettoyage avec mon pull, j’ai tout de suite su que 
j’avais trouvé mon Gral ! Résultat : mon plus 
grand sourire de l’année. Des années sans rien 
trouver. Le site de Caille fouillé jusque dans 
le village avec au moins 25 sorties et nada... Et puis un petit bingo.
Pendant un bon quart d’heure, je me suis posé dans un coin et j’ai continué à nettoyer au mieux cet échantillon. A l’examen visuel, pas de 
doutes possibles. Il s’agit bien d’une Chondrite. Il y 
a encore une belle croûte de fusion et le 
côté fragmenté laisse apparaître une structure de météorite rocheuse. J’ai récupéré mon petit aimant dans mon sac et aussitôt attiré et 
super bien collé !
Pour tout dire, je n’y croyais pas. Je m’étais presque convaincu que je ne trouverai jamais 
rien. Une drôle d’impression. Un peu celle du 
joueur au loto qui joue depuis des lustres sans 
jamais rien gagner sauf qu’un jour, ça tombe ! 
J’ai emballé soigneusement mon trésor avant 
de l’enfouir dans mon sac à dos. J’ai passé 
encore 2 bonnes heures à fouiner dans le coin. Je n’ai absolument rien trouvé d’autre.
J’avais marqué l’endroit de la découverte avec mon bâton de rando. J’ai pris quelques photos de l’endroit.
Je vais y retourner l’année prochaine. Comme il 
s’agit d’un fragment, il doit certainement y 
avoir d’autres morceaux.
J’ai trouvé ce fragment de météorite en aval 
d’une étroite moraine assez pentue. Plus haut, 
celle-ci se redresse sérieusement pour finir 
en couloir alpin.
Je pense que cette météorite est tombée récemment. Sûrement pendant le dernier hiver. 
La croûte de fusion est fraîche, noire et peu altérée. Elle est homogène sans trop de traces 
de chocs avec d’autres pierres. Elle a du 
tomber dans la neige bien plus haut sur les 
versants de la montagne. Il n’est pas rare 
d’avoir jusqu’à 10 mètres de neige en une 
saison dans ce coin. La météorite a dû avoir 
sa chute amortie par l’épais manteau neigeux. Une 
avalanche ou le ruissellement de fonte l’aurait 
peut être déposée sur les lieux où je l’ai trouvée. Avec les blocs situés sur la butée de découverte, 
en peu de temps encore elle serait sûrement broyée et recouverte.
Vu qu’il s’agit d’un fragment frais, il reste à 
savoir deux choses :  le corps parent a explosé 
dans le ciel et il ne s’agit que d’un seul bout échoué...
Ou, si une météorite de taille plus importante est tombée entière dans ce 
secteur. La taille du fragment et sa forme me 
laisse supposer qu’il provient d’une météorite d’environ 30 centimètres. Peut être plus voire moins. Comme mon fragment trouvé n’est pas formé complètement et  qu’il s’agit d’un éclat, 
j’opte plus pour l’hypothèse d’une chute entière sur ces lieux. D’ailleurs par téléphone monsieur Rochette du Cerege qui a analysé le morceau 
m’a encouragé à chercher car il pense qu’il 
doit y avoir des pièces plus importantes disséminées sur le site.
Souhaitant garder l’endroit secret, vous comprendrez que je ne donnerai pas d’indications liées de trop près à la localisation. Un 
bout de l’échantillon est parti pour analyse 
et pour référencement. J’ai donné à ce beau caillou noir le nom des montagnes du coin…
dans le Mercantour... Un vaste coin formidable !
Environ 950 grammes trouvés à ce jour.
Un premier fragment initial (photo) découvert en 2014. Envoyé au Cerege en 2016 auprès 
de monsieur Rochette suite à une demande 
de tiers. Démarche non initiée par moi même.
Certification officielle en 2016, météorite française.
Le nom Mercantour a été donné en consultation avec le Cerege. J’avais préalablement baptisé cette trouvaille avec un nom différent.
Découverte en 2016 (septembre) de nombreux autres fragments.
Uniquement des petits fragments de 25 gr max. Certains roulés et érodés. Beaucoup de fragments cassés net. Aussi environ 100 grammes de croûte brut. J’y reviens ci-après.
Trouvailles au détecteur de métaux entre 2 et 20 cm de profondeur. Aucune découverte en surface. Pas d’effet de sol grâce au très bon matériel utilisé : un Teknic pro avec petit disque disponible auprès de la boutique du fouilleur (que je recommande pour leur sérieux et 
les conseils donnés).
Une semaine sur site avec bivouac sur site et couchages en refuge. Equipe de 4 personnes.
Je suis persuadé qu’un ou plusieurs fragments plus importants sont présents sur le site. Je relance une campagne de fouilles pour 
ce mois de septembre 2017. Si ceux ci ne sont pas désagrégés j’espère bien les découvrir...

Deuxième partie, découverte 2016
Découverte un premier fragment d’environ 200 gr en 2014 sur un vérou glaciaire.
Echantillon envoyé sur demande au cerege 
2 ans après.
Le spécialiste qui a analysé le fragment m’a confirmé le fait qu’il s’agissait d’un éclat et que sûrement d’autres morceaux devaient 
être présents dans le secteur.
J’ai suivi ces recommandations et suis 
reparti en campage de fouilles au printemps 2016 avec 2 alpinistes pour prospecter la zone 
et surtout le bas du verou qui donne sur un 
couloir abrupt et une vaste moraine 300 mètres plus bas.
Nous avons passé une petite semaine sur place en installant des cordes fixes et des relais car il s’agit d’alpinisme et l’endroit en question n’est 
pas accessible autrement.
Nous étions équipés de piolets, sondeurs et 
d’un détecteur à large disque muni de 
discrimination. 2 camps de base. Un en 
haut pour le tri et le matériel. L’autre sur la 
moraine pour un bivouac improvisé. Une ou 2 nuits en refuge pour plus de confort.
Je suis allé en 2014 montrer le fragment à un spécialiste directeur d’un organisme d’état reconnu. La personne en question m’a bien confirmé qu’il s’agissait d’un éclat tombé au sol et non explosé dans l’atmosphère car celui-ci serait bien formé et recouvert en intégralité d’une croûte de fusion fraîche et noire. Ce qui n’est pas le cas. On m’a donc conseillé de porsuivre mes recherches car le fragment en question ne pourrait être que la sommité d’un élément beaucoup plus imposant de quelques kilos. Le morceau trouvé est formé sur le dessus avec quelques regmalyptes et présente une fracture 
nette sur le dessous. Tout laisse à penser qu’il 
dépendait d’un élément plus gros.
Fort de ces conseils et convaincu moi-même, 
j’ai décidé en septembre 2016 de poursuivre 
les recherches. Nous étions plusieurs dont un guide de haute montagne et un ami passionné d’astronomie donnant des cours à l’observatoire de Nice.
Nous avons installé notre bivouac sur le verrou 
glaciaire à 2900 mètres proche de l’endroit de ma première découverte.
La première journée a été consacrée à prospecter cette zone accidentée par de gros blocs de granit. Nous avons ratissé environ 1/2 hectare. Nous n’avons rien trouvé. Le détecteur aussi restait 
muet.
Le lendemain et les autres jours nous avons pris la décision d’entreprendre la fouille complète de la moraine inferieure issue du verrou glaciaire. Pour atteindre la moraine située environ 300 mètres plus bas, il faut descendre dans un couloir très abrupt et incertain dont l’inclinaison avoisine les 60 degrés. Nous avons préféré l’éviter 
et installer une longue corde fixe sur une 
arête proche avec deux relais pour descendre 
et remonter le materiel. Une deuxième tente hivernale North Face a été installée sur place en camp 2. Nous observions de nombreuses chutes de pierres dans le couloir et 
nous nous sommes réjouis de ne pas être passés par là.
A l’aide du détecteur équipé d’un grand disque pour sonder en profondeur et un réglage fin discriminant nous avons commencé à fouiller 
le bas de moraine. Devant les ressauts la moraine 
est surtout composée de caillouitis fins et de sables alluvionnaires composés de granit et d’argile rouge. Le tout en permafrost. Très rapidement le détecteur a sonné de nombreuses fois dans des 
zones très localisées. En fouillant aux outils nous avons trouvé de nombreux petits fragments dont 
la taille varie entre 0.1 cm et 2.5 cm.
En tout sur 3 jours et à 3 gars uniquement 
dans cette zone nous avons ramassé environ 1 kg net de météorite Mercantour. Tous ont 
été découverts entre 5 et 35 cm de profondeur. 
Très peu en surface.
Les fragments peuvent être répartis en 3 sortes différentes :
Des fragments de matrice roulés et érodés.
Des fragments saillants et déchiquetés.
Des fragments de croûte pure.
A noter que tous ces éléments ont subi 
une oxydation sûrement liée à l’humidité liée au milieu humide et à la neige.
Pour ce qui est des fragments de croûte, 
certains avoisinent près d’un centimètre d’épaisseur.
A la vue de ces conclusions il me paraît 
évident qu’un morceau bien plus massif est 
tombé à proximité dans la zone. Nos fragments 
2014 et 2016 sont sûrement les débris d’une 
pièce massive tombée non loin.
Nous avons prospecté aussi les contours de la moraine composée de gros blocs de granit et 
avons eu deux alertes au détecteur. Nous 
avons marqué les emplacements. Nous y 
retournerons en 2018 avec une barre à mine et 
un mini palant cordé. Il était impossible 
d’accéder aux pièces sondées uniquement à la main.
Nous avons prospecté 1 ha sur cette moraine. 
Le champ d’investigation est vaste. Il reste 4 autres moraines proches à prospecter ainsi que des prairies et des lits de ruisseaux.
Nous espérons découvrir notre Graal et pourquoi pas le fragment original de la météorite Mercantour.
Les fragments et alluvions ont été transmis au Cerege et en doublon auprès d’un ami compétent et spécialiste en Autriche (pas la 
personne qui gère le musée des météorites à Vienne).”

En 2017,  P. Rochette, J. Gattacceca et M. Laubenstein publient une étude intitulée “Trouver des météorites sur des terrains improbables : 
l’exemple de l’europe de l’ouest”, qui est présentée pour la première fois lors du 80e meeting annuel de la meteoritical society. En voici un extrait (traduit de l’anglais) : “Une pierre de 203 g partiellement recouverte de croûte a été trouvée 
par un minéralogiste alpin sur un sommet granitique (2900 m d’altitude) dans les Alpes du Sud en Septembre 2014 après des recherches intensives menées dans des moraines. Deux ans plus tard, 
750 g de petits fragments sont découverts grâce à 
un détecteur de métaux [...]
Classement en L4-6 W1, logX=4.70, pour la masse principale. Une météorite saharienne a rapidement été suspectée (possiblement NWA 869, une très grosse chute en L3-6 W1 qui a fourni des milliers de pierres pour une masse totale de 7 tonnes [3] ) en raison des similitudes visuelles et de la présence de grains de quartz dans les fissures de la pierre. Cependant, aucune patine typique du désert 
n’a été trouvée sur la masse principale 
et les grains de quartz, analysés au SEM, ne présentaient pas l’ablation éolienne typique. 
L’analyse par spectrométrie gamma menée au LNGS Gran Sasso en juin 2017 n’a pas détecté d’isotopes à période courte (seulement 
26Al à 60±6). 22Na<4,7 dpm/kg indique une 
date de chute antérieure à 2007, ce qui semble contradictoire avec le degré d’altération.
Les mesures des éléments traces réalisées par 
M. d’Orazio à Pise indiquent une signature typique des déserts avec un enrichissement 
significatif en Ba et Sr, plus élevé encore qu’un 
échantillon de NWA 869 étudié en même temps. 
Cette technique initialement prévue pour des météorites très altérées est aussi applicable pour celles de niveau W1.

Conclusions : 
Des évènements improbables peuvent parfois 
arriver, comme trouver une météorite dans le 
nord-est de la France quand on cherche des fossiles* ; des trouvailles avec un degré d’altération W0 à W1 en Europe devraient rendre détectable des isotopes à période courte.
La méthode d’étude des éléments traces [1] est applicable aux météorites W1 pour différencier les trouvailles des déserts chauds 
et des pays européens.
La météorite Mercantour a probablement été 
amenée du Sahara à moins que les conditions de 
ce sommet montagneux aient entraîné des 
caractéristiques d’altération identiques à celles du 
Sahara durant une présence au sol supérieure à 
10 ans.

[1] Folco L. et al. (2007) Meteoritics & Planetary 
Science 42 : 321-330
[3] Metzler K., et al. (2011) Meteoritics & Planetary 
Science 46 : 652-680
* Abbans-Dessous”

2015, 1er novembre, Tahiti. Vers 17h45, une quinzaine de témoins qui se trouvaient à Paea et aux alentours de Mara’a ont vu une traînée de feu dans le ciel. Certains ont eu le réflexe de la prendre en photo avec leur et ont immortalisé l’événement. Ce n’est que quelques minutes après qu’ils ont entendu un terrible bruit. Interrogé, le laboratoire de géophysique de Pamatai confirme que la déflagration est dûe à l’entrée d’une météorite dans l’atmosphère. A son contact, elle s’est désintégrée. Le point d’impact a été localisé à 21 km d’altitude à l’est de la presqu’île et à 7 km de Tautira, en pleine mer. C’est grâce à un réseau de capteurs infra-soniques installés à Taravao et de capteurs sismiques que le laboratoire géophysique est arrivé à ce résultat.

2016, 17 février, sud-est de la France. Entre 
18 h 15 et 18 h 30, des centaines voire des milliers de personnes observent le passage d’un météore au-dessus du sud-est de la France. Les témoins se trouvent aussi bien dans le sud de l’Allemagne qu’en Gironde, dans les Pyrénées, en Suisse et en Italie.
C’est en Isère que le phénomène semble avoir été le plus intense. D’ailleurs, les sapeurs-pompiers du centre opérationnel d’incendie et de secours de l’Isère (Codis), les policiers du centre d’information et de commandement (CIC) de Grenoble et les gendarmes du centre départemental d’opérations et de renseignements (Corg) ont reçu de nombreux appels de gens curieux ou inquiets du spectacle auquel ils venaient d’assister. 
Les témoignages affluent sur les réseaux sociaux et dans les rédactions des quotidiens régionaux : 
“Vers 18h20 j’ai vu dans le ciel, au-dessus de Mollans-sur-Ouvèze, près de Buis-les-Baronnies, une lumière énorme couleur orange se diriger vers le sud indiquait hier soir Elisa, une habitante du Buis. C’était vraiment étrange, comme une boule de feu énorme qui explose bizarrement.” ou bien encore “une longue traînée de feu avec au bout une grosse boule blanche qui a explosé.”
Les recherches se concentrent rapidement sur le secteur de Grenoble quand le Dauphiné Libéré 
du 18 février 2016 publie une carte indiquant 
trois points de chute de la météorite : “Trois impacts auraient touché le département de l’Isère. Un dans le Vercors du côté d’Autrans, un autre dans le Grésivaudan dans le secteur de Saint-Vincent-de-Mercuze et le dernier sur Gières. Les endroits précis de ces impacts n’ont pas été localisés mais aucune victime ni dégât ne 
semble à déplorer.” Aucune pierre n’est retrouvée.
Le site de l’International Meteor Organization (IMO) publie une carte présentant les observations visuelles et sonores de 122 témoins, ainsi que la trajectoire du météore et son point d’extinction. La trajectoire suivait un axe nord-est vers sud-ouest.  Le point d’extinction du bolide est situé à 2,2 km au nord-ouest de la commune d’Ubraye (Alpes-de-Haute-Provence). Le point d’impact théorique est localisé dans la forêt entre Les Rougons et La Basse Maure, dans le Var (coordonnées : 43°30’56.122’’N, 6°19’30.223’’E) et par conséquent, plus du tout dans l’Isère.

2016, 25 février, 10 h 30, est de la France. 343 témoignages sont compilés et analysés par le site de l’IMO après qu’un météore ait été observé. Ceux-ci se situent dans la moitié nord de la France ainsi qu’en Belgique, au Luxembourg et en Allemagne. Les témoins évoquent un bolide aperçu pendant deux secondes suivi d’une traînée de condensation pendant une dizaine de secondes. Quelques observateurs ont ressenti une secousse quelques minutes après l’observation. Au même moment, Yveline Blanchard, une habitante de Marly (Moselle) photographiait des oiseaux dans le ciel et put ainsi capturer le bolide. Le réseau français d’observations de météorite (Reforme) publie un article intéressant sur son site le 25 février 2016. Les premiers résultats de l’analyse  du météore montrent qu’il est devenu visible au-dessus de Villers-en-Argonne, s’est dirigé vers le Nord-Nord-Est (Az. ~ 330°) avant de disparaître à proximité d’Autry (Ardennes). Le point d’impact théorique (49°14’13,249’’N, 5°18’44,656’’E) se situe sur la commune de Champneuville (Meuse).

2016, 6 août, 0 h 08, Saint-Germain-Laval (Loire). Un magnifique bolide coloré (une intense couleur verte selon les témoins) est observé partout en France (et même en Belgique). C’est la Nuit des Etoiles, de nombreux passionnés d’astronomie sont dehors. D’après les calculs réalisés par Tioga Gulon (un astronome amateur équipé d’une station de surveillance du ciel) à partir des témoignages mais aussi des photos et vidéos prises lors de l’événement, la trajectoire lumineuse du bolide et ses caractéristiques ont pu être déterminées avec une certaine précision. Le bolide avait une vitesse relative d’entrée proche de 13-14 km/s lors de sa rentrée atmosphérique et un angle d’entrée d’environ 70° avec l’horizontale. La magnitude minimale atteinte était inférieure à -10, et probablement proche de -12. La trajectoire lumineuse du bolide avait une longueur d’environ 67 km, exclusivement localisée au-dessus du département de la Loire (42). Sa durée d’environ 5 secondes est donc cohérente avec la vitesse estimée précédemment (~ 13 km/s). Le bolide est devenu lumineux à 83 km d’altitude, 15 km 
à l’Est de la ville de Thiers, à la verticale du point de coordonnées (lat. ~ 45° 50′ 10″ N ; 
lon. ~ 003° 44′ 30″ E). Il s’est ensuite dirigé vers 
l’azimut 77°, avec toujours un angle de chute 
de 70° pour une fin de trajectoire à 20 km d’altitude environ à la verticale du point projeté 
de coordonnées (lat. ~ 45° 53′ 00″ N ; 
lon. ~ 004° 01′ 50″ E soit Amions dans la Loire).
Finalement, la zone de chute est déterminée ; elle se situe près de Saint-Germain-Laval (Loire) mais mesure quand même une dizaine de kilomètres carrés. Quelques battues organisées avec le club d’astronomie Jupiter n’ont rien donné.

2017, 27 mars, 22 h 32, la Ferté-Saint-Cyr (Loir-et-Cher). Ce soir-là, un météore est observé pendant 3,7 secondes. Il a une trajectoire quasiment verticale et passe pendant ce laps de temps très court d’une altitude de 
95 km à une altitude de 36 km. Jérémie Vaubaillon de l’Observatoire de Paris, étudie les images 
des trois caméras du réseau Fripon et définit un secteur de chute avec une précision de l’ordre 
du kilomètre. Le météore observé ce soir-là est tombé, d’après ses calculs, dans la forêt de la Ferté-Saint-Cyr. Le 22 juin 2017, une équipe de 
huit personnes, menée par Brigitte Zanda (enseignant-chercheur à l’IMPMC du Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris) et par 
Renaud Trangosi (animateur bénévole à l’Uranoscope d’Ile-de-France et garde forestier professionnel à l’Office national des forêts). L’équipe prospecte sur une zone de 200 mètres de largeur. Mais la végétation extrêmement touffue rend bien difficile la chasse. L’équipe 
repart bredouille. (Source : Le Monde.fr, 2 juillet 2017 ; “Tombée du ciel”, La Nouvelle République, 7 août 2017).  
Le 5 août 2017, le club Bois Sologne Astronomie organise une battue. L’article paru le 8 août 2017 dans la Nouvelle République, rédigé par Alexandre Salle, annonce la découverte de météorites lors de cette chasse : “Samedi dernier, jour de chasse à La Ferté-Saint-Cyr. Les chasseurs sont armés uniquement de bâtons, d’une carte et de GPS. L’équipement nécessaire pour cette traque particulière, ils recherchent une météorite ! Le 27 mars dernier, une météorite a illuminé le ciel de la région. La chute a été enregistrée par Fripon, réseau de caméras qui scrute le ciel à la recherche des météorites (lire ci-dessous). 
“Nous avons été contactés par le muséum national pour mener les recherches sur place, indique Christophe Martin-Brisset, président de Blois Sologne astronomie. C’est la première fois en Loir-et-Cher qu’on organise une battue à la météorite, c’est la seconde en France. On a envoyé un mail à nos adhérents pour cette battue, ça a suscité leur intérêt.”
Les vingt chercheurs sont adhérents de l’association. On compte également les propriétaires du terrain où la météorite est censée avoir atterri. “L’IMCCE  a défini une zone d’1,5 km sur 100 mètres de large où la météorite a dû tomber en tenant compte du vent, de l’attraction terrestre, indique Joël Petit, membre du club. Si 
on trouve la météorite, ça confirmera les modèles de calcul de la chute.”
La tâche n’est pas aisée, la zone est recouverte de fougère. “On cherche une pierre noire, qui mesure au mieux la taille d’un poing, avec des traces d’érosion, prévient Joël Petit. Il n’y aura pas de cratère autour, elle a terminé sa chute à faible allure, portée par le vent. “
Des fragments de météorite ?
Il faut faire vite pour retrouver le morceau extraterrestre, le terrain sera rendu à la chasse, traditionnelle cette fois, dans quelques jours.
L’équipe débute la traque. Trois secondes après, Joël Petit tombe nez à nez avec une pierre noire, pas plus grande qu’un caillou. On teste le caillou grâce à un aimant. « La moitié des météorites sont ferreuses, rappelle Joël Petit. C’est pour ça qu’on utilise aussi un détecteur de métaux, c’est le seul cas où on peut l’utiliser.” Le caillou pourrait bien être un fragment de météorite. “Il va être envoyé au muséum pour vérification”, explique Christophe Martin-Brisset.
Le point GPS est noté, des photos sont prises. Les recherches se poursuivent. Dans une marée verte… Le pessimisme atteint la troupe. « Pire qu’une aiguille dans une botte de foin”, “On a plus de chance de trouver une pépite d’or qu’un morceau de météorite”
Mais au bout de quelques minutes, on entend “caillou !” Encore un morceau de météorite ? Probable. La pêche à la pierre noire est miraculeuse. “C’est passionnant, j’étais très sceptique sur le fait de trouver quelque chose, mais on a déjà trouvé !”, savoure Gilles, membre de la famille des propriétaires du terrain. Les recherches se poursuivent. “Le but, c’est de faire de la science participative et de partager un moment convivial”, résume Joël Petit. La première battue à la météorite est certainement un succès, rien de surprenant pour la capitale de la chasse française !” Le Président du club m’a envoyé les photos de 
ces trouvailles mais il ne s’agit malheureusement pas de météorites.

2017, 4 août, autour de Périgueux (Dordogne). A 23 h 12, un météore a été observé dans tout le sud de la France jusque dans le Massif Central. Les témoins décrivent un météore coloré à dominante bleue-verte qui a duré quelques secondes, et qui s’est divisé en trois à quatre fragments en fin de trajectoire. L’objet a également été filmé depuis la station météo du Lioran. Enfin, trois caméras du réseau FRIPON ont capté le phénomène. Le météore a suivi globalement une trajectoire sud-est vers nord-ouest. Il est devenu visible bolide avait une trajectoire Sud-Est-Nord-Ouest. Sa trajectoire lumineuse a débuté près de Beauregard (Lot) pour se terminer au-dessus du village de La Douze, à 20 km au sud-est de Périgueux. Selon Fripon, “Bien que sa vitesse initiale soit faible (17.8 km/s) et son inclinaison faible (20°), sa vitesse finale 
(8 km/s), sa magnitude maximum (-13) et son altitude minimum (37km) laissent a penser que le météoroide s’est complètement désintégré dans l’atmosphère et n’a pas été à l’origine d’une météorite.” 
***
Dans Le Dauphiné du 7 août 2017, on peut également lire : “Vendredi soir, une météorite a été aperçue dans le ciel du Sud-Ouest : « On a vu passer une grosse boule de feu », raconte avec enthousiasme Brigitte Zanda. La météoritologue au Muséum national d’Histoire naturelle de Paris a pu observer à l’oeil nu, depuis Mauroux dans le Gers, l’objet céleste : « C’était beaucoup plus gros qu’une étoile filante. Le phénomène a duré 7 secondes, ce qui est très long », 
assure la scientifique. La météorite a été vue à une altitude de 37 km et a laissé derrière elle une traînée blanche (ce qui a permis aux spécialistes de reconstituer la trajectoire). Le phénomène a été enregistré à 23h12 par une quinzaine de caméras du réseau de surveillance Fripon (80 au total à ce jour et 100 à terme, avec notamment l’installation prochaine d’une caméra sur le toit du Bournot à Aubenas). Selon Brigitte Zanda qui anime chaque année des conférences à 
l’occasion des “Astronomades” (fête de l’astronomie dans le bassin albenassien), le 
bolide s’est vraisemblablement désintégré 
en vol. Des débris pourraient toutefois être 
retombés du côté de Roanne (Loire). Une battue 
organisée par le club d’astronomie local doit 
en principe avoir lieu dans les prochains jours.
L’an dernier, des morceaux de météorite 
avaient déjà été retrouvés au nord de la Loire dans la nuit du 6 au 7 août.”

2019, 27 février, Sceautres (Ardèche). Un 
bolide très brillant est passé au dessus de la vallée du Rhône le 27 février à 4h25m UTC (5h25m temps légal), il a été vu par 20 caméras FRIPON. La fin de trajectoire à seulement 
24 km d’altitude laisse à espérer la survie 
d’une météorite. Vigie-Ciel a déterminé que 
la zone de chute se trouvait autour du village de Sceautres, en Ardèche. Le week-end suivant la chute, une première battue réunissant amateurs et experts fut organisée mais ne fut pas retrouvée. Quelques autres campagnes de recherche ont été faites mais sans succès. La zone de chute est escarpée, recouverte en 
partie de massifs d’épineux et le sol laisse apparaître de nombreuses pierres noires volcaniques issues du Massif du Coiron.